X

Autre

Amour, Autre, Déception
UNE AUTRE SAISON (poème par P.A)
19 juin 2013 at 7 h 25 min 0
A la recherche de celle que tu as laissée
Sans un avis, sans une pensée, le coeur à  panser
Je ne retrouve nulle part en moi celle qui t'as attendu délitée
Alors que sans sourciller tes talons se sont retournés.

Le temps a marché de son pas le plus lent puis en cadence
Au rythme de ma guérison jusqu'à  sortir sa frénétique danse,
Ne reviens pas la douleur de ton depart est surranée
J'ai eu le coeur brisé mais j'ai survécu de t'avoir aimé.

Je refuse d'être à  nouveau reine à  toi roi, mais simple gueuse,
Celle dont on loue le banal et dont on dit l'âme creuse
Pour qui on a peu d'égards, qui n'attire l'oeil d'aucun soupirant
A langue habile de miel et de fiel habile à  créer le tourment.

Tu es maintenant enlacé par la tendresse de la douleur
Alors que je t'avais proposé l'arc-en-ciel et ses couleurs
Mais tu as decidé de partir, l'oeil vide de compassion
Ne reviens pas, je t'aimais mais mon coeur a changé de saison.
CONTINUE READING ...
Amour, Autre, Déclaration
OBSESSION (poème par Laskazas)
19 juin 2013 at 6 h 29 min 0
Cercle infernal,
Je tourne en rond,
L'antre du démon.
Infinie spirale...

Loin du repaire,
Loin de vous,
Loin de tout,
Loin du repère...

Je marche, obstiné
Plume en main,
Poèmes, parchemins
Je poursuis destinée...

Elle, têtue, rebelle
Moi, soumis, indolent
Moi, gamin, inconscient
Elle, belle, éternelle...
CONTINUE READING ...
Amour, Autre, Déception
LA DÉCISION (poème par P.A)
12 juin 2013 at 12 h 58 min 0
Puis tu as décidé de partir,
Un soir comme les autres, d'un jour à  l'autre,
Notre histoire n'était desormais plus notre,
Fin de raison pour qui aime quand il fait sombre,
Le regard d'autrui est la lumiere qui fait ombre

Puis tu as décidé de partir,
D'une idylle qui appartient au présent du passé.
Depuis qu'entre deux baisers judas s'est invité,
Si l'égo cache sa peine derrière son outrecuidance,
Par pudeur la souffrance sait pleurer en silence.

Puis tu as décidé de partir,
Le verbe ferme et désinvolte, les rétines elles plus félonnes
Elles, confiant ce que tes lèvres gardent en secret de nones
"La verve sur voile un geste fébrile, un coeur qui hésite"...
"Sous le calme apparent couve l'exploit de celui qui resiste"

Puis tu as décidé de partir.
Tu es parti de ce monde merveilleux peuple que de nous deux
Et depuis... je suis orpheline de mes jours heureux.
CONTINUE READING ...
Autre
JOUER A PIRE OU FARCE (poème par Eugenio)
12 juin 2013 at 11 h 07 min 0

C'est se moquer du niais pour que le niais vous adule
Vu que l'histoire n'est qu'une horloge sans pendules 
Où les mêmes gens naissent, trahissent,meurent
Sans jamais trouver bons remèdes à  leurs erreurs

Sans que le mythomane ne guérisse de son mensonge.
Car personne n'est rendu pure passé le coup d'éponge
Et qui a mâché des fables pour une masse d'attardés
Fera autant opposant,président ou à  la nationale assemblée.

Moi, j'ai jeté trop de dés dans l'urne espérant en tirer le super-héros
Avalé une harouelle de promesses faites de mots nouveaux 
Pour voir les sigles seuls changer sans méthodes à  l'avenant.

Depuis, j'exècre votre politie* et ses acteurs et ses camps 
Et ses gentils pires que leurs pires ennemis déclarés méchants
Face farce du même démon séduisant jusqu'à  la fin du scrutin.

*Politie : s.f. Société et gouvernement (terme tombé en désuétude)
CONTINUE READING ...
Amour, Autre, Déception
LA PERLE (poème par P.A)
5 juin 2013 at 7 h 00 min 0
Tu es de ceux dont le cœur se souvient,
L'inconnu au hasard du gré insidieux du destin,
Devenu mon essentiel mon unique et ultime envie.

Tu es de ceux dont le depart provoque la misère,
Je le sais car depuis toi je suis aussi haut que parterre,
Mon cœur en bris de s'être fragilisé comme le verre,
Quand le mistral souffle à  s'epoumoner d'été comme d'hiver.

Tu es de ceux dont on aime tout, les défauts et le reste,
De la douceur maladroite aux travers des gestes,
Du regard perdu entre désir et pudeur au sourire,
De la candeur des actes au charme incommode des rires.

Tu es de ceux qu'on n'oublie sans doute jamais,
Ni les mots, ni les caresses, ni les baisers, mais...
Si les mauvais jours rendent les bons encore meilleurs
Un jour, je saurai mieux apprécier d'être près de toi et nulle part ailleurs.
CONTINUE READING ...
Autre
LE CHàŠNE (poème par Eugenio)
5 juin 2013 at 6 h 30 min 0


Un chêne supplantait la forêt là  bas ;
Il dressait, grand et fier, son buste
Il était le goguenard riant de l'arbuste
Et nulle lame zélée ne lui causait dégâts.

Les plus belles rêvaient de ses petites fleurs,
L'arc-en-ciel embrassait sont faîte parfumé
Abri des oiseaux enchanteurs
Nid de toutes merveilles, de toutes beautés.

Puis vînt l'automne
Le dépouiller de ses belles pages,
Les effacer de sa maligne gomme,
Lui imposer cette autre image

Celle d'un ancien grand desséché et las
Dont les branches servent à  la cheminée
Plus que de trophée et l'atroce peine fulminée
Sourde aux vents inlassablement ingrats.

Alors sous les assauts, il plie
Malheureux et décati
Fort de son orgueil
Qui ne mourra, même dans le deuil
En attendant le retour du printemps.
CONTINUE READING ...
Autre
HOMMAGE A MA MÉRE (poème à  Aurenzo Amsa)
5 juin 2013 at 6 h 00 min 0
Douce mère soucieuse  du devenir de ta progéniture
Enfants qui ne te laissaient point libre
Libre de profiter de tes belles années
Tu as lutté pour nous toutes ces années malgré tes rêves piétinés
Oubliant que toi-même tu devais vivre

Qu'importe tes défauts, tu étais notre lumière
Notre guide pour nous parfaire
Tu demeurais notre bouée de sauvetage
Toujours tu es restée notre refuge
Une île où vivre de beaux moments de détente
Tu ne pourras hélas profiter de la moisson qui sera ô combien abondante

Merci pour tes sacrifices innombrables
Tes efforts louables
Ton amour incommensurable
Nous te serons à  jamais reconnaissants
De là  haut où tu es nous te disons avec amour bonne fête maman.

CONTINUE READING ...
Autre
PARTIR (poème par Leura)
29 mai 2013 at 7 h 04 min 0
Ton dernier regard, je le désirais
Quand posée sur mes jambes, tu gémissais
La douleur de ce mal, tu ne supportais
Sur ta terre natale alors, ils t'emportèrent.

J'ai prié ce jeudi de tout mon cœur
J'ai supplié à  la messe le Créateur
De m'accorder une dernière chance de te voir
Et comme je le savais, te dire un triste au revoir

Toute une journée, à  essayer de trouver le sourire
A permettre à  mes proches amis de s'amuser et aux éclats rire
Quand près d'elle, mon cœur était déjà  en peine
Car condamnée à  une radicale et éternelle peine

Tu as voulu avec le Christ partir
Tu as voulu ce jour pour offrir
A ton desséché et ridé corps
Un repos éternel sans mon accord !

Je sais aujourd'hui ma tendre Mamie
On ne choisit pas de perdre un tendre ami
Encore moins un être proche à  nos cœurs chéris

Que puis-je alors si ce n'est te dire Adieu
Et te demander de présenter nos prières à  Dieu ?

CONTINUE READING ...
Amour, Autre, Déception
DANS LE NOIR (poème par Yannick)
29 mai 2013 at 6 h 21 min 0
Dans le Noir, j'ai acquis la certitude d'une chose,
Le chagrin ne part avec aucune des larmes versées (sur l'oreiller)
Aussi bien que les pétales détachés (tendrement) d'une rose
Ne peuvent prédire la certitude d'être le bien aimé.

Malheur donc à  celui qui s'éprend de trop d'amour
Lui aussi peut avoir ce doux parfum du regret
Des richesses qu'on nous a volées parfois avec notre gré
Quand l'histoire débutée trop tôt, finit à  mi-parcours.

Dans le noir, ma peine m'a battu sans armes
Elle a utilisé son agent le plus secret, Elle
Infiltrant, mon âme, mon cœur, mon essentiel
J'ai bu tous les jours à  la fontaine de son charme.

Ma bourrèle, j'ai appris à  ne savoir que l'aimer,
Sans rien mettre de côté, que de le lui donner
Mais aujourd'hui, il m'est interdit de la repenser
Comme hier aussi, il me l'était de ne pas l'aimer,

Dans le Noir j'ai appris le refrain de la peine
Comme si le grand maître Julio me disait le destin
« Tu partiras sur ta route, Je partirai sur la mienne
Chacun pour soi vers un autre destin,
Chacun pour soi vers la peine, »
CONTINUE READING ...
Autre
MON NOUVEAU-NE (poème par Leura)
22 mai 2013 at 8 h 17 min 0
Belle peau noire d'ébène et fragile, ô douceur !
Sur moi, tu poses ton saint et pur regard rieur.
Ta petite bouche chante fortement des mélodies
Pour m'avertir de ta joie ou de ta faim de midi.

Pour toi mes entrailles se sont dilatées
Pour toi mon souffle a été bien augmenté
Pour toi ô bel enfant mon cœur tumescent
D'un amour si fort et sans cesse grandissant.

Avec toi, je ris, je crie, je pleure.
Sans toi je serais déjà  une sœur.
Permets-moi alors de t'appeler Béni,
Car t'avoir est pour moi une grâce infinie.

C'est déjà  l'aube, le soleil se lève.
L'idée de t'embrasser, voilà  ce qui me lève.
Hélas tendre bébé, tu ne vis que dans mon rêve,

CONTINUE READING ...