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Autre

Autre
POÉTE A L’AGONIE (poème par P.A)
16 mai 2012 at 0 h 10 min 0
Une indifférence née d'émotions en trop
Qui dans mon esprit torturé font le trot
J'ai urgence à  dire mais se dérobent mes mots

A ma langue et ma plume, les traîtres

Je ne suis pas poète, par ces vers je l'abjure,
Ces âmes ont le verbe et la verve sures,
Là  où je me vautre en bégaiements immatures

L'alphabet ne comporte plus aucune lettre

Ma page a saigné ma plume à  blanc
Il n'en ressort malgré tout que du vent
Devenu trou d'air dans mon esprit balbutiant

Je suis l'esclave et eux les maîtres

Ces mots disent en silence mon mal
Ils décrivent avec forces et cents détails
Comment le temps de failles en failles
A eu raison de mon précieux graal

Courez la terre crier mon hérésie
J'ai renié ma foi, mes lois et ma poésie
Pressez donc le pas et la voix, allez-y,
De mes strophes à  l'agonie, dites le dernier râle

« J'étais poétesse et maintenant je suis maladresse »
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Autre
PAGES BLANCHES (poème par Laskazas)
2 mai 2012 at 10 h 39 min 0

Il fut un temps où mon stylo ne s'arrêtait pas d'écrire
J'avais des histoires plus ou moins bonnes à  raconter,
Des récits à  parfaire, des poèmes à  chanter,
Des vers à  refaire, des sentiments à  décrire.

Même mes écrits les plus mauvais respiraient la vie
Et soudain, comme j'avais épuisé l'encre de ma vie,
Extrait toutes mes idées jusqu'à  ce que je me vide,
Tout autour de ma plume, ce fut le grand vide.

Le monde s'etait arrêté quand tu m'as souhaité bonne chance,
Je n'arrivais plus à  rien faire, même à  salir ces pages blanches.
J'ai voulu nier ton influence sur mes moindres inspirations
Et que ta présence était le moteur de mon imagination.

Il aura suffi que je repense à  certains de tes mots
Pour qu'enfin j'exorcise ma disette de mots.
Me revoilà  à  nouveau à  amuser mes fidèles lecteurs
De mes sempiternelles et naïves histoires de coeur.


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Amour, Autre, Déclaration
CELLE QU’IL VOUS FAUT (poème par Stéphane)
2 mai 2012 at 2 h 00 min 0

Quand le matin, au réveil
C'est elle qui joue le rôle du soleil
Remplissant la pièce de lumière
Alors que sont fermées ses paupières...

Quand de ce jour, le premier sourire
Est provoqué par un de ses soupirs
Si doux, si tendre, si apaisant, si elle
Si mélodieux qu'on dirait une hirondelle.

Quand le soir venu, au coucher
Elle est la dernière que vous touchez
Et la seule à  laquelle vous pensez,
àŠtre si précieux que vous vous sentez récompensé.

Et quand votre plume enfante de ces mots,
Vous savez, que c'est elle qu'il vous faut...

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Autre, Société
L’INFIDÉLE (poème par Stéphane)
25 avril 2012 at 16 h 03 min 0

J'ai la science de la bouche et du baiser.
Du bout de mes lèvres d'expérience
La fraise, même, se laisserait embraser
Et l'humain en perdrait sa conscience.
Chaque jour, elles s'offrent à  plusieurs,
Certaines minces, d'autres voluptueuses
Les unes, le matin, sans grande pudeur
Les autres, au soir, les bienheureuses.

J'ai le corps agile et l'art du Kama
L'étalon fragile en deviendrait tout dur
Je ferais même damner le dalaï-lama
S'il apercevait "l'entre" de mon envergure.
Qui croit me posséder est bien idiot,
Ses cris de joie ne sont point le hasard,
J'apprends au-dessus d'autres, moins sots,
Parfois vieillards mais grands gaillards.
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Amour, Autre, Déclaration
DE LA FOUDRE A LA GRACE (poème par Guy)
25 avril 2012 at 14 h 30 min 0

Tel un geyser sorti des abysses de mon âme ;
Le sauvage courant d'un fond déliant ses lames ;
L'étincelle magique qui met le feu aux poudres ;
Me frappas-tu d'un puissant coup de foudre.

Tel, que je compris trop tard ton art du coup
Jusqu'à  te laisser me passer et tirer la corde au cou,
Tes douces mains montrant la voie des coups aux poings,
Disputant mon corps aux soins perdus de tes câlins.

Tels ces coups de rein qui affolaient mes entrailles,
Quand je perdais pied à  prendre mon pied ;
Et tes coups de pieds qui me lacéraient d'entailles
Gravant dans ma chair les bleus de nos batailles ,

Tels, que tu avais réussi ton coup de maître ;
A noyer ma dignité sous les flots de ma terreur
Et l'innocence des enfants dans les crues de mes pleurs ;
Ne m'offrant d'autre choix qu'auprès d'eux, au prix de ta présence , être

Et recevoir encore ces fleurs arrosées de tes regrets ;
Commes celles avec lesquelles, de ne plus me battre tu me promettais ;
Oh mon amour, je sais que tu tiendras parole désormais
Hier, dans le creux de tes mains, j'ai trouvé le coup de grâce.
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Autre, Société
LES LARMES DE CES ENFANTS (poème par Marshall)
18 avril 2012 at 10 h 43 min 0

Chaque cri d'enfant innocent
Qui gît dans un bain de sang
A cause de ces sales guerres
Qui pullulent sur cette terre

Est une éternelle imprécation
Qui fait de l'espoir une illusion.
Le cri aphone de ces cœurs candides
Est pour l'humanité un beau suicide.

Quand un seul de ces enfants pleure
Au-dedans de son âme sans lueur,
L'amour perd de son entrain
Et la vie s'égare sur ses chemins.
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Amour, Autre, Déception
REDÉCOUVRIR (poème par Stéphane)
18 avril 2012 at 10 h 40 min 0
J'ai redécouvert les nuits blanches
Ces longs moments plongés dans le noir
Les yeux au plafond à  compter les planches
Ou à  voyager dans les lumières de sa mémoire.

J'ai redécouvert ces heures d'incertitude
Intensifiées par cette nouvelle solitude
Une minute loin l'un de l'autre est une éternité
Et je semble être le seul à  en être visité.

J'ai redécouvert ces douleurs dans la poitrine,
Celles qu'on a tant demandées et souhaitées
Car elles font revivre et assènent cette vérité:
L'amour est une petite rose aux grosses épines.

J'ai redécouvert ces sommeils de courtes durées
Qui vous surprennent aux aurores matinales
Quand le lever du soleil peut être admiré
Et qui s'achèvent avec le coq et son récital.

J'ai redécouvert les réveils difficiles
Après une nuit remplie de battements de cils
Cadencés par le flot interminable de questions
Sans réponses, sans paix, sans elle, sans décisions.

J'ai redécouvert un organe, le coeur
Qui bat. Utile pour vivre et avoir mal
Donne le souffle, essouffle et est vital
Pour arroser ses journées de pleurs.

J'ai redécouvert un sentiment, l'amour.
Cette chose qui vous garde les yeux ouverts,
La porte fermée et parfois le corps découvert
Le coeur blessé, l'âme écorchée, la volonté détruite,
La sensibilité exposée et la résistance réduite,
J'ai redécouvert l'amour, la douleur et leur cour.

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Autre, Cote divoire, Société
ONZE (poème par Stéphane)
11 avril 2012 at 10 h 18 min 0

C'est le jour de la chute d'un règne
Celui, disent-ils, du déclin d'une teigne.
Cet autre dictateur, comme ils le dépeignent
Mais c'est aussi le jour de la montée d'un autre règne.

C'est le jour où l'on célèbre la démocratie
Celle qui s'était perdue aux années deux mille
Et non après comme leur enseigne l'oubli

C'est le jour où naissent de nouveaux espoirs
Dans l'ivresse euphorique d'une certaine victoire
Sur fond de promesse d'une grande Côte d'Ivoire
Et c'est le jour où VIVRE EN PAIX est notre seul espoir.
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Autre
PETITE FLEUR (poème par Ghost)
11 avril 2012 at 8 h 30 min 0

Laisse nous apprendre à  te reconnaître
Parmi une centaine, un millier
Que te retrouver soit si belle découverte
Que l'on prendrait plaisir à  t'oublier.

Laisse le vent nous mener à  toi
En transportant en ses bras un peu de toi
Que sa douceur invisible soit un témoin
De ta présence là  bas, même si loin.

Laisse nous te poursuivre dans les champs
A la recherche de tes pétales roses et blancs
Les yeux fermés, on les verrait à  leur odeur
Car elle sent le bonheur, la plus petite des fleurs.
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Autre, Cote divoire, Société
MON CHOIX (poème par Guy)
11 avril 2012 at 8 h 30 min 0

On m'a dit que le pouvoir se trouvait dans l'isoloir ;
Et que d'une croix, je marquerai l'histoire ;
Mais les bulletins servirent de munitions pour me tuer,
Car, m'a-t-on dit, mon choix devait être respecté.

On m'a dit que mon choix avait échoué à  me protéger,
Et que le ciel se gagnait à  coups de sang et d'artillerie;
Mais mes greniers et mes réservoirs se sont vidés,
Car, m'a-t-on dit, mon choix devait être respecté,

On m'a dit que le Guide avait perdu la boussole,
Et que le moment était venu de prendre le contrôle ;
C'est finalement l'unité nationale qui s'étiole
Car, m'a-t-on dit, mon choix devait être respecté,

On m'a dit que ma sueur servait aux amplettes,
Des botillons de luxe à  de la musique sur Internet ;
Mais c'est un échange de roquettes qui me sifflent sur la tête;
Car, m'a-t-on dit, mon choix doit être respecté,

Mais à  courir le premier crever dans les rues,
Et partager mes points de vue à  de parfaits inconnus,
C'est bien respecter mon choix, comme ils ont dit ;
Car, me suis-je dit, je ferai celui qui n'a rien compris,
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