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CONDAMNÉ A MORT (poème par P.A)
20 octobre 2010 at 0 h 16 min 0
Les derniers mots d'un condamné à  mort rapporté par notre blogueuse P.A. Vous aussi, soyez des reporters poétiques en soumettant vos textes à  desmotsdesimages@gmail.com

Dans quelques heures,
L'heure de ma mort
Je veux faire pénitence
Dieu, j'implore ta clémence.

J'ai perverti l'innocence
J'ai défié le créateur
Oté la vie dont il est générateur
C'est une juste sentence.

Pourrais-t-on me pardonner
D'avoir, leur espérance de vie, abrégé?
Je suis le contrepied de la sainteté,
Le pire renégat de la société.

Veuves et orphelins,
Seulement par ma main,
Se comptent par millier
Je suis un insensé
Je suppôt du malin.

Je souhaite disparaître
Je ne serais d'aucun le regretté
Je suis judas le traître
De tous et moi le mal aimé

Amputer du monde la souffrance
Le soulager de mon absence
Me libérer de ma présence
Rendre à  l'humanité sa décence
C'est bientôt l'heure de ma sentence

Pour ma défense des mots maladroits
Aucune justification pour méchanceté si notoire
Délivrer le monde de futurs moi
Appliquer du talion la loi

C'est le moment
Mon cœur cavale frénétiquement
Le temps mon pire ennemi
Je serais mort ce midi
Je suis condamné à  mort

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Autre
SOS! JE SUIS EN PANNE (poème par The Unknown)
6 octobre 2010 at 4 h 31 min 0
The Unknown... blogueur ou blogueuse? Le mystère sur le personnage reste entier mais ce poème lève le mystère sur le syndrome de la page blanche. Qu'attendez-vous pour partager vos points de vue? Soumettez votre texte à  desmotsdesimages@gmail.com

Je suis en panne d'inspiration
A quoi me servez vous donc ?
Phalanges et métacarpes
Inutiles ouvrières
Qui me plongez dans les vapes
Du désespoir et de la colère.

Je suis en panne d'inspiration
A quoi me servez vous donc ?
Globes lumineux et curieux
N'êtes-vous plus avides
D'images et de faits hasardeux
Pauvres idiots livides
Réduits à  de vaines contemplations.

Je suis en panne d'inspiration
A quoi me servez vous donc ?
Embrasures jumelles sur mon être
Privez moi donc d'oxygène
Puisque vous m'abandonnez
A l'aridité créative

Je suis en panne d'inspiration
A quoi me servez vous donc ?
Tunnels rebelles et ingrats
Devenus d'infidèles serviteurs
La gangrène de la paresse
A cimenté vos cloisons
Et tari le puits des bruits

Je sui en panne d'inspiration
A quoi me servez vous donc ?
Nul doute, cet amas de nerfs
Est rentré ce jour en grève
Sans même un préavis
Les neurones ont déserté le standard
Et font le pied de grue
Les connecteurs ont fermé les gares
Et ont envahi la rue.

SOS ! Je suis en panne!
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Autre
VIVRE OU MOURIR (poème par Pascal)
6 octobre 2010 at 4 h 24 min 0
Redécouvrez Pascal, un blogueur, dans un texte plein de questionnement. Vous aussi, partagez avec nous vos textes en les soumettant à  desmotsdesimages@gmail.com

Mourir heureux ou vivre malheureux?
Me faudrait-il, pour y répondre, être dieu?
Ou suffirait-il de lever la tête vers les cieux
Pour qu'en cet instant ô combien odieux
Je sois contraint de voir demain de mes yeux?

Mourir heureux ou vivre malheureux?
Lorsque vous, parents des plus incestueux
Avez fait le choix en ces tristes et froids lieux
De m'aimer comme la prunelle de vos yeux
Sans même demander s'il en était de mes voeux.

Mourir heureux ou vivre malheureux?
Lorsque conscient de ce moment délicieux
Mais n'ayant pour horizon qu'un ciel nuageux
Je sois contraint de mener ce combat fastidieux
Sans en connaître les moindres enjeux.

Mourir heureux ou vivre malheureux?
Lorsque juste après avoir vu le monde de mes yeux
Il est fait ce pronostic ô combien dangereux
M'obligeant si tôt à  choisir entre enfer et cieux
M'obligeant si tôt à  choisir entre auréole et queue.

Mourir heureux ou vivre malheureux?
Ma foi, ce choix me fait l'effet d'un feu
Et au risque de paraître des plus irreverencieux
Nul ne saurait le prendre, pas même un dieu,
Alors vivre ou mourir, à  quoi rime ce jeu?

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Autre
LE MUST (poème par Incognito)
29 septembre 2010 at 4 h 25 min 0

Voici le milieu de la nuit
Moi, mêlé dans un nuage de blanc
Et tout cet alcool qui nuit
A ma lucidité, très gravement!

J'aime vraiment ce verre
Plein et quand même transparent
Le regard qui voit de travers
Grâce à  son liquide très inspirant.

Autour, les gestes des pantalons
Sont bien onduleux pour certains,
Car le zoropôtô sollicite les talons,
Et donc, pas besoin d'avoir du latin.

Je me découvre alors danseur
Enchainant des pas que j'ignore
"Pouatate", je me fais peur
Dans une démarche en kpangor!

Mes mots ont un parfum de whisky
Dans la nuit, le breuvage requis.
Et j'ai compris pourquoi "vers"
Rime si bien avec "verre"
Car il a été facile pour ces vers
De s'écrire entre deux verres.
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Autre
SI LOIN DE TOI (par Guy)
22 septembre 2010 at 0 h 03 min 0

L'envoûtant parfum que tu exhales me hante;
Privé je suis, du plaisir de l'humecter ;
Dans ce lupanard où tu es reine des amantes,
Où tous ces rustres, de toi viennent se délecter.

Comme mes mains souffrent de ne plus te pétrir,
Comme mes doigts sont desséchés, en toi, de ne plus plonger;
Pour t'étreindre jusqu'à  ce que tu  libères, excitée,
Cet effluve ébène, dont toi seule à  le secret,

Ma langue est triste de ce souvenir insaisissable,
Forçant pour savourer un brin de ce goût ineffable;
Que tu sois naturelle, ou arbore d'affriolants accessoires
Le plaisir de nos embrassades illumine ma mémoire

Et puis, quand venait la fin de nos ébats effarouchés,
Dans ces lieux incongrues, scènes de nos cabrioles endiablés,
Dont le peu d'hygiène justifiait le charme,
Avec délicatesse, tu me portais au royaume de Morphée.

A cette heure, ici, je suis seul, dans le froid;
Pendant que, à  chaque coin de rue, au premier venus tu es là -bas;
Ici, elles s'appliquent toutes à  m'offrir leur charmes;
Mais rien ne peut te remplacer, toi ma cuvette de garba.
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Autre
LA VOLEUSE DE SOURIRES (par JPG)
15 septembre 2010 at 0 h 28 min 0
Un blogueur qui partage avec nous sa passion des mots et des images... découvrez JPG. Participez, vous aussi, à  la vie du blog en soumettant votre texte à : desmotsdesimages@gmail.com


Il est une grande dame,
Qui s'en va tous les matins,
Dans les villes et sur les champs,
à”tant aux âmes,
Un bien précieux dont elles ne veulent s'encombrer.

Celui de l'époux au réveil
Où de l'amant d'une nuit.
Du fils qui part,
Ou du contremaître veillant à  l'œuvre.

Celui de l'infirmière à  l'impotent
Ou celui qu'on ne verra point sur la face du prêcheur.

Et le soir quand elle fait ses comptes,
De tous ces sourires volés,
De ces instants jamais offerts,
De cette simplicité sans cesse ignorée,

Elle ne peut s'empêcher
Du malheur des Hommes, de rire,
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Autre
LE SUPPLICIE (par L.)
25 août 2010 at 0 h 44 min 0


Vous revoilà , noble bourreau.
Je m'ennuyais à  peine de vos sanglots
Vos chaudes mains malicieuses
Qui se hasardent sur ma peau,
Ravivent, de ma belle, le souvenir.

Vous êtes bien curieuse,
Je crains que vous n'en soyez malheureuse
Car d'Elle, je ne vous dirai rien, c'est sûr.
Ma belle est une cerise mystérieuse
Ce n'est que pour Elle que j'ose écrire.

Elle est mon bouclier, mon armure
Mon remède contre la luxure
L'espoir sans lequel je me perds
Et la plus gracieuse des allures.
Mais ceci est trop plat pour la décrire !

Alors je n'en dirai rien, pas même en vers.
Rallez, insistez, suppliez ou menacez, très chère
Vous n'en saurez pas plus ce soir
Que sur le chronique ulcère
Qui vous ronge à  mourir.

Ni le début, ni les termes de notre histoire.
Je vous laisse dans le noir,
Et comme votre voix ne m'émeut guère
Le mieux serait de vous assoir,
De soupirer lentement et tout relire.

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Autre
PARDONNE-MOI (par Guy)
11 août 2010 at 7 h 18 min 0


Pardonne-moi mon bébé, pardonne-moi mon enfant ;
Je n'ai su me montrer digne d'être parent
Tout ce que je pouvais, je crois l'avoir fait pourtant,
Dans ce monde impitoyable, même l'absolu est insuffisant,

Te donner la vie fut mon exploit le plus grand ;
Tes premiers cris et pleurs, le plus beau des chants ;
Oh mon Dieu, je n'aurais jamais pensé regretté ces instants ;
Car c'est à  la mort que je t'ai conduit finalement,

Te voir grandir, j'en ai été si impatient ;
Mais si j'avais su, j'aurais arrêté le temps ;
Car d'avenir, tu n'en as plus maintenant
Que la folie des hommes, partout la désolation répand,

J'avais entendu comment ils étaient violents ;
Et comment ils exultaient à  répandre le sang.
Comment ils traitaient durement même enfants, à  fortiori grands ;
Comment pouvais-je laisser tes sens à  la rage de ces méchants ?

Dans cette nuit noire, brille la lune au firmament ;
Mais elle est opaque, l'obscurité du cœur de ces gens ;
Dans mes entrailles, insupportable est le déchirement
Moi qui t'ai ouvert les yeux, moi je te les referme définitivement,

Avais-je le choix ? Pouvais-je faire autrement ?
Quand je savais, la souffrance indiscible te ménaçant?
La pitié, aucun d'eux ne la ressent
Tant ils aiment à  plonger les leurs dans le tourment,

Je les ai vu qui arrivaient, gourdins, dards, lames agitant
Et à  côté de leur furie, les abysses semblaient bien plus séduisants;
De partir, mon enfant, pour nous fut venu le moment
Au pied de cette jétée, j'ai perçu l'appel du néant.

La chaleur de ton si beau corps s'en va, je le sens
Tes convulsions baissent en intensité tout doucement
Contre moi je t'ai serré ; mais les forces m'ont quitté à  présent
Aux fonds de ces eaux troubles, nous nous retrouverons, là  où la Faucheuse nous attend,
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