Gauche ou droite, en voilà un bien grand défi!
Simple en apparence, mais pour beaucoup terrain inconquis
Faut croire qu'à force, simple, plus rien ne l'est
Quand, une femme, on est,
Forte et fragile, douce et sauvage à souhait
Si entière dans ses choix, qu'elle sait s'effacer des fois
Timide parfois, mais intense dans toutes ses voies;
Car, une femme, elle est,
Muse du désir, dans un écrin, offrir un plaisir parfait;
Un peu mourir, dans un cri, pourqu'éclose la vie;
Un peu souffrir, pour qu'au bout, soit le succès;
Parce qu'une femme, on est,
Subir la concupiscence de rustres, par ses formes, médusées
Ou l'indifférence d'un compagnon, par elle, trop usé
Corps, âme et esprit abusés, mais elle se tait
Ainsi, une femme, elle est
Quand vient pour son âme, l'instant d'un bref soulagement,
Peu comprennent comment, elle peut parler tant;
Son ressentiment, elle l'aurait gardé muet,
Mais, une femme, elle est,
Et si elle est ainsi, déroutante de facéties,
Insaisissable, telles de déchainées flammes,
C'est qu'en elle, délices et caprices de l'amour sont épanouis
Et qu'aimer, c'est être une femme.