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abadajones

Autre
2010… VOS 10 POÉMES PRÉFÉRÉS
29 décembre 2010 at 16 h 06 min 0
Pour cette dernière semaine de l'année, revisitez les poèmes que vous avez le plus aimé.

#1: LA PRÉTENTIEUSE (par Stéphane)

#2: LES VOYAGES EN WAREN (par Kwamenan)

#3: SYMPTOMES (par Stéphane)

#4: AIMER EN TOUT TEMPS (par Teecya)

#5: LA PETASSE DU COIN (par Guy)

#6: LE BILAN (par P.A)

#7: CHELSEA OU MANCHESTER (par Guy)

#8: CONTRE UN AIR DE CATIN (par Guy)

#9: LA DEVISE (par Stéphane)

#10: LA GUERRE DES COEURS (par Laskazas)

Merci à  tous pour votre présence hebdomadaire sur le blog, pour vos commentaires, pour vos poèmes. Vous participez à  la vie de ce blog. De nouveaux écrits plus inspirés nous attendent en 2010 et surtout de nouveaux développements autour de votre blog.
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Autre, Cote divoire, Société
QUI PAIERA LA NOTE? (poème par Guy)
29 décembre 2010 at 14 h 49 min 0

Mourir pour une juste cause,
Ou faire tuer pour ses intérêts,
Lorsque l'idéologie aura détruit la paix
Qui en fera les frais ?

Les mots sèment la mort ;
Les idéaux nous font du tort ;
Le sang versé nourrit les vues de l'esprit
Et la lettre a plus d'importance que la vie

Car qu'est ce la souveraineté sans citoyen ;
Le pouvoir sans personne sur qui l'exercer ?
La loi fondamentale sans lendemain
La légitimité sans personne pour l'honorer ?

Si les principes doivent être homicides,
Tronqués par des esprits perfides,
S'ils doivent nous conduire au suicide
C'est alors qu'ils sont inutiles

Car quand fera ses comptes la guerre,
Qui devra régler la facture ?
Certainnement pas le club des milliardaires
Qui aura  bien pris soin d'épargner sa progéniture

Mais ca sera toi et moi, nous et nos enfants ;
Payant de notre sang et de nos vie le prix
Des ambitions égocentrées des plus nantis
Qui après règneront sur nos corps meurtris

Quel idéal vaut la peine du sacrifice ?
Quelle fin saurait justifier ces macabres moyens ?
Si donc tout ceci à  l'homme doit rendre service,
Comment perdre la vie contribue-t-il à  ce noble dessein ?

Qui sont ces héros des temps modernes,
Qui luttent au peril de la vie d'autrui ?
Tandis qu'ils sont tranquillement à  l'abri,
Et poussent leurs ouailles à  l'hara kiri ?

Attendant patiemment que la faucheuse ait fait son marché
Pour finalement par des accords, faire la guerre cesser
Rendant ainsi plus inutiles qu'ils ne l'avaient déjà  été
Le sacrifice de milliers d'innocents tombés au champ du déshonneur

Alors toi mon frère, toi ma sœur,
Disons NON aux élucubrations des supers menteurs ;
Ne stérilisons pas la terre du sang de nos douleurs
Mais fertilisons la avec la sueur de notre labeur
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Autre, Cote divoire
LA DAME EN NOIR (poème par Yehni Djidji)
29 décembre 2010 at 12 h 09 min 0

Dans son grand boubou noir, drapée,
Sa faux bien aiguisée,
Son foulard savamment noué,
Elle sillonne de sa nonchalente démarche,
Les rues qu'elle a appris à  connaître au gré des marches.

Ici, elle avait en 2000, rencontré des jeunes gens zélés.
Malgré leur âge, elle les avait hélés.
Ne dit-on pas qu'aux âmes bien nées,
La valeur n'attend point le nombre d'années ?

En 2002, elle s'était montré insatiable,
Et depuis, elle avait essayé d'être plus affable,
Mais ce goût, de la chair fraîche, si ineffable,
Entraîne toujours des excès de table.

En 2010, la mort, la mangeuse d'âme,
Revient faire son office, la belle dame.
Ornée de ses plus belles parures,
Elle sera au rendez-vous, elle nous l'assure.

Elle fera un de ses meilleurs gueuletons.
Au menu, fricassé de "patriotes".
Elle attend juste qu'on hausse le ton.
Elle est friande de ces papillotes.

Pour une fois le gibier a droit à  la parole
Si le mouton n'est pas content, il n'ira pas à  la casserole.
Ne tombons pas dans le piège de la grande dévoreuse
Le courage, comme en amour, c'est de fuir : la faux de la faucheuse....
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Amour, Autre
SI L’AMOUR… (poème par Stéphane)
23 décembre 2010 at 18 h 33 min 0

Si l'amour était un murmure...
Que deux coeurs en accord se sussurent,
Qui aux témoins, semble être un doux vent,
Celui-ci, amis, était un hurlement.

Si l'amour était une odeur...
Unique et partagée par deux âmes soeurs
Embaumant légèrement d'un air peu commun
Le leur était une fiole d'un rare parfum.

Si l'amour était une pièce d'or..
Seule fortune que tous chérissaient
Fierté que des époux brandissaient,
Nous avons été en présence d'un trésor.

Félicitations à  William et Ange pour cette union "hurlement, parfum, trésor"
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Autre, Déclaration
ELLE (poème par Pascal)
23 décembre 2010 at 17 h 52 min 0

Ses yeux ? Les avez-vous seulement regardés.
Ses yeux ! Dans ma mémoire je les ai sauvegardés.
Ses yeux, mon dieu, l'esprit me font tournoyer,
Et je n'ai de cesse que de m'y ennoyer.

Son corps ? Je vous défend de le convoiter.
Son corps ! Dieu, tu y a mis tout ton doigté.
Son corps, mon dieu m'aurait-il ensorcelé,
Car au mien, je le veux à  jamais cordelé.

Son prénom ? Si seulement vous le connaissiez.
Son prénom ! Il révèle en moins le plus vil finassier.
Son prénom, mon dieu pourquoi l'avoir inventé,
Si ce n'est qu'à  l'entendre mon cœur soit ébouillanté.

Mes sentiments ? Autour de ce verre ils se sont réveillés.
Mes sentiments ! Ils se manifestent jusque contre mon oreiller.
Mes sentiments, mon dieu comment les montrer, même à  moitié
Car tel un lâche je lui ai, à  jamais, promis mon amitié.

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Autre, Cote divoire, Société
LE DRAPEAU BLANC (poème par Eugénio)
21 décembre 2010 at 21 h 49 min 0
Le jour vient certainement où je m'en irai d'ici, terre d'éburnie
Mais je voudrais que tes fils se souviennent de cet écrit,
C'est un appel à  la PAIX, une pétition contre les morts violentes
Un cessez-le-feu pour toutes les parties belligérantes.

Que les armes soient posées, les esprits reposés, apaisés
Les pulsions maitrisées et le diable profondément méprisé.
Je crois qu'il est temps de ne hisser que le drapeau Blanc
Car l'Orange et le Vert s'affrontent pour rependre sang.

J'arrache la plume pour un hommage à  ceux qui ont dû partir
Ceux qui dans une tombe n'ont que faire d'être des martyrs,
Ceux qui se prenaient pour des révolutionnaires aux idéaux utiles
Et dont la vision fut troquée contre un sac de riz et de l'huile.

Combien sont aussi partis dans l'espoir de mieux manger
Alors que leurs bourreaux, eux, voulaient juste gouverner ?
Moi je lève l'ivoirin étendard pour une trêve avant le pire,
Je vais leur dire qu'il faut "cessez-le-feu", pas juste le couvrir !

(poème adapté du texte "Cessez-le-feu" de Kery James: http://www.youtube.com/watch?v=tZgjbtT3la4)
*ivoirin: qui est d'ivoire.
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Amour, Autre
YOLANDE ET ARNAUD (poème par Stéphane)
15 décembre 2010 at 15 h 56 min 0

Les mariages sont remplis de beauté
Qui apparaît différente à  chacun des invités.
Les yeux voient à  travers tout ce spectacle,
Les souvenirs ou les prémices d'un miracle.

Car parmi les convives se trouve aussi une femme
Qui a connu ce faste, des années auparavant
Le regard illuminé, non pas par ce qu'elle voit
Mais par les images que sa mémoire lui renvoie
Un jour, elle a été reine de cet instant émouvant
Un jour, elle aussi, a été cette femme.

Une table plus loin, un célibataire, visage dubitatif
Mais le cœur attendri par autant de bonheur
Lui, pour ce moment, n'a pas de mémoires
Mais, formule de tout cœur un seul espoir
Trouver et ne jamais laisser partir son âme sœur,
Celle pour qui il sera éternellement contemplatif.

Les mariages sont remplis de beauté,
Que même l'aveugle voit avec clarté
Un de ces jours dont on se rappellera toujours
Car assaisonné de la parfaite dose d'amour.
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Autre, Déclaration
PARJURE (poème par Laskazas)
15 décembre 2010 at 13 h 29 min 0


J'avais juré que jamais j'irai
Faire allégeance à  cette douce race
Que le créateur avait façonné dans la grace
Et qui brime les larrons qu'elle a leurré.

J'avais oublié ce frémissement dont le coeur s'éprend
Lorsque sur lui, un regard tendre s'épand.
J'avais oublié que l'homme n'a ni race ni couleur
Et que la raison avait toujours tort face au coeur.

En ces periodes oຠtout est trouble
J'ai découvert ce brin de lumière,
Cette étincelle qui se cache derrière
Un sourire qui de bonheur nous comble.
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Autre, Cote divoire
MON FILS M’A DIT… (poème par PASS)
15 décembre 2010 at 10 h 27 min 0

Une semaine passée dans la frayeur
N'ayant jamais ressenti une telle peur
Sauf celle qui me rappelle
L'agression qui a causé la mort de mon paternel
Je tremble comme une feuille à  chaque bruit
Une porte qui se ferme, une casserole qui tombe, même un début de pluie!
Mon fils du haut de ses 75cm et lourd de ses 10 kg n'arrête pas de jouer et de crier
Et moi de mon mètre 71 et de mes ...kg le prie d'arrêter
Car on ne sait jamais, son bruit peut nous attirer
Des âmes de mauvaise volonté
Soudain mon fils s'arrête, l'air grave, penche la tête comme un grand
Et me dit du profond regard de ses yeux innocents
"Maman, pourquoi crains tu?
Pourquoi perds tu le temps qu'il te reste à  vivre en imagination incongrue?
Pourquoi m'empêches tu de célébrer la vie?
N'as tu pas confié ta vie au Messie?
N'est-il pas ton Berger, Celui par qui rien ne peut te manquer?
Tu n'arrêtes pas de me dire qu'Il a un plan pour chacun
Qu'un jour avec Lui nous ne ferons plus qu'un.
Que nous devons profiter du temps qu'Il nous donne ici
Pour réserver notre place là -bas.
Alors moi je veux transmettre la joie, le rire
Eviter de penser au pire
Partager l'amour et les embrassades
Et penser que ce moment n'est qu'une passade.
Tu m'as toujours dit que Dieu est au contrôle.
Moi, ces gens, je les trouve bien drôles
Car ils ne se rendent pas compte du mauvais tour qu'ils se jouent à  eux mêmes
en mettant en péril la vie de leurs soeurs et frères.
Viens Maman, viens danser avec moi!
Souris à  la vie, fais resplendir ta foi!
Dieu est au contrôle, Il me l'a dit à  moi!
...J'ai dansé avec mon fils...qui à  chaque chanson criait "diss!diss!"(bis!)
...J'ai dansé avec lui et je continue encore aujourd'hui.
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Autre, Cote divoire, Société
ECRIRE L’HISTOIRE (poème par Stéphane)
8 décembre 2010 at 17 h 06 min 0

Il est rare mais l'œil doit savoir le reconnaître,
Cet instant où ta légende doit naître,

Quand ce moment se présentera
Que veux-tu que l'on retienne de toi ?
Un de plus, rien qu'un autre candidat
Dans sa quête du fauteuil du roi ?
Un vaniteux aux longues dents,
Au regard aussi lointain que le nez
La seule volonté d'être le président
D'un peuple que tu auras condamné.
Ou voudras-tu ton image dans nos livres
Comme celui qui nous a fait revivre?
En faisant le choix de la paix
Ton nom restera dans nos mémoires à  jamais
Veux-tu être l'un des héros de cette nation,
Encensé par toutes les générations.

Pour l'un ou l'autre, voici le moment
Pour entrer dans l'Histoire, et en être un monument.

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