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coquin

Autre
A L’ABRI (poème par Stéphane)
26 janvier 2011 at 11 h 05 min 0

A l'abri du monde,
Une autre vie sous ses draps...
Dans la profondeur de ses bras
Que sur elle, tout mon plaisir fonde!

A l'abri de nous,
Enveloppés dans le tissu
Notre existence n'a qu'une seule issue
Vivre l'amour, comme si nous étions fous.

A l'abri de moi,
Caché dans un autre personnage,
A la découverte d'un autre âge
Où passion et déraison sont lois.

A l'abri, en elle,
Le temps en a perdu ses secondes
Mes yeux ont visité un autre monde
Sans terre, rien que des nuages... et du ciel.
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Amour, Autre
SES BAISERS (par Stéphane)
19 janvier 2011 at 7 h 25 min 0
Des baisers aussi bons que les mets d'un chef
Comme un repas servi à  la porte de mes lèvres
Aussi exquis que ce fromage de chèvre,
Aussi intenses qu'ils ont été... brefs.
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Autre
24 HEURES (par Incognito)
19 janvier 2011 at 7 h 24 min 0
Un matin de beauté, respirer sa senteur
Une journée enchantée, son souffle apaisante alizé
Un soir de gaieté, sentir son baiser
Une nuit de volupté, violer sa pudeur.
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Amour, Autre
LE BAISER (poème par Stéphane)
17 novembre 2010 at 0 h 02 min 0

Il l'avait espérée sans qu'elle ne l'espère
Et s'en était passionné à  en mourir.
Existe-il plus grande douleur pour la chair
Si le coeur qui l'anime ne cesse de souffrir?

Et voilà  que vient un jour, un regard
Un espoir réalisé, une occasion rare
Celle de la tenir entre ses mains
Et être grisé d'un plaisir qui étreint.

Il n'a jamais ressenti telle jouissance
La posséder, au prix de quelle patience?
A lui seul, une impression de puissance
Toute souffrance obtient, un jour, récompense.

Il laissa chacun de ses doigts la désirer,
S'attarder sur chaque ligne de son visage,
Et son pouce irrésistiblement attiré
Vers ses lèvres mouillées, juteuses et sauvages.

Il lui déposa un baiser inattendu
Tel un voleur qui laisse un souvenir indu.
Cet acte méritait un accueil chaleureux
Mais il n'a eu qu'un retour silencieux.

Soudain, il s'interroge sur sa dulcinée
Celle pour qui a été écrite sa destinée.
Le corps de sa belle reste sans chaleur
Malgré tous ses baisers remplis d'ardeur.

Il réalise enfin que ses yeux sont inertes
Et retombe brusquement dans la vraie vie.
En colère, il renie cette occasion, à  lui, offerte
Puis avec violence, il déchire la photographie.
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Autre
CE SOIR-LA (poème par Pascal)
20 octobre 2010 at 0 h 17 min 0
Quand un blogueur devient régulier, il prend d'assaut l'adresse mail Des Mots, Des Images. Qu'attendez-vous pour soumettre vos textes à  desmotsdesimages@gmail.com


Ce soir là , mon sang ne fit qu'un tour,
Ce soir là , loin de moi était l'amour,
Car c'est un prédateur qui lui fit la cour
Avec la douceur d'un vautour.

Ce soir là , mon âme n'eut aucun état,
A l'instant précis où je fonçais dans le tas,
Lui arrachant ses frêles vêtements avec fracas,
Quand elle m'implorait de revenir sur mes pas.

Ce soir là , contre son gré je l'ai aimée,
Ce soir là , son intimité m'a enflammé
Malgré ses pleurs et ses cris d'être désespéré,
Malgré son innocence, désormais souillée.

Ce soir là , contre le sol je l'ai abandonnée,
A cet instant précis où je m'en suis retiré,
M'éloignant, sans un regard, de ce visage tuméfié,
Le dard pendant et la bourse évidée.
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Autre
BRIS DE NUIT (par Guy)
29 septembre 2010 at 4 h 28 min 0

Ce téléphone qui sonne,
Mon cœur qui détonne
"A tout de suite" ! tu as dit,
"Encore" ! je me suis dit
Cette eau qui te mouille,
Ma vue qui se brouille ;
Cette chic tenue dans laquelle tu jubiles,
Ma soyeuse nuisette, sur moi, désormais inutile
Ces clés qui virevoltent entre tes mains,
Mon programme télé qui, compagnie, me tient
Cette porte du salon que tu franchis,
Mon canapé dans lequel je me blottis ;
Cette voiture qui déchire la nuit,
Ma soirée à  tes cotés qui s'enfuit,
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Autre
LA PRÉTENTIEUSE (par Stéphane)
1 septembre 2010 at 0 h 02 min 0

Te voilà , toi sur qui s'est porté mon choix,
Ce matin, te sens-tu le pouvoir d'un roi?
Car, bienheureux, qui humecte mon odeur
Et de mes draps, voit la couleur.

Je mérite que l'ange se damne pour moi
Et ne daigne pas, un seul instant, dans ta voix
Donner à  toute contradiction du poids.
Cette nuit, tu en as fait l'aveu dans tes émois.

Va donc, dans le monde, raconter ce que tu as vu
A tous les hommes, décris le plus beau des nus
Et que ta bouche ne trahisse point tes yeux,
Qu'elle me proclame "noble femme dans les cieux";

Car Je suis l'Une, parmi toutes,
L'espèce rare, la divine qui envoute.
L'oeil ne peut s'empêcher de me regarder,
La mémoire n'a de désir que me garder.

Je suis, pour qui a droit à  mes mots
Le seul alphabet qui mérite d'être appris.
Pour qui, or et argent deviennent les maux,
Je suis, le seul être qui n'a pas de prix.

Va donc, mâle insignifiant que j'ai possédé
Au gré de la nuit lorsque je l'ai décidé.
Raconte la peine qu'a dû avoir le Créateur
A l'oeuvre de ce corps d'une parfaite splendeur.
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Autre
CE QU’ELLE VOULAIT (par Agara)
18 août 2010 at 1 h 45 min 0
Merci à  ce bloggueur de participer à  la vie du blog avec ce texte qui nous arrache un sourire rose. Vous aussi, partagez vos poèmes en les envoyant à  l'adresse : desmotsdesimages@gmail.com


Cela fait deux semaines qu'elle me boude,
Qu'elle me tient tête ...
Parfois devant les autres
Jouant la frigide.
Hier ce fut le comble!
Ces ronronnements m'avaient fait passer devant tous
Pour un plouc
C'en était assez!

Au début,
Je n'avais pas eu assez d'attention
Pour remarquer qu'elle était en manque
Après,
Je n'avais pas eu le temps de lui donner ce qu'elle voulait
Puis, quand j'avais eu le temps
Il n'aurait pas été suffisant pour la satisfaire pleinement.

Puis vint ce matin,
Après une bonne nuit de sommeil et de repos,
Je la réveilla très tôt
Elle se montra froide,
Et se demandait ce que je faisais

Je l'emmena dans un endroit désert,
Loin des regards indiscrets,
Un endroit mi-moderne, mi-sauvage,
Loin des idées pudiques et sages,

Et au fur et à  mesure que nous avançâmes en ce lieu ,
Elle devinait ce qu'on allait y faire,
Et je la sentais de plus en plus chaude,
Et ses blocages se dissipaient
Avec la vitesse avec laquelle je l'y emmenais

De temps en temps, je ralentissais
Pendant qu'elle en redemandait
Ce qui la rendait des plus folles

A 160 km/h
Par deux aller et retour
Je l'ai portée à  l'orgasme
Mais sans détour
Elle demandait désormais de l'extase
Oh sagesse!
Quelqu'un disait qu'entre le plaisir et la douleur
Il n'y a qu'une membrane.

Le soleil pointait
Et les regards indiscrets se multipliaient.
Elle avait désormais une fière allure
Et surtout de la docilité.

Nous rentrâmes à  la maison
Comme si rien ne s'était passé
Gardant jalousement pour nous
Le secret de cette folle aventure
Sur cette grande route de Bingerville
Qui n'appartenait pendant ce moment qu'à  nous.

Elle et moi,
Nous ne ferons plus qu'un
Elle ?
C'est cette petite bmw de 13 ans
Elle avait juste besoin d'un peu de vitesse.
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Autre
CONTRE UN AIR DE CATIN (par Guy)
18 août 2010 at 1 h 44 min 0


Je suis l'objet de ton désir,
Le maître de ton plaisir,
Je suis la fiole de ton elixir,
Le prince de tes fantasmes,

Des contrées sauvages de ton corps,
Je suis l'aventurier qui les explorent,
Et comme lors de la ruée vers l'or,
Je pars à  la poursuite de tes spasmes,

De ta peau, je suis le conquérant ;
Errant avec parcimonie sur chaque parcelle ;
Scellant avec minutie chaque délice dans mon escarcelle,
Célébrant avec révérence cet épiderme brûlant,

Ici, un relief bien montagneux ;
Faits de deux pics généreux ;
Somptueux et douçoureux,
Au sommet desquels, avec aise, la langue se hisse,

Un peu plus loin, une forêt luxuriante
Végétation sauvage et attirante ;
Aux exhalaisons enivrantes
Dans laquelle, bien curieuses, les phalanges se glissent,

Le temps d'un instant, tu frémis ;
Et doucement, dans le souffle du vent, tu gémis
Les métacarpes, dans leur mouvement subreptice,
Dans la jungle, ont découvert la caverne aux mille délices,

A mesure que les pics, la langue harcèle;
La caverne les doigts martèlent;
On le dit bien, jeu de main, jeu de vilain
Quels impétueux  font-ils ! normal, ce sont les miens,

Poussant l'audace à  son paroxysme ;
Ajoutant au martyr de ce corps de violents séismes,
Insolence de la victoire ou altruisme ;
Quand ils font découvrir à  l'autre la trouvaille de l'un,

Dans la volupté de ce langage corporel,
Les mains sur les seins, la langue en ton sein,
La douceur de ton vin, les mains que tu agites en vain,
Là , notre valse en devient surnaturelle.

Et puis, le dard tu réclames
Raffolant de sa raideur qui t'enflamme
Jusqu'à  ce qu'il libère son infâme vénin
Pour lequel tu as troqué ta candeur contre un air de catin,
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