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abadajones

Autre
VOUS MONSIEUR (poème par P.A)
11 décembre 2013 at 7 h 05 min 0
Vous Monsieur
Sur votre visage se reflète l'envers du beau
L'œil vitreux d'un accablé de la laideur et de ses maux
Rébus de la géhenne, vous aimer en devient presque inique
Ailleurs...votre charme est autre part que dans votre Physique.



Vous Monsieur
Votre verbe conte fleurette et votre rhétorique est magique
Mais je vous prierai de donner vacances à  vos zygomatiques
Oh non! Ne souriez pas, votre sourire n'est pas plaisant
Bien au contraire, il est somme toutes, très effrayant.

Vous Monsieur
Vous êtes passé maître dans l'art de manier la langue
Propre ou figuré, vous avez su, plus d'une, dompter
Seulement en apprenant à  savoir la faire tourner
Mettre des cœurs en branle grâce à  votre harangue.

Vous Monsieur
Vous êtes la preuve que l'amour est aveugle mais pas que
Il sait aussi voir l'essentiel à  travers les yeux de l'affreux
Explorer le vrai, la tête dans les nuages, les pieds sur terre
Et respirer à  plein nez l'authentique, au delà  des chimères.

Vous Monsieur...
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Autre
LE BEL* ET LA BàŠTE (poème par Laskazas)
11 décembre 2013 at 6 h 56 min 0
"Est ce possible pour la pure progéniture d'Apollon
De nouer avec celle que l'on surnomme Sogolon**
Une quelconque relation qui serait saine?

La cupidité couve certainement cette flèche de Cupidon.
Comme Harpagon faisant incommensurables dons,
Il y a des amours qui suscitent la gêne."



Voyant dans notre couple, un œil mauvais
Je les entend d'ici, déblatérer, médire,
Certains vont jusqu'à  nous maudire.
Ah les simplets! Si seulement ils savaient...

Sentent-ils ta présence si chaleureuse,
Entendent-ils la douceur de ta voix
Me guider, quand je perd ma voie,
Dans cette vie aux routes sinueuses?

L'amour pousse depuis toutes les graines
N'en déplaise aux cupides incrédules,
La bête a bel et bien dompté le bel*,
Aux désarroi des belles en grande peine.

*bel: raccourci pour bel homme
**Sogolon Kédjou, mère de l'empereur Soundjata Keïta, légendaire pour sa grande laideur
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Autre
MI-BELLE, NI BELLE (poème par Eugenio)
11 décembre 2013 at 5 h 55 min 0
Dieu qui est grand devrait, parfois
Nous prêter ses grands yeux.
Les nôtres, à  raison, ne verront rien
De beau, derrière l'hideux
Comme nous ne pouvons sonder les cœurs
Ni refréner ce tic
Devant l'invite à  sourire d'une belle hémiplégique.



Dieu qui est grand, n'est-Il pourtant pas
Un brin paresseux ?
Lui qui ne vous fît qu'un beau sein
Dru au lieu de deux
Faussant d'un parfait coup de maître
Une callipyge statue
Imparfaite qu'à  moitié mais du populeux canon, exclue.

Quand l'on a vu avec quelle passion
Troyens et Grecs s'éventrent pour Hélène
On se dit que cela a du bon
Qu'ils vous trouvent si vilaine
Et qu'ils courent mourir cocus et cons
Pour une quelconque sirène.

Soyez borgne ou grosse à  volonté
Tant que vous souriez jusqu'aux oreilles
Je serai attentif à  votre surdi-mutité
Et j'épellerai chaque décibel
Pour vous si belle non pas à  moitié
Mais bien en entier naturelle.
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Autre
BONJOUR (poème par Stéphane)
4 décembre 2013 at 7 h 12 min 0
Bonjour...
Enchanté
De vous rencontrer.
Étonné?
Vous semblez!
Me connaître?
Vous croyez!
Peut-être!
Je suis mort hier
D'un bond par la fenêtre
Volontaire!

Bonjour...
Premier jour
De ma naissance
Hier, j'ai sauté
Et j'ai explosé
En plein air
Dégénérescence?
Non! Liberté.
De l'aiiiir!
Enfin reposé.
Enfin!
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Autre
POURRAIS-JE UN JOUR LUI DIRE (poème par Pacôme)
4 décembre 2013 at 6 h 17 min 0
Pourrai-je un jour lui dire
qu'elle n'aurait jamais dû me chérir ?

Pourrai-je un jour lui dire
qu'elle finira par me haïr ?

Pourrai-je un jour lui dire
qu'en disant "je suis célibataire" c'était lui mentir ?


Pourrai-je un jour lui dire
qu'elle est juste un objet de plaisir ?

Pourrai-je un jour lui dire
qu'entre elle et moi c'est sans avenir ?

Pourrai-je un jour lui dire
que j'aime juste, en elle, aller et venir ?

Pourrai-je un jour lui dire
que quand je lui dis "je t'aime" j'ai envie de pouffer de rire ?

Certains vont peut-être dire
Que des salauds, je suis le pire.

Mais, honnêtement, à  vous je vais le dire.
A part elle, personne ne me fait autant j**ir !

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Amour, Autre, Déception
DOUBLE JEU (poème par Laskazas)
4 décembre 2013 at 5 h 45 min 0
Les amours sont souvent comme le vent,
Certains sont calmes, d'autres sont violents.
Le notre est un peu un mélange des deux,
Froid comme la glace, brûlant comme le feu.

Oui mon amour, tu sais être glaciale à  souhait
Comme si de m'aimer, tu t'en voulais.
Pourtant nos étreintes et tes râles te trahissent
Chaque fois que nos lèvres se croisent et se saisissent.


Je sais que tu es faite de feu et rien d'autre.
Encore moins de cette neige que tu nous montres.
Il faudrait pour t'éteindre, toute l'eau des mers
Sinon, le sable de tous les déserts.

Pourquoi tiens tu tant à  souffler chaud et froid?
Tu adore ces jeux qui mènent à  l'effroi, pas moi!
J'ai dû fuir, partout crier et chercher de l'aide
Désormais je me contenterai d'un amour tiède.
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Autre, Déclaration
CLICHÉ (poème par Stéphane)
27 novembre 2013 at 11 h 52 min 0
Il y a des Clichés qui vous bouleversent
Des instants volés au temps si parfaits
Que leur intensité vous transperce,
Brise votre carapace et votre enveloppe défait.

Vous avez beau connaître sa réalité,
Beau vouloir résister à  son irrésistible 
Une photographie vient vous voler la sérénité,
Voler votre souffle, prenant votre cœur en cible.
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Autre, Société
DÉTOURNEMENT DE MAJEUR (poème par Pacôme)
27 novembre 2013 at 7 h 01 min 0
Elle est encore mineure,
Mais dans leur jeu, c'est elle "le meneur".
Les généreuses courbes de son corps, loin d'être frêle,
Révèlent, même au plus myope, pourquoi il est si fou d'elle.

Lui, majeur depuis longtemps maintenant,
est comme un mineur euphorique, qui a trouvé un brut diamant.
Sa passion pour sa jouvencelle lui fait perdre la raison.
Dopé par le venin de l'ex-pucelle, il ne craint point la prison.

L'insouciante, elle, dépourvue de toute innocence,
A pris goût à  cette idylle qui donne à  l'indécence tout son sens.
Pour la lycéenne, ce n'était qu'un simple exercice de séduction,
Qui fit d'elle, pour lui, une vraie obsession.

Enivré par la saveur envoûtante du fruit à  peine mûr,
L'homme marié ne remarque pas que son couple perd son armure.
Il multiplie les escapades car il ne peut se passer d'elle.
Touché en plein cœur, l'équilibre de sa famille bat de l'aile.

Insensible à  ce qui est entrain d'être un drame familial,
La précoce se sert fièrement de son charme comme arme létale.
D'ailleurs, vue son assurance, elle serait prête, elle la mineure,
A plaider coupable pour abus sexuels et détournement de majeur.

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Amour, Autre, Déclaration
DILEMME (poème par NoOne)
20 novembre 2013 at 11 h 46 min 0
De la revoir si belle, j'en ai perdu mon vocabulaire
Une vision qui m'ôta même le sens de la grammaire
Pendant une courte seconde particulièrement amère

Cette femme, mon ex, assise là , face à  moi, si pure
C'est elle l'unique imparfait qui fera de mon futur,
Un présent plus que parfait ; maintenant j'en suis sûr!

Après toutes ces années de mariage, triste camaïeu
Comment est-ce possible d'encore retomber amoureux?
Ou sont passés ses défauts qui alors me sautaient aux yeux?

Notre passé amoureux jusqu'ici fait de chaînes et de haines
Se pourrait-il soudain transformer en un conditionnel sans peines ?
Saura-t-elle faire fi des souffrances inscrites jusque dans ses veines ?

Je m'en veux aujourd'hui d'avoir prononcé ce fameux mot : Divorce
Et alors que regrets et solitude me vident de ma sève, de mes forces
Je n'ai besoin que d'Elle, Elle que jadis j'ai rejetée : ma Femme, mon écorce.
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Autre, Société
JEUNESSE (poème par Stéphane)
20 novembre 2013 at 7 h 18 min 0
La jeunesse est aussi horrible qu'elle a été belle 
Quelques années vous la font maudire, traîtresse éternelle 
Quand elle quitte votre visage, sa beauté avec elle.

Et elle est détestable, plus qu'elle n'y paraît 
A vous en donner beaucoup plus qu'elle ne devrait 
Et accabler votre pauvre visage de ses plus beaux traits.

Puis elle disparaît. Pour les plus chanceux, lentement 
Vous la sentez s'échapper, malgré tout, impuissant
Moins que les plus malheureux qu'elle délaisse brutalement.

Ceux qui, un jour de beau réveil, sentent le mauvais regard 
D'amis retrouvés par hasard, stupéfaits, les yeux hagards,
Contemplation dédaigneuse sans le moindre des égards,

Amis s'interrogeant sur le mal que le temps vous a fait 
Vous n'êtes plus que le souvenir d'une splendeur, l'on dirait 
Car aujourd'hui, vous êtes vieux! Non! moche et parfait laid!

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