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Autre, Cote divoire, Société
SANS COMMENTAIRE (cri de coeur par Teecya)
23 mars 2011 0


Mon esprit est torturé par tous ses morts.
Mon coeur est rempli d'amertume face à  toutes ses horreurs.
La haine emplit tout un chacun.
La méchanceté est le pain quotidien.
Nous crions "oh Dieu pourquoi nous as tu abandonné?"
Mais posons-nous la question de savoir si cet abandon ne vient pas plutôt de nous?
Oui, nous qui nous disons enfant d'une même patrie
Et pourtant qui n'hesitons pas à  nous detruire.
Nous, père, mère, fils et fille
Qui rejettons la faute sur autrui.
Avons nous vraiment le monopole de la vérité?
Agissons nous pour le bien de TOUS
Ou juste pour nos petits  intérêts personnels?
Un tel crie "chassons les!!!"
Un autre "vengeance!!!"
Le sang versé entache les mains de tous
Oui! nous tous qui nous disons enfant de la patrie
Et qui nous unissons pour détruire notre frère et notre soeur
Nous devons plutôt nous unir pour lutter
Lutter contre ces forces du mal qui nous empêche
De nous reconnaître en tant qu'enfant d'une même nation,
En tant qu'un seul peuple.
Sans distinction de religion, d'ethnie ou de quelconque parti politique.
Oui reconnaissons que tout ce qui arrive est aussi de notre faute.
Si nous reconnaissons nos torts, nous verrons la fin de tout cela.
Mais pas avant...
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Autre, Déception
PRESQUE PARFAITE (poème par Stéphane)
16 mars 2011 0

Elle a dans le visage un de ces charmes rares
Qui captiverait n'importe lequel de vos regards
Et si vous ne savez dire de quoi est faite la beauté,
Vous ne pourriez point définir son intensité.

Ses lèvres sont faites de traits inconnus
Qu'elles soient habillées ou simplement nues.
Sauvages, elles réveilleraient vos désirs inassouvis,
Pour ses baisers, un ange au diable donnerait sa vie.

Sur son corps, se profilent les lignes d'une fée
Onduleuses et précises. Admirablement dessinées.
Son corps porte la plus grande des voluptés
Le souvenir de la magnifique fille qu'elle a enfantée.

Sa voix est le dernier accord d'une symphonie
Une note synchrone qui complète la mélodie
Le son parfait descendu des orgues du paradis
Pour en vos êtres, produire vibrations infinies.

Chaque jour avec elle a un parfum d'inoubliable
Et l'envie d'elle est chaque jour plus insatiable.
Elle entre dans votre vie et vous la fait romancer
Jusqu'à  cette chute douloureuse... car elle est fiancée.
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Autre, Déception
PERMIS D’AIMER (poème par P.A)
16 mars 2011 0

S'il m'était permis de t'aimer
Je te dirais que mon cœur après toi soupire
S'il m'était permis de te l'avouer
Je te dirais que mon corps se fait lit de tes désirs

Imprimer sur la mienne ta peau
La marquer de ton indélébile sceau
Nous échangerions projets et peurs
Ton âme et la mienne seraient des sœurs.

Je veux être seconde et mal aimée
Si cela m'autorise à  être à  tes côtés,
Prête à  vivre dans la clandestinité
Je veux être le motif de tes infidélités.

Etre ton amie et ta mie
Pour partager tes nuits et ta vie
C'est toi ou personne d'autre
Mais tu es celui d'une autre.

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Autre, Déclaration
RENAISSANCE (poème par Laskazas)
16 mars 2011 0

Avant toi, je ne publiais que de sombres vers,
Mes distiques étaient tous pleins d'amertume,
Mon univers était teint de fades et pâles brumes,
Tout y était coup d'éclats, d'éclairs, de tonnerres!

Avant toi, je ne croyais pas aux miracles,
"Carpe Diem", la maxime que je pratiquais,
Épicuriens, hédoniste, j'avoue, je l'étais,
Et j'aurais volontiers pendu tous les oracles!

Puis... tu es sortie de ta lampe magique,
Car je doute que tu sois née d'humains...
Devant toi, je suis redevenu le doux gamin,

Qui s'émerveille d'un regard si pudique...
Avant toi, je traversais la vie
Merci, de m'avoir ramené... à  la vie!
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Autre, Cote divoire
ET ELLE TROUVA DU PÉTROLE (pamphlet par Yanne)
16 mars 2011 0


Elle est prompte et naïve la jeunesse ivoirienne
Préférant manier l'opprobre plutôt que d'espérer bosser pour la Cotivoirienne ;

Elle préfère à  l'appel du politicard se parer de cagoules,
Là  où elle devrait être en train de convertir des Kilojoules,

Plutôt que de rêver d'enfiler le bleu de chauffe du travailleur
Elle préfère s'enivrer pour nourrir l'actionnaire de l'embouteilleur.

De plus en plus très peu bien formée, elle excelle pourtant dans les méfaits
Matières pour lesquelles les diplômes sont surfaits.

Et Devant la mine déconfite de ses aînés,
Elle pense qu'aux lames bien aiguisées, la coupure n'attend point le nombre des années.

Capable pour ses leaders d'aller aveuglement à  l'abordage
Elle met pourtant dans les tâches domestiques, peu de cœur à  l'ouvrage,

Alors que la logique voudrait que face à  l'imposture politique, elle fasse barrage
Elle préfère en son nom ériger moult barrages
Et alors que on ne le lui a pas demandé, en porter le bagage ;
Même si au moment de récolter les dividendes, elle est incluse dans le grand ménage

On a coutume de dire que Sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur
Espérons donc que notre jeunesse se ressaisisse, et qu'enfin un jour, elle vise les hauteurs
Car à  force de continuer à  descendre aussi profondément dans la gadoue sans contrôle
Elle va finir par trouver du pétrole.
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Autre, Déclaration
MA MEILLEURE PREMIÉRE FOIS (poème par Eugenio)
9 mars 2011 0


Quand on cesse de croire au coté chance de la pièce
On en découvre l'autre face avec sa myriade de grâces
Comme de trouver son bonheur, un soir, sur une terrasse,

Comme de poser les yeux sur l'Eve originelle d'Adam.
De cette rencontre je ne me souviens du prétexte officiel
Ni des dialogues, ni de la couleur du ciel.

Car je n'écoutais pas, quand elle parlait, je me perdais
Dans le rythme indolent de ses lèvres, je m'enlisais
Ridicule mais fier de me sentir si vulnérable.

Et quand elle sourit, un éclair me fendît le cœur
Je retins mon souffle mais pas cette perle de sueur
Qui glisse doucement le long de votre échine

Quand vous l'embrassez la première fois,
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Autre
POUR NOS FEMMES…
8 mars 2011 0
Retrouvez notre plus bel hommage à  la femme ici
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Autre, Déclaration
FEMMES DU MONDE (poème par Laskazas)
8 mars 2011 0
Blanches ou Noires, Vous avez la même couleur,
Vous êtes Roses, car Vous êtes rouge d'Amour!
Compréhensives envers tous ces tristes balourds,
Qui se font des guerres pour avoir vos cœurs!

Riches ou Pauvres, vous avez le même trésor,
Cette fontaine de douceur qu'abrite votre corps.
Vous êtes belles, de l'intérieur, plus encore,
Souffrez que ma plume fétide vous déshonore.

Car le Poète vous adore toute autant que vous êtes,
Vous qui donnez à  la Vie, tout son noble sens,
Pour instant de joie contre neuf mois de souffrance.
On referait le monde, sauf Vous: Vous êtes Parfaites!


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Autre, Déclaration
ETRE UNE FEMME (poème par Guy)
8 mars 2011 0


Gauche ou droite, en voilà  un bien grand défi!
Simple en apparence, mais pour beaucoup terrain inconquis
Faut croire qu'à  force, simple, plus rien ne l'est
Quand, une femme, on est,

Forte et fragile, douce et sauvage à  souhait
Si entière dans ses choix, qu'elle sait s'effacer des fois
Timide parfois, mais intense dans toutes ses voies;
Car, une femme, elle est,

Muse du désir, dans un écrin, offrir un plaisir parfait;
Un peu mourir, dans un cri, pourqu'éclose la vie;
Un peu souffrir, pour qu'au bout, soit le succès;
Parce qu'une femme, on est,

Subir  la concupiscence de rustres, par ses formes, médusées
Ou l'indifférence d'un compagnon, par elle, trop usé
Corps, âme et esprit abusés, mais elle se tait
Ainsi, une femme, elle est

Quand vient pour son âme, l'instant d'un bref soulagement,
Peu comprennent comment, elle peut  parler tant;
Son ressentiment, elle l'aurait gardé muet,
Mais, une femme, elle est,

Et si elle est ainsi, déroutante de facéties,
Insaisissable, telles de déchainées flammes,
C'est qu'en elle, délices et caprices de l'amour sont épanouis
Et qu'aimer, c'est être une femme.
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Autre, Déclaration
ERSATZ (poème par Laskazas)
2 mars 2011 0

J'en ai connu qui prétendaient avoir ton esprit,
Hélas, leurs idées étaient d'un mortel ennui!
Mieux que toi, personne ne m'aura donc surpris,
Et si tes paroles sont le jour, les leurs sont la nuit!

J'en ai trouvé comme toi, aux yeux révolvers,
Helas, leurs tirs n'étaient que balles à  blanc!
Les égratignures qu'elles me laissaient, si légères
Que j'en ai eu vraiment marre de faire semblant!

Je suis bien las de tous ces insipides ersatz,
Je te veux avec toute ton originalité et toute ta classe
Car dans mon coeur, pour plus personne il n'y aura de place.

Tu es la seule à  donner émotion à  ma raison
Et la seule à  me causer cet unique frisson,
Pourquoi donc enfermer mes sentiments dans une prison?
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