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Autre

Autre
IN MEMORIAM (poème de NoOne)
7 janvier 2015 at 13 h 02 min 0
C'est maintenant l'heure; celle qu'ils attendaient
Aux urgences, sur le spartiate électrocardiogramme
La fameuse ligne inerte, griotte de mort, le confirmait
Tu es partie pour toujours, loin de tout vacarme.

Entends-les clamer leur joie, faire culte de ta mort
Ces croque-morts qui se réjouissent de ton départ
Eux qui jadis, ont célébré ta venue et chanté si fort
La joie et l'espoir que tu portais. Était-ce un canular?

Ils se tournent vers une autre, comme chaque fois
Ils placent en elle leurs espoirs, formulent des vœux
Ces infidèles oublient que de leurs destins, ils sont rois
Et me voilà , tout seul, à  faire ton deuil; tout malheureux.

Tu étais précieuse. Pourquoi devions-nous passer à  2015?
A toi nous étions habitués, nous aurions même eu deux Noà«l
Nous aurions su t'aimer plus fort que nous n'aimerions 2015
Mais hélas! Adieu 2014 ; et que de toi, en bien, tous se rappellent.
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Autre
MES VOEUX (poème par Laskazas)
7 janvier 2015 at 6 h 54 min 0
Il est ainsi, le temps passe sans jamais s'arrêter,
Mais vous voulez lui trouver début et fin.
Pour quelles raisons? Je n'en sait rien
Je vis chaque instant comme le dernier.

Il existe, paraît-il un jour de l'an,
-Comme si les autres ne lui appartenaient pas-
Où vous vous devez d'être joyeux et contents,
Car bien sûr les autres jours, vous n'y avez pas droit.

En ce jour béni de l'an, je vous dois des vœux,
C'est de coutume, il faut bien s'y résoudre,
Ou passer pour un paria, un vil orgueilleux
Qui avec les autres n'a absolument rien à  foutre

Je serais franc, je ne vous souhaite rien!
Que valent des vœux même pieux en enfer
Longévité à  qui souffre d'un incurable cancer?
Soyez rassurés, je ne vous veux que du bien.
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Autre, Société
BONNE ANNÉE L’ARGENT (poème par Stéphane)
7 janvier 2015 at 6 h 06 min 0
Mince! Quel malheur m'en prit
De croiser son chemin aujourd'hui?
C'est pourtant le nouvel an
Mon coeur devrait être rempli de bons sentiments?

Le voilà  qui s'approche d'encore plus belle
Son pas est pressé, comment me faire la belle?
Et son seul sourire qui peuple son visage!
Quelle échappée puis-je tenter dans les parages?

Encore mince! il est trop tard, faisons l'hypocrite
Exhibons cette face toute de fausse joie enduite
"Booooonne Annééééeee!" Je te souhaite santé
Longévité, prospérité... en somme tous les bon-Té".*

Amen! repondit-il. Je te souhaite tout autant
Mais dis moi... "Et mon bonne année l'argent"?**


(*) Expression ivoirienne pour souhaiter les voeux. Tous les mots positifs rimant en "Té" sont appelés les bons Té.
(**) usage en Côte d'Ivoire pour demander à  son interlocuteur de marquer ses voeux par un don.
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Autre, Société
DAMNÉE ANNÉE (poème par Eugenio)
7 janvier 2015 at 5 h 09 min 0
À vos besaces ! À vos grands mots
Vos discours vils, vides, faux :
Voici le vieux vent du nouvel an
Et ses gamins de joie trépignant.

Voici les gais éternels s'enivrant
De leur sourire niais se parant ,
Avec eux les gloutons bouchant les creux
Tel l'engraissé porc que l'on veut délicieux .

Et puis, le pire du diable tirant toujours la queue
Voici la bise, les vœux et la bonne année !
Supplice long comme Janvier dès son jour premier

Où chacun, sans attendre de voir une étoile filer
Pourra aisément à  la prière vaine s'essayer
Par une formule plus abjecte que l'année d'avant.
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Autre
BONNE ANNÉE
2 janvier 2015 at 5 h 05 min 0
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Autre, Société
LE SOT BARBU (poème par Eugenio)
24 décembre 2014 at 5 h 38 min 0
Père Noà«l :
Débile à  bedaine et à  sangle
Par la cheminée s'invitant
Quand à  dessein la porte est fermée,
Manquant de se rompre le cou
Et d'empuantir le cendrier
Finissant enrhumé ou borgne
Pour poser un paquet bon marché.


Poète sans muse :
Mendiant hésitant à  baiser
Une joue aux lèvres trop serrées,
Plus sérieux qu'un grand enfant
Manquant de se rompre le cou
Ou de boiter sans béquilles ni rennes
Pour une cerise posée sur un faîte,
Une femme qui ne voit que le bouffon.


Quand de vers il sera las,
Gras et déjà  jusqu'aux bras
Barbu
Contre une coiffe d'un rouge mat
Sa grise plume il troquera.
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Autre
UN GRAND RIEN (poème par Eugenio)
10 décembre 2014 at 6 h 15 min 0
Et si chaque souffle était à  rendre
S'il fallait en justifier le prochain
Quitte à  s'étouffer à  l'air libre,
Prendrais-je plus de place pour moi ?

Ce petit rien plus grand que tout,
De ceux qui vont et qui viennent
Qui passent, trépassent
Taches futiles
Traces furtives dans le vent
Le temps d'une histoire d'homme.

Ce petit rien semblable à  tous
De ceux qui s'imaginent à  couvert
Qui parlent fort d'avenir
Tapent des mains
Trament en se projetant au loin,
Leader auto-motivé riant du temps.

Et si demain n'était que leurre,
Si dans une heure l'on meurt
Que feraient les vers de mes vers
Pour qui brillerait tout votre or ?
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Amour, Autre, Déception, Société
L’AMOUR EST VIOLENT (poème par Stéphane)
10 décembre 2014 at 5 h 26 min 0
Je vous aimerai à  coup de gifles et de cris
Vous écrirai mon désir dans la paume de mes mains,
Non sur de belles pages ou autres manuscrits
Mais bien avec les stries sur votre visage meurtri.

Et si par chance, vous voyez le soleil demain
Je vous éblouirai aussi de maux et d'injures
Après vous avoir, de ma brutalité charnelle, rendue impure
Et vous avoir couverte de roses épines et de blessures.

Malgré tout. Je sais que vous m'aimerez encore
Peut-être plus fort? Car pour nos rares instants de rire
Vous justifiez vos bleus par de simples désaccords.

Notre union est scellée pour le meilleur, surtout le pire
Alors revenez! Que je vous aime à  coups de poings
Jusqu'au jour où je mette, à  votre vie donc notre amour, un point.
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Actu, Autre, Société
COMPTE A REBOURS (actu et poésie de Stéphane)
3 décembre 2014 at 15 h 34 min 0
Ils font bien rire tous ceux qui ont été surpris
Par l'UMP redonnant pouvoir au bon vieux Sarkozy.
Tic! Tac! Tic! Tac! résonne patiemment la montre
A l'indolent, l'on semble préférer l'ancien monstre.

Et pour qui, en France, souffre tant d'aphonie,
Au tout dernier et grand sommet de la Francophonie
Ses homologues africains ont bien entendu sa voix,
Quand il critiquait leur compréhension de la loi.

Alors, les pauvres, offusqués, se sont insurgés
"Nous n'accepterons pas de leçons de l'extérieur"
Disent-ils, l'un en leader, le reste en coeur
Oubliant ces années où ils en étaient les protégés;

Car aujourd'hui, il est de bon ton de réclamer son droit
En Côte d'Ivoire, cela a été compris d'ex-combattants
Au Burkina, le peuple manipulé a exercé son pouvoir
Et au Bénin, Boni Yayi très futé, est rentré dans les rangs,

Obligé par la constitution à  qui il voulait tordre le cou
Et apprenant de Blaise à  qui l'on a déjà   fait le coup;
Au nom de la démocratie!!! Parlez en à  Obama
Qui affronte une armée de républicains au Sénat

Et une autre armée de nègres à  Ferguson
Qui scandent dans les rues "They Killed our son".
Oui! Ils ravivent la flamme du vieux cliché raciste.
Mais garder ce meurtre impuni est encore plus triste.

Ce monde va très mal mais on le savait depuis
Trouvons vite l'Olivia Pope de la vraie vie
Ou au pire, Saloni! Ne perdons plus une seconde
Boko Haram a l'intention de faire exploser le monde.
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Amour, Autre
LA MINUTE D’APRÉS (poème par NoOne)
3 décembre 2014 at 11 h 12 min 0
Une brise fraîche sur nos peaux échaudées
Mon souffle chaud; ses ardeurs tempérées
Ma respiration saccadée ; sa nudité dévoilée
Nos corps enlacés. Qui, le premier, dira mot?

Caressés par la fatigue, bercés par le silence
L'heure d'avant, dans nos corps, encore se ressent
Et nos calories brûlées dans le feu du désir
Sur nous, répandent des cendres de gêne

Le temps d'une heure, se sont échappés
De nos lèvres entrouvertes ou mordillées
Râles, soupirs, cris, et autres interjections
Pourtant, nous voici à  présent sans voix

Le désir, dans un simple regard échangé,
De nous, s'était rendu l'impitoyable maître
Nous dictant sa loi sans nul besoin de fouet
Mais avec l'énergie d'une bombe à  neutrons

Ou était-ce l'effet de l'alcool, de la musique
De la chaleur dégagée par tous ces corps
Endiablés, sur la piste de cette discothèque
Où tous se révélaient, vrais australopithèques

Ainsi, vers elle, je me suis lentement dirigé
Alors qu'à  ses lèvres, la vodka, elle a portée
Se donnant du courage pour se retourner
Et sans mot, me faire victime d'un brûlant baiser

Caresses, suçons, mâchouilles, griffures,
Et nos vêtements qui se faisaient absents
Et cette porte que du plat d'un pied j'ouvris
Et ce lit, témoin de notre fusion passionnelle

S'en vint alors la minute ; celle après l'apothéose
Celle, aussi longue que l'heure qui l'a précédée
Interminable tel l'infini vers lequel elle se dirigeait
Portant en elle ce mélange de bonheur et de regrets

En cette minute, qui donc, le premier, dira mot ?
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