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Autre

Autre
LA NOMMÉE ZOÉ (poème par NoOne)
26 novembre 2014 at 5 h 50 min 0
C'est une délicate Amoureuse
Parfois gamine, tantôt câline
Qui vous étreint avec un érotisme
Dont Elle seule détient le secret

Sans retenue, Elle s'invite chez vous
Avilissant corps et cœur fragilisés
Électrisant vos glandes lacrymales
Par de tendres baisers orgasmiques

Commence dès lors une intense idylle
Jusqu'au bout des nuits solitaires
Où s'empoignent souvenirs et amertumes
Au rythme dépressif d'un amer tango

Elle est la plus fougueuse des maîtresses
Pour ceux, perdus, qui plus n'en peuvent
Et quand bien même on la nomme "mélancolie"
Pour moi, elle est vivante amante : ma Zoé.
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Autre
LES VOYAGES EN AVION (poème par Stéphane)
26 novembre 2014 at 5 h 42 min 0
Les aéroports sont des gares
Où le train-train finit par s'envoler,
Des lieux où l'on laisse la chance au hasard
De mettre dans la rame des êtres auréolés.

La tête puis les pieds dans les nuages,
D'air ou de terre, quel beau voyage!
Celui qui fait d'heures de longues secondes,
Qui met des âmes dans le même monde.

"Newness! Newness!" On aimerait répéter.
Quand on fait route avec des anges, on vole
L'air si léger, le tout sans gravité,
A compter le temps en bonnes paroles.

Il est des voyages d'une étrange unicité,
Qui après, deviennent si faciles à  raconter
Car il vous font rencontrer cette passagère
Qui, vous savez, ne sera plus jamais une étrangère.
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Autre
A NOS ARTS MANQUÉS (poème par Maxime Petoh)
26 novembre 2014 at 4 h 16 min 0
Note de l'auteur: Toutes choses étant égales par ailleurs, il y a autant de génie chez l'Artiste que chez son admirateur ; lui qui comprend et interprète avec brio en l'absence de l'artiste son œuvre. La justesse de ses interprétations n'a d'égale que l'imagination créatrice de l'Artiste.

Ouvrir un livre, le fermer,
Continuer dans sa tête la lecture.
Admirer une toile, s'en détourner,
Avoir dans un coin de ses yeux, tout le tableau.
Ouvrir à  nouveau ce livre et entendre s'arrêter le monde.
Revenir vers le tableau et reconnaître la scène mis en tableau.
Arrêter la lecture : voir le monde ; le lire à  travers ces lignes
Beauté du monde ! Immonde description, pessimiste réalité au travers de ce pinceau :
Des vers à  moitié vide, de sens à  moitié plein.
Lire le monde, interpréter l'auteur : le questionner.

« Que puis-je savoir ? »
Vanité des vanités, tout est vanité. Le monde est beau, d'une beauté éphémère.
Les paroles s'en vont, au gré du temps s'envolent ; faute de s'être faite chaire, se font oublier.
Les écrits restent, emprisonnés de leur peau de calligraphie, en manque de voix ne peuvent crier au premier venu leur sagesse.
Mais leur sagesse, comme toute beauté, périra de lassitude pour n'avoir été reconnue.
Chaque moment en captivité dans un tableau est une ambition de libé-ration de la conscience humaine.

« Que dois-je faire ? »
Ouvrir les yeux, la beauté est dans l'interprétation.
Point d'art beau si l'esprit ne le distingue !
Ouvrir ses sens, captiver la merveille, la dompter.
Point d'art hermétique pour un cœur sensible, pour une conscience fertile

« Que m'est-il permis d'espérer ? »
Rien. Peut-être l'amour des mots sinon rien.
Absolument rien. Sinon chercher premièrement la sagesse des mots, de l'art, la révélation te sera alors donnée par-dessus tout !
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Amour, Autre, Déception
BEURK (poème par NoOne)
19 novembre 2014 at 11 h 04 min 0
Dégoût, mépris, haine...
Des mots, qui en mon esprit,
N'ont qu'une image : Vous!
Que m'importe ce regard
Fiévreusement mielleux
Que vous portez en rime
Avec vos blanches dents.
Vous me répugnez!

Qu'importe, cette chevelure
Insolemment soyeuse
Qui dévale vos épaules,
Tel naturelle cascade
Pour effleurer les courbes
De l'atypique œuvre d'art
De poitrine qu'est la vôtre.
Vous êtes dégoûtante!

Et cette démarche insouciante
Qui joue de la lente mélodie
De vos hanches; perchées sur
Vos jambes élancées... Beurk!
Et ce pouvoir de séduction
Incontrôlé ; source indéniable
De réactions incontrôlables.
Dieu, vous êtes immonde!

Cependant, ne vous imaginez point
Que je vous le confesse par complaisance
Car, il n'est, en réalité, nulle aisance à  Aimer
Le seul être que de tout son être, on hait.
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Autre, Société
PRÉJUGÉS (poème par Eugenio)
19 novembre 2014 at 10 h 28 min 0
S'il fallait faire comme veulent les femmes
La terre entière, de fleurs, serait couverte,
Fleurs à  pétales, vertes l'hiver,
Puis l'été, vertes encore
Pour rester à  vie fidèles et belles.

L'on sourirait aux inconnus
D'un grand sourire dans le vent
Comme la mer,
Et l'on lui prendrait la main
Pour qu'il ait moins froid

Aux mains comme au sein
De groupe qui piaillent sans rien dire :
Commérages, complaintes, ravies
Quand la pire des vannes fait rire
Un cercle d'oisives pimbêches.

Quid des hommes ?
Ces bras forts montés à  la hâte
Sur des têtes pleines de rien.
Pissez plus loin, plus vite
Et de cent vous serez fait chef à  brutes.
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Autre, Société
LA GUERRE (poème par Maxime Petoh)
15 octobre 2014 at 6 h 23 min 0
Que c'est beau la guerre
Quand elle est là ,
Les maîtres ne tapent plus les élèves
D'ailleurs, ils n'apprennent plus leurs leçons :
Ils restent à  la maison.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle là ,
Les chiens n'errent plus les rues, ils n'ont même plus faim :
Ils se nourrissent des cadavres d'hommes qui maintenant à  leur tour errent les rues.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle est là ,
Les parents n'interdisent plus aux enfants de jouer dehors.
Sages, ils restent d'eux même planqués sous le lit à  se ronger les ongles.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle est là ,
Ceux qui n'ont pas de téléviseurs ou d'ordinateurs s'en procurent un tout neuf !
Ils cassent et pillent de beaux magasins.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle est là ,
Nous les petits enfants, on joue les grands : on tire au pistolet !
Ah, que c'est beau la guerre !

Que c'est laid, la Paix !
Quand elle est là ,
Les hommes vont et viennent
Montent et descendent.
Quand elle est là ,
Tout est stable, sauf les feuilles d'olivier qui bougent allègrement.
Quand elle est là ,
L'espoir réveille ces enfants de leur cauchemar :
Ils découvrent qu'elles sont hideuses, toutes les guerres !
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Autre
D.M.D.I (poème par NoOne)
15 octobre 2014 at 5 h 43 min 0
D.I. n'était pas femme à  connaitre remords
Cela, qui pouvait vraiment le lui reprocher
Son cœur avait tant de fois subi l'intolérable
Cœur, jadis, en fleurs qui mua cœur en pleurs
Cœur en pleurs transformé en cœur en peine
Ce cœur en peine aujourd'hui cœur de pierre
En raison de toutes les multiples déceptions
Qui ont émietté ce qui lui restait d'empathie

Mais D. n'était pas ce genre d'homme ... Non!
Il était de ceux que l'innocence ne quittait pas
Ceux que le vrai amour ne fauchait qu'une fois
Et dont le hasard, à  souhait, se jouait du destin.
De toute son existence il n'en avait aimé qu'une
Rien qu'une, envers et contre tous ; une seule,
Qui cherchait l'amour partout, sauf auprès de lui
Pourtant aujourd'hui encore, et malgré tout, D. aime D.I.
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Amour, Autre, Déception
VIVRE SANS MA Cà”TE (poème par Eugenio)
8 octobre 2014 at 6 h 50 min 0
Vivre sans sa côte, comme amputé.
Ne faire les choses qu'à  demi-moitié
Pour ne jamais atteindre le but
Aucun n'étant fixé, naviguer à  vue

En eaux troubles et tristement malodorantes
S'enorgueillir du statut d'âme indépendante
Décadente, exultant à  pourfendre la catin
Jouir puis se blottir dans son habituel coin ;

Après le match, les bières, les cris et les rires
Raccompagner les amis, s'efforcer de sourire
Quand on réussit, tout seul, à  nouer une cravate.

Vivre sans sa côte, comme estropié.
Car si Dieu s'empressa de faire l'homme en premier
C'est bien une femme qui le fît marcher,
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Amour, Autre, Déception
TESTAMENT (poème par Bee et NoOne)
8 octobre 2014 at 6 h 28 min 0
Et dans mon souvenir ce soir, je te revois
Jeune, naïf, aussi beau qu'innocent
Un sourire niais sur ton visage narquois
Que jadis j'ai pourtant trouvé charmant.

Mais ce soir, notre histoire écrit ses ultimes mots
Alors que je pars en t'offrant ce peu de moi
Dans une mélodie qui sonne maintenant faux
Du temps où je me réfugiais encore dans tes bras

Parce que de toi, j'avais fait mon unique Roi
Et pour moi, était né un magique "Nous"
Ce précieux "Nous", aujourd'hui si nu de toi
Et qui transpire ses larmes sur mes joues

Notre passé devenu propriété sous-scellé
La fin est là , et voilà  que tout se fait soudain flou
Rires, joies et tout ce que nous avons enfantés
Effacés par le souvenir de chacun de tes coups

Hélas, car avant que la vie ne t'arrache à  moi
J'étais tout; j'avais tout... parce que je t'avais toi
Pour tisser avec passion les lignes de nos vies
Heureux et ivres de l'amour et de sa folie

Coupable je suis, excepté de t'avoir aimé
Et si d'hypothèses je pouvais refaire le monde
J'aurais pu nous offrir une chance d'être heureux
Éviter notre destin bâti de feu et de fronde.
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Amour, Autre, Déclaration
PARADIS (poème par Laskazas)
8 octobre 2014 at 5 h 49 min 0
Où irais-je sans vous pour me guider ?
Lumière de ma vie, j'adore vous aimer!
Dans mon coeur, l'amour que vous semez
Grandit comme vous n'avez pas idée...

Chaque sourire est comme un torrent
Emportant très très loin, ma tristesse.
Sous vos douces caresses de déesse,
Je retrouve l'insouciance de l'adolescent.

Le Paradis n'est pas là -haut mais bien ici
Bien des trésors sont sous terre, enfouis,
Qui n'attendent que de se faire découvrir.

Et je peux rêver de grandeurs infinies,
D'éternité du bonheur, de félicités inouïes,
De sept ciels et plus encore à  franchir...
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