Je t'aimerai
A m'époumoner
Me laisser dominer
Et parfois ruminer.
Je t'aimerai
A en perdre le souffle
A masquer mes "je souffre"
A m'enfermer dans un gouffre.
Je t'aimerai
A te rendre heureuse
Même si pour la cause
Il faut que la peine me creuse.
Je t'aimerai
A en mourir
Et aussi, à laisser pourrir
Mon cœur, ton martyr.
Je t'aimerai
Comme personne
Sans espérer que tu redonnes
Ce que je t'abandonne.
Je t'aimerai
De toutes mes forces
Même si tu écorches
Ma si rude écorce.
Je t'aimerai
Aussi fort que je peux
Jusqu'à ce que...
Tout cela mette fin à nous deux.
Notre Chemin ! C'est à son envers qu'il se fera le mieux
S'éloignant d'ici, de ces fins difficiles
Le cœur se flattera de rêver à nouveau
Lui, habitué à se tromper à chaque fois (suite…)
Que le temps s'arrête sur ce moment
En ce lieu... dans tes yeux
Sur l'intensité de mon amour
A l'appel de la douleur, sourd.
Crier, aimer, gémir, arrêter tout.
Y compris le temps sur ce moment
Ici... maintenant... nous deux
A s'offrir la magie d'un séjour
Encore demain et toujours
Là devenons juste fous...
Arrêtons le temps sur ce moment
Une fenêtre sur les cieux
Restons y nuits et jours
Ivres de vie et d'amour
Apprenons à être nous.
Le temps s'est arrêté sur ce moment
il sait... nous sommes heureux
Habitués à suivre monotone son cours
Sous notre charme, il a fait le détour
Et moi depuis, je t'aime plus que tout.
Hier, j'ai dormi les yeux ouverts.
A la lumière du jour, goûté sa saveur
De cette si belle femme, avoir les faveurs
Et de ce rêve inachevé, subir les revers.
Au fond de mon esprit se bousculent ces secondes
Peu nombreuses mais certainement inoubliables
Où, à l'abri des regards accusateurs de ce monde
Ces mots longtemps échangés s'avéraient réalisables.
Un souffle mêlé à cette respiration haletante
Des regards fusant, griots de silences assourdissants
Le désir oppressant cette étreinte hésitante
Sublime histoire naissant d'incontrôlables sentiments.
J'ai encore la douceur de sa peau sous mes doigts
Et le goût de ses lèvres profondément ancré en moi
J'ai encore le souvenir de ces instants volés
Qui, vers d'autres cieux, nous ont permis de nous envoler.