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abadajones

Autre
BONNE ANNÉE
2 janvier 2015 at 5 h 05 min 0
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Autre, Société
LE SOT BARBU (poème par Eugenio)
24 décembre 2014 at 5 h 38 min 0
Père Noà«l :
Débile à  bedaine et à  sangle
Par la cheminée s'invitant
Quand à  dessein la porte est fermée,
Manquant de se rompre le cou
Et d'empuantir le cendrier
Finissant enrhumé ou borgne
Pour poser un paquet bon marché.


Poète sans muse :
Mendiant hésitant à  baiser
Une joue aux lèvres trop serrées,
Plus sérieux qu'un grand enfant
Manquant de se rompre le cou
Ou de boiter sans béquilles ni rennes
Pour une cerise posée sur un faîte,
Une femme qui ne voit que le bouffon.


Quand de vers il sera las,
Gras et déjà  jusqu'aux bras
Barbu
Contre une coiffe d'un rouge mat
Sa grise plume il troquera.
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Autre
UN GRAND RIEN (poème par Eugenio)
10 décembre 2014 at 6 h 15 min 0
Et si chaque souffle était à  rendre
S'il fallait en justifier le prochain
Quitte à  s'étouffer à  l'air libre,
Prendrais-je plus de place pour moi ?

Ce petit rien plus grand que tout,
De ceux qui vont et qui viennent
Qui passent, trépassent
Taches futiles
Traces furtives dans le vent
Le temps d'une histoire d'homme.

Ce petit rien semblable à  tous
De ceux qui s'imaginent à  couvert
Qui parlent fort d'avenir
Tapent des mains
Trament en se projetant au loin,
Leader auto-motivé riant du temps.

Et si demain n'était que leurre,
Si dans une heure l'on meurt
Que feraient les vers de mes vers
Pour qui brillerait tout votre or ?
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Amour, Autre, Déception, Société
L’AMOUR EST VIOLENT (poème par Stéphane)
10 décembre 2014 at 5 h 26 min 0
Je vous aimerai à  coup de gifles et de cris
Vous écrirai mon désir dans la paume de mes mains,
Non sur de belles pages ou autres manuscrits
Mais bien avec les stries sur votre visage meurtri.

Et si par chance, vous voyez le soleil demain
Je vous éblouirai aussi de maux et d'injures
Après vous avoir, de ma brutalité charnelle, rendue impure
Et vous avoir couverte de roses épines et de blessures.

Malgré tout. Je sais que vous m'aimerez encore
Peut-être plus fort? Car pour nos rares instants de rire
Vous justifiez vos bleus par de simples désaccords.

Notre union est scellée pour le meilleur, surtout le pire
Alors revenez! Que je vous aime à  coups de poings
Jusqu'au jour où je mette, à  votre vie donc notre amour, un point.
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Actu, Autre, Société
COMPTE A REBOURS (actu et poésie de Stéphane)
3 décembre 2014 at 15 h 34 min 0
Ils font bien rire tous ceux qui ont été surpris
Par l'UMP redonnant pouvoir au bon vieux Sarkozy.
Tic! Tac! Tic! Tac! résonne patiemment la montre
A l'indolent, l'on semble préférer l'ancien monstre.

Et pour qui, en France, souffre tant d'aphonie,
Au tout dernier et grand sommet de la Francophonie
Ses homologues africains ont bien entendu sa voix,
Quand il critiquait leur compréhension de la loi.

Alors, les pauvres, offusqués, se sont insurgés
"Nous n'accepterons pas de leçons de l'extérieur"
Disent-ils, l'un en leader, le reste en coeur
Oubliant ces années où ils en étaient les protégés;

Car aujourd'hui, il est de bon ton de réclamer son droit
En Côte d'Ivoire, cela a été compris d'ex-combattants
Au Burkina, le peuple manipulé a exercé son pouvoir
Et au Bénin, Boni Yayi très futé, est rentré dans les rangs,

Obligé par la constitution à  qui il voulait tordre le cou
Et apprenant de Blaise à  qui l'on a déjà   fait le coup;
Au nom de la démocratie!!! Parlez en à  Obama
Qui affronte une armée de républicains au Sénat

Et une autre armée de nègres à  Ferguson
Qui scandent dans les rues "They Killed our son".
Oui! Ils ravivent la flamme du vieux cliché raciste.
Mais garder ce meurtre impuni est encore plus triste.

Ce monde va très mal mais on le savait depuis
Trouvons vite l'Olivia Pope de la vraie vie
Ou au pire, Saloni! Ne perdons plus une seconde
Boko Haram a l'intention de faire exploser le monde.
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Amour, Autre
LA MINUTE D’APRÉS (poème par NoOne)
3 décembre 2014 at 11 h 12 min 0
Une brise fraîche sur nos peaux échaudées
Mon souffle chaud; ses ardeurs tempérées
Ma respiration saccadée ; sa nudité dévoilée
Nos corps enlacés. Qui, le premier, dira mot?

Caressés par la fatigue, bercés par le silence
L'heure d'avant, dans nos corps, encore se ressent
Et nos calories brûlées dans le feu du désir
Sur nous, répandent des cendres de gêne

Le temps d'une heure, se sont échappés
De nos lèvres entrouvertes ou mordillées
Râles, soupirs, cris, et autres interjections
Pourtant, nous voici à  présent sans voix

Le désir, dans un simple regard échangé,
De nous, s'était rendu l'impitoyable maître
Nous dictant sa loi sans nul besoin de fouet
Mais avec l'énergie d'une bombe à  neutrons

Ou était-ce l'effet de l'alcool, de la musique
De la chaleur dégagée par tous ces corps
Endiablés, sur la piste de cette discothèque
Où tous se révélaient, vrais australopithèques

Ainsi, vers elle, je me suis lentement dirigé
Alors qu'à  ses lèvres, la vodka, elle a portée
Se donnant du courage pour se retourner
Et sans mot, me faire victime d'un brûlant baiser

Caresses, suçons, mâchouilles, griffures,
Et nos vêtements qui se faisaient absents
Et cette porte que du plat d'un pied j'ouvris
Et ce lit, témoin de notre fusion passionnelle

S'en vint alors la minute ; celle après l'apothéose
Celle, aussi longue que l'heure qui l'a précédée
Interminable tel l'infini vers lequel elle se dirigeait
Portant en elle ce mélange de bonheur et de regrets

En cette minute, qui donc, le premier, dira mot ?
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Autre
LA NOMMÉE ZOÉ (poème par NoOne)
26 novembre 2014 at 5 h 50 min 0
C'est une délicate Amoureuse
Parfois gamine, tantôt câline
Qui vous étreint avec un érotisme
Dont Elle seule détient le secret

Sans retenue, Elle s'invite chez vous
Avilissant corps et cœur fragilisés
Électrisant vos glandes lacrymales
Par de tendres baisers orgasmiques

Commence dès lors une intense idylle
Jusqu'au bout des nuits solitaires
Où s'empoignent souvenirs et amertumes
Au rythme dépressif d'un amer tango

Elle est la plus fougueuse des maîtresses
Pour ceux, perdus, qui plus n'en peuvent
Et quand bien même on la nomme "mélancolie"
Pour moi, elle est vivante amante : ma Zoé.
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Autre
LES VOYAGES EN AVION (poème par Stéphane)
26 novembre 2014 at 5 h 42 min 0
Les aéroports sont des gares
Où le train-train finit par s'envoler,
Des lieux où l'on laisse la chance au hasard
De mettre dans la rame des êtres auréolés.

La tête puis les pieds dans les nuages,
D'air ou de terre, quel beau voyage!
Celui qui fait d'heures de longues secondes,
Qui met des âmes dans le même monde.

"Newness! Newness!" On aimerait répéter.
Quand on fait route avec des anges, on vole
L'air si léger, le tout sans gravité,
A compter le temps en bonnes paroles.

Il est des voyages d'une étrange unicité,
Qui après, deviennent si faciles à  raconter
Car il vous font rencontrer cette passagère
Qui, vous savez, ne sera plus jamais une étrangère.
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Autre
A NOS ARTS MANQUÉS (poème par Maxime Petoh)
26 novembre 2014 at 4 h 16 min 0
Note de l'auteur: Toutes choses étant égales par ailleurs, il y a autant de génie chez l'Artiste que chez son admirateur ; lui qui comprend et interprète avec brio en l'absence de l'artiste son œuvre. La justesse de ses interprétations n'a d'égale que l'imagination créatrice de l'Artiste.

Ouvrir un livre, le fermer,
Continuer dans sa tête la lecture.
Admirer une toile, s'en détourner,
Avoir dans un coin de ses yeux, tout le tableau.
Ouvrir à  nouveau ce livre et entendre s'arrêter le monde.
Revenir vers le tableau et reconnaître la scène mis en tableau.
Arrêter la lecture : voir le monde ; le lire à  travers ces lignes
Beauté du monde ! Immonde description, pessimiste réalité au travers de ce pinceau :
Des vers à  moitié vide, de sens à  moitié plein.
Lire le monde, interpréter l'auteur : le questionner.

« Que puis-je savoir ? »
Vanité des vanités, tout est vanité. Le monde est beau, d'une beauté éphémère.
Les paroles s'en vont, au gré du temps s'envolent ; faute de s'être faite chaire, se font oublier.
Les écrits restent, emprisonnés de leur peau de calligraphie, en manque de voix ne peuvent crier au premier venu leur sagesse.
Mais leur sagesse, comme toute beauté, périra de lassitude pour n'avoir été reconnue.
Chaque moment en captivité dans un tableau est une ambition de libé-ration de la conscience humaine.

« Que dois-je faire ? »
Ouvrir les yeux, la beauté est dans l'interprétation.
Point d'art beau si l'esprit ne le distingue !
Ouvrir ses sens, captiver la merveille, la dompter.
Point d'art hermétique pour un cœur sensible, pour une conscience fertile

« Que m'est-il permis d'espérer ? »
Rien. Peut-être l'amour des mots sinon rien.
Absolument rien. Sinon chercher premièrement la sagesse des mots, de l'art, la révélation te sera alors donnée par-dessus tout !
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Amour, Autre, Déception
BEURK (poème par NoOne)
19 novembre 2014 at 11 h 04 min 0
Dégoût, mépris, haine...
Des mots, qui en mon esprit,
N'ont qu'une image : Vous!
Que m'importe ce regard
Fiévreusement mielleux
Que vous portez en rime
Avec vos blanches dents.
Vous me répugnez!

Qu'importe, cette chevelure
Insolemment soyeuse
Qui dévale vos épaules,
Tel naturelle cascade
Pour effleurer les courbes
De l'atypique œuvre d'art
De poitrine qu'est la vôtre.
Vous êtes dégoûtante!

Et cette démarche insouciante
Qui joue de la lente mélodie
De vos hanches; perchées sur
Vos jambes élancées... Beurk!
Et ce pouvoir de séduction
Incontrôlé ; source indéniable
De réactions incontrôlables.
Dieu, vous êtes immonde!

Cependant, ne vous imaginez point
Que je vous le confesse par complaisance
Car, il n'est, en réalité, nulle aisance à  Aimer
Le seul être que de tout son être, on hait.
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