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Amour, Autre, Déclaration
LA FEMME DE SES RàŠVES (poème par Laskazas)
8 janvier 2014 0
Elle n'est pas d'ailleurs, mais pas d'ici.
De partout?  Universelle, certainement.
Elle éblouit, intrigue, fascine, absolument!
La fin d'un fantastique et épique récit.

Elle offre à  l'oeil un plaisir douloureux,
Un supplice qu'envierait Tantales,
Une fleur, mille couleurs, une pétale,
Sortie de l'esprit d'un créateur amoureux.

Quelle vaine quête, poète impertinent,
Vos mots ne traduiraient pas le millième
De cette beauté aux milles énigmes!

Elle vient d'un invisible continent,
Là  où rêve et réalité s'embrassent,
En votre coeur, la plus troublée des places!
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Actu, Autre
ARMÉES REBELLES (poème par Eugenio D.)
8 janvier 2014 0

À moi ! à” Armées rebelles !
À moi !
Mes fiers loyaux soldats
Ont tombé le treillis
Ils ont pris la clef des champs
Et du front ont fui
Car la rumeur vous dit
À l'art de la guerre aguerris.

À moi ! à” Armées rebelles !
À moi !
Vous dont les coeurs en pierre
Ne savent avoir peur
Chantant un refrains
Pour chaque récit d'horreurs
Où les vôtres prirent les vies des miens
Les mains en sueur.

Que vaut un dévot fonctionnaire
Usurpateur de grades
Pompeux
Devant le féroce mercenaire
Forcé de paraître toujours
Furieux
Pour que ses seuls yeux
Vous persuade de l'impuissance de vos dieux ?

Venez donc raffermir mon trône
Sans craindre des gendarmes l'ingérence
Le temps de vous ramollir,
Vous aussi,
Pour qu'une autre armée rebelle s'avance
Que les rôles s'inversent
Et qu'elle tire une salve de plombs
Dans votre trop pleine panse !


Aux femmes et aux enfants de Bangui, Goma, Bamako, Juba...
À l'Afrique, à  ses armées, à  ses rebelles, à  son perpétuel chaos...

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Amour, Autre, Déception
TRAHIS PAR LE JEU (poème par Tisha)
18 décembre 2013 0
L'aimer,
Jamais l'idée ne me tenta !
Il était déjà  pris
Et ne m'appartiendrait jamais.
Mais le voir,
Tous les jours,
L'habitude qui s'installe,
Le cœur qui s'emballe
Et me voilà  dépendante
Sans qu'aucune barrière n'ait tenu.

Lui,
Ne voulait qu'une maîtresse
Pour changer...
Le voilà  pourtant à  aimer
À nouveau
Sans retenue
Brisant principes et interdits
Devenant fou
Juste à  l'idée de la perdre.

Tous deux,
N'ont pour seul avenir
Que celui de s'aimer
Dans le présent
Sans rêves,
Ni liens,
Ni contrat.
Juste d'amour
Qui illumine leurs regards,

Un jeu,
Un simple jeu de séduction
Et les voilà  trahis
Eux deux.
Ni vainqueur
Ni perdant
Rien qu'un parfait moment de bonheur.
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Autre, Cote divoire, Société
BOSTON, VILLE OBSCURE (poème par Hampath)
18 décembre 2013 0
Le bon bacrôman préfère galère à  foutaise.
Chez nous, il n'y a pas luck de finir obèse
Chaque jour la faim souffle sur la braise
Donc pour chaque occasion on se met à  l'aise.

Et "jeux de lumières" peut devenir jour de fête
Parce qu'en nouci on ne dit pas "je regrette ".
Mais le off est venu d'un frou-frou loin d'Abobo
Un gbonhi de morts, bruits et discours, puis...zéro !

On a mis nos cœurs dans glace, nos morts en terre
Sans maudire aucun des guerriers de la lumière
Qui aujourd'hui n'ont même pas sciencer au D.R.
Occupés à  remplir le Plateau de nouveaux luminaires.

Donc nous aussi on va préparer nos gbaka-convoi
À guichet plus fermé que les matchs de Drogba.
Les choco seront kabako de notre "one gamme"
Les malos, eux, vont prier pour un autre drame.

Nous, on fait rien avec vous, on est trop serein
Parce qu'on ne peut pas systèmer son destin
Et même quand notre warren fait accident matin
Le soir on cherche la monnaie pour l'emprunter demain.

-Boston : un des nombreux surnoms d'Abobo, 
-Bacrôman : Enfants de la rue, par extension enfants de familles démunies
-Luck : Chance
-Froufrou : situation confuse
-Gbonhi : Groupe, masse de personne
-Sciencer : Penser
-Gbaka : Mini cars assurant le transport en commun
-Choco : Enfants de familles huppées
-Malo : Malhonnêtes
-Kabako : àŠtre étonné
-One-gamme : Borné
-Systèmer : Tromper, contourner
-Warren : taxis communaux
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Autre
LE REVERS DE LA MÉDAILLE (poème par Jokel)
18 décembre 2013 0
Quand j'étais petit enfant
Je pensais comme un enfant
Je baignais dans les eaux tendres
Les tendres eaux de l'innocence
Ayant ignare comme compagnie
La vie paraissait si tolérante

Quand j'étais petit enfant
Mon rêve : être un grand
Briser de maman les interdits
Pour qu'enfin devenu libre
De la vie, j'ai ma mise.

Quand j'étais un petit enfant
Que de la vie j'étais ignorant !
Que ma lune fusse restée loin
J'aurais du ciel été oint
Pensais-je au fond de mon groin

Devenu maintenant un grand
A mon ouï retentit la cloche
La cloche au son haché des leurres
La cloche de la responsabilité
Sous des coups (dur)ant des heures

Devenu maintenant un grand
Débute sous un autre temps
Un temps moins plus tolérant
La récolte des grains emblavés
Sous des sols jadis tendres.

Devenu maintenant un grand
J'espère au  fond de moi
Que reviendront les temps
Où ma maman près de moi
M'indiquait le chemin à  suivre.

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Amour, Autre, Déception
UN JOUR (poème par Incognito)
18 décembre 2013 0
Un jour...
Ne le voyez point loin,
Vous vous tromperai.
Un jour..
Pas si lointain,
Je partirai...

Je partirai
Pleurer ailleurs
Qu'en votre demeure
Dans un lieu,
Arroser des fleurs,
Le visage qui pleut.

Le visage qui pleut
Des larmes, des larves
C'est la fin!
Ainsi meurt le feu
Car elle est là , enfin
L'heure du brave!
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Autre
IMPARFAITE (poème par Stéphane)
11 décembre 2013 0
C'est peu dire que de vous traiter d'imparfaite
De cette bouche sur ce visage, vous êtes si mal faite.
Il n'y a point de honte à  reconnaître que vous êtes laide
Des fois, votre présence pousserait à  crier "A l'aide".

Faute de Dieu ou absurdité de votre mère?
Coupable de vous avoir choisi le plus hideux des pères
Je l'ai vue votre génitrice, vous n'êtes point sa créature
Parfois trop belle pour mériter telle progéniture.



Cela se voit à  votre bouche, la damnation faite lèvre
On en oublierait même votre tête de lièvre
Quel homme ne renierait pas mère, père, sœur et frère?
Qui, pour vous embrasser, n'embrasserait pas l'enfer?

Et si vos lèvres, de mère héritées, suscitent autant d'espoir,
C'est bien parce que vos formes racontent cette histoire:
- Pour aimer une femme, point besoin d'un visage
La beauté ne suffit pas. Cœur et corps font bon ouvrage -
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Autre
VOUS MONSIEUR (poème par P.A)
11 décembre 2013 0
Vous Monsieur
Sur votre visage se reflète l'envers du beau
L'œil vitreux d'un accablé de la laideur et de ses maux
Rébus de la géhenne, vous aimer en devient presque inique
Ailleurs...votre charme est autre part que dans votre Physique.



Vous Monsieur
Votre verbe conte fleurette et votre rhétorique est magique
Mais je vous prierai de donner vacances à  vos zygomatiques
Oh non! Ne souriez pas, votre sourire n'est pas plaisant
Bien au contraire, il est somme toutes, très effrayant.

Vous Monsieur
Vous êtes passé maître dans l'art de manier la langue
Propre ou figuré, vous avez su, plus d'une, dompter
Seulement en apprenant à  savoir la faire tourner
Mettre des cœurs en branle grâce à  votre harangue.

Vous Monsieur
Vous êtes la preuve que l'amour est aveugle mais pas que
Il sait aussi voir l'essentiel à  travers les yeux de l'affreux
Explorer le vrai, la tête dans les nuages, les pieds sur terre
Et respirer à  plein nez l'authentique, au delà  des chimères.

Vous Monsieur...
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Autre
LE BEL* ET LA BàŠTE (poème par Laskazas)
11 décembre 2013 0
"Est ce possible pour la pure progéniture d'Apollon
De nouer avec celle que l'on surnomme Sogolon**
Une quelconque relation qui serait saine?

La cupidité couve certainement cette flèche de Cupidon.
Comme Harpagon faisant incommensurables dons,
Il y a des amours qui suscitent la gêne."



Voyant dans notre couple, un œil mauvais
Je les entend d'ici, déblatérer, médire,
Certains vont jusqu'à  nous maudire.
Ah les simplets! Si seulement ils savaient...

Sentent-ils ta présence si chaleureuse,
Entendent-ils la douceur de ta voix
Me guider, quand je perd ma voie,
Dans cette vie aux routes sinueuses?

L'amour pousse depuis toutes les graines
N'en déplaise aux cupides incrédules,
La bête a bel et bien dompté le bel*,
Aux désarroi des belles en grande peine.

*bel: raccourci pour bel homme
**Sogolon Kédjou, mère de l'empereur Soundjata Keïta, légendaire pour sa grande laideur
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Autre
MI-BELLE, NI BELLE (poème par Eugenio)
11 décembre 2013 0
Dieu qui est grand devrait, parfois
Nous prêter ses grands yeux.
Les nôtres, à  raison, ne verront rien
De beau, derrière l'hideux
Comme nous ne pouvons sonder les cœurs
Ni refréner ce tic
Devant l'invite à  sourire d'une belle hémiplégique.



Dieu qui est grand, n'est-Il pourtant pas
Un brin paresseux ?
Lui qui ne vous fît qu'un beau sein
Dru au lieu de deux
Faussant d'un parfait coup de maître
Une callipyge statue
Imparfaite qu'à  moitié mais du populeux canon, exclue.

Quand l'on a vu avec quelle passion
Troyens et Grecs s'éventrent pour Hélène
On se dit que cela a du bon
Qu'ils vous trouvent si vilaine
Et qu'ils courent mourir cocus et cons
Pour une quelconque sirène.

Soyez borgne ou grosse à  volonté
Tant que vous souriez jusqu'aux oreilles
Je serai attentif à  votre surdi-mutité
Et j'épellerai chaque décibel
Pour vous si belle non pas à  moitié
Mais bien en entier naturelle.
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