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abadajones

Autre
LE RIMAILLEUR (poème par R.E.B.E.L)
21 novembre 2011 at 14 h 17 min 0
Une rime à  la fois, trois vers dit avec la force de la foi
Pour devenir roi quand d'encre il s'est taché les doigts,
Voilà  comment le cancre devient grand, s'il croit
Que le talent avec l'exercice et le temps s'accroît.

-Mon égo au haut niveau, pas de petits poteaux
Quand je n'écris pas je parle trop ou je fais le beau,
La critique se prend un bleu et flippe en sanglot
Car ma tête enfle plus vite que mon cerveau.

-Molo petit, prend le temps d'écrire sans bruit
-Dégage vieux nase et vient pas péter au paradis
Les gens ici aiment la rage avec laquelle j'écris,
Mon modèle jadis, aujourd'hui, tu es tout pourri .

Mais à  force de glander j'en ai oublié de publier
Et le public, fait de traitres, n'a même pas remarqué,
Lâchons un texte engagé et si cela n'est pas assez,
Si personne ne commente, la page va se tourner.

Sur la rime habile du rimailleur isolent de classe,
L'artiste de génie qui ne devait rien à  la grâce
L'éphéméride qui s'éclipse pour laisser la place
À une plume adulée qui bientôt suivra ses traces...
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Autre, Déception
SOUVENIR DE JOIE (poème par Le Messager Zakousky)
16 novembre 2011 at 11 h 06 min 0

Je me souviens ces moments là 
Où mon cœur guidait tous mes pas
Le temps où je ne pouvais plus
Avec une autre je ne voulais plus

Près de toi j'étais bien
Contre toi j'étais roi
Leurs pensées n'étaient rien
Devant tant de joie.

Tu pouvais tout faire
Je savais me taire
Mon cœur dirigeait mon être
Je reste mon seul maître.

Mes souvenirs me rappellent encore
Le parfum de ton image
Et ce qui est sur cette page
Me permet de te décrire tes torts.

visitez le blog de l'auteur: http://blog-poesies.blogspot.com
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Autre
PLUS JAMAIS SAGE (poème par Bee)
16 novembre 2011 at 11 h 05 min 0
Ma bouche reste close
Pourtant pleine elle est de proses
Mes lèvres blafardes au lieu de rose
Atrophiées par une trop longue pause.

Relais de cette bouche à  tort bée,
Ma plume est devenue un moulin
Pour ces paroles qui pleurent leur chagrin
D'avoir perdu les ailes de leurs lyriques envolées.

Ces vers se font cure
Exorciste de ce mal qui dure
Ils libèrent de ces terribles maux
Enfermés dans la prison de mes mots

Mon âme de poète est noire
Comme l'encre asséchée de mon écritoire
Qui parcourt et macule la blancheur de ma page
Et y dépose trois mots  Â« plus jamais sage »,

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Amour, Autre, Déception
POÉTE DE MISÉRE (poème par L.)
16 novembre 2011 at 10 h 51 min 0

Quand il est amoureux, le poète, ce sot
S'affale sur une feuille et la couvre de sanglots,
Qui prennent les traits de jolis mots émus
Puis d'obscurs pamphlets aigris et déçus.

Qu'il est triste cet artiste condamné au soliste
Avec ses grands vers vides, esseulé sur la piste
À regarder ces goujats torturer les pavillons de celle
Que la ville à  cœur joie tripote et qu'il croit pucelle.

Ce simple d'esprit vit dans un monde parallèle
Qui n'est compris que des seuls doctorants
Et de pauvres apprenants non consentants

Qui trouve le bonheur dans les honneurs des notes
Couvrant leur haine du style à  Prevert, amer
Quand il trébuche sur une ode qui jamais ne sert...
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Autre
PHILIOS ET CUPIDON (poème par Guy)
16 novembre 2011 at 10 h 46 min 0
Ils sont de ces cartes tombées en désuétude,
De ces répères inpuissants à  éviter la dérive;
Vers un piège érotique dont l'âme reste captive,
Ces autels de l'amitié dont nous avions la tendre habitude.

Quel fou je fus d'attiser la jalousie des dieux !
Notre alchimie ne pouvait qu'être accouché d'un Philios furieux,
Plus que jamais décidé à  mieux règner par la division;
Te gardant pour lui; et me livrant à  la perfidie de cupidon

M'affublant du rôle de l'immaculé ami à  tes mots perché,
Et de l'immonde amant, dans le secret d'une conscience désespérée ,
D'un jour, être libre de te donner un amour éperdu ;

Car c'est là  la peine perpétuelle pour préserver notre alliance,
Livrer mon cœur à  une errance sans fin au monde du silence
Vu que ce qui n'a pas vécu, ne peut mourir non plus,
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Autre
L’INFIDÉLE (poème par Max Tan)
8 novembre 2011 at 19 h 37 min 0

Penchée sur le bord de mon coeur,
Veille une femme toute seule.
Son ombre recouvre toutes mes peurs
Et son sourire éclaire ma triste gueule.

J'ai cédé à  cette douce fée
Et quitté ma reclusion prestement
Espérant apprivoiser cet autre coeur esseulé
Et faire mourir ensemble nos tristes instants

Son coeur n'était cependant pas mien
Elle le partageait entre moi et un adversaire
Un triste personnage sans charme, ni bien;
Un misérable que je dus nommer : PERE!
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Amour, Autre, Déclaration
AU REVOIR, ADIEU (poème par Laskazas)
8 novembre 2011 at 18 h 47 min 0

Il est bien paresseux ce destin, le flemmard,
Il prend son temps, pour provoquer ce hasard,
L'instant qui vous fera voir ce regard, ce charme...
Un petit rien, qui de votre vie causera, le drame.

La voilà , comme vous l'avez maintes fois rêvée,
Au détour d'une rue choisie par dame providence
Démarche gracieuse, majestueuse dans l'élégance,
Captivant le moindre œil vivant, du ciel au pavé.

Ses rires sont un piège, vous serez pris,
Surpris qu'ils vous assiègent, vous serez épris.
Ces éclats sont sans fin, d'une rare chaleur,
Ces écrins sont si fins, d'une rare blancheur...

Et elle acceptera l'audace de votre baiser
Se laissera même emmener sous vos draps
Le temps d'une nuit, l'Amour, vous apprendra
Avant de disparaitre, vous laissant médusé.

Le drame fait ses emplettes sur nos avenues
La rivière dans vos yeux n'y changera rien
Les fatalistes vous diront que c'est le destin
Elle est partie... juste comme elle est venue...
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Actu, Autre, Société
AU NOM DE… (poème par Bee)
8 novembre 2011 at 18 h 33 min 0
Le croissant a repris ses droits à  Tunis
Et la victoire fait perdre des lettres à  l'hebdo
De Charlie qui revêt la Burka et devient charia.

Humour caricature et liberté de presse
Accouchent d'un dessin qui fait mouche
Tous les saints, oui mais Mahomet pas touche

La mine de l'hebdo de Charlie a fait la maligne
Elle est frappée par la fureur divine
Cachée derrière des sarouels et des amines.

La charia châtie quiconque se moque
De l'envoyé d'Allah, non d'Allah, au nom d'Allah
Bien malin qui quelque chose y comprendra.
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Actu, Autre, Cote divoire, Société
BACHELIER VS BACRà”MAN (poème par Hampath)
8 novembre 2011 at 18 h 23 min 0
Tu as mis ta gamme sur nous dè, mon Vieux mogô
Parce qu'on a fait FESCI un peu là , tu veux nous gbôlô
Il faut sciencer en pro kôrô, nous on veut schooler
Vacances est doux mais c'est pas dans au thé on va rester.

C'est vrai que la cité avait besoin d'un coup de balai
Mais depuis là  aussi c'est herbe seulement que tu déblaies,
J'ai grouillé pour avoir BAC pour lutter baca du grando
Quand c'est fini, tout le monde fonce au jeu-vidéo!

Ce qui est sûr c'est que tu frappes sans trop dindin :
Assez d'uniformes dans la ville on dirait au félicia
Chacun ouvrait sa boutique selon ses petits moyens,
Quand c'est moi qui paye le prof, qui a coeur de me gbra?

Les chocos pensaient échapper, mais là  encore c'est blô !
Celui qui est fâché il n'a qu'à  aller à  Yamoussoukro,
On dit il n'y a pas école vous pensez que c'est un son
Genre c'est moi seul je vais rester petit vagabond.

Et puis il faut damer même, l'année là  est déjà  terminée
Ceux qui ont échous sont sereins, aucun n'a pleuré
Ils sont sûr de me rattraper comme souris avec bagage:
Je cours en vain sur le toit d'une cabane à  cinq étages...
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Autre, Société
GIGOLO (poème par P.A)
2 novembre 2011 at 14 h 29 min 0

Je mangerai ta chair jusqu'aux os
Et tu n'auras plus que la peau sur les os

Ma seconde chance
Ta jeunesse est fontaine de jouvence
À ma vieillesse qu'elle abreuve à  outrance.

Ni charme ni mots,
J'aligne quelques billets en trop
Et ton corps s'adonne à  moi plus kil n'en faut

Le jour tu préfères de honte te tenir loin
Mais comme hier soir, aujourd'hui tu me reviens
Et encore une fois, tu es de nouveau mien

Aussi longtemps que me permettra mon porte-monnaie
Mon gigolo
Mon gogo
Dans mon lit, oublies ton égo, car tu n'es plus que mon laquais

Ma marionnette de plaisir
Ma richesse te fait languir
Alors je m'amuse à  te voir souffrir
À me faire croire que tu me désires.
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