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abadajones

Amour, Autre, Déception
LA FEMME DE L’AUTRE (poème par P.A)
20 juillet 2011 at 8 h 25 min 0

Comme elle me convient à  ravir
Ses rondeurs me font d'envie pâlir
Se peut-il qu'elle soit conquête, la mienne
Marionnette sur mon lit et ma scène.

Prudence! à  l'autre elle appartient.
Souviens-toi  « La femme de ton prochain,
Tu ne convoiteras point Â» coquin!
Dis décalogue dans le testament ancien.

A vouloir toutes les femmes posséder
Les avoir toutes, quoique sa dame à  ses côtés,
A les vouloir toutes conservées dans ta réserve
Ta mie, ta bien aimée, tu risques à  jamais de perdre.
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Autre
LA BERGÉRE (poème par Stéphane)
20 juillet 2011 at 8 h 23 min 0


Voila qu'entre deux mots se glisse un soupir
L'aveu de l'effort qu'elle voulait masquer,
Le signe coupable d'une forme de plaisir
Qui sur le visage se fait remarquer.

Elle tient entre les mains son bonheur
Et son air satisfait rend témoignage
C'est son métier. Tirer toute la douceur
De choses aussi primitives que sauvages.

Elle met tout son cœur à  l'ouvrage,
Dévoue même son corps à  la tache
Du bout des doigts, elle fait l'amour à  la vache
Pour lui extraire le lait de son fromage.

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Autre
D’UN PERE A UN FILS (poème par Stéphane)
13 juillet 2011 at 6 h 15 min 0

Au verso de chaque visage est écrite une histoire.
Méfie toi, mon fils, du beau sourire
Plus il t'attire, plus il s'inspire du pire
Prends garde à  trop tôt chanter victoire.

Va plutôt et échange des mots avec le silence
Le plus habile à  embellir les apparences
Découvre ce qu'il entretient de mystères
Et apprends aux bavardes volontaires à  se taire,

Car il en est ainsi de la plupart de leurs lèvres
Qui font l'économie de la salive pour du miel
Vous séduisent et de quelques mots d'orfèvre
Feraient descendre l'ange de son ciel.

Retiens que les silences ont plus à  t'apprendre.
Apprend que les non-dits ont plus à  te dire...
Pour l'heure, tu es plus enclin à  contredire
Mais un jour... tu finiras par tout comprendre.
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Autre, Déception
SPLEEN (poème par Eugenio)
13 juillet 2011 at 6 h 15 min 0
C'est un cumulus en saison de pluies,
Un ciel orageux éjectant les larmes de Dieu
Comme pour ces démons voraces et cornus.

Déchus d'une bien formidable manière,
Ces chérubins protecteurs aux noirs désirs
Qui dans un écrin cachent une jactance amère.

C'est un jour de fête, ses crises et ses cris
Ces affreuses lumières qui font mal aux yeux
Mais laissent voir chaque trou dans vos habits,

Ces danses mondaines toujours plus athlétiques
Cachant mal le vice qu'elles visent à  chaque pas,
Derrière le sombre concept de création artistique.

C'est un Dimanche à  l'église, la quête et le sermon
La vague impression de l'avoir déjà  entendu
Dans l'histoire connue de la carotte et du bâton.

C'est ce soleil qui s'éveille comme hier, comme demain
Ces vers qui mettent trop de temps à  se dévoiler,
Cette rage que je contiens, ces larmes que je retiens

Cette douce envie de mourir s'il faut vivre sans toi,
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Autre
TOI…(poème par P.A)
13 juillet 2011 at 6 h 15 min 0

Je puise dans mes sentiments
Que j'épuise à  force de sollicitude.
Te supporter jusqu'à  te porter en altitude
Te faire planer plus haut que le firmament.

Satisfaire tes désirs même les moindres
En réponse aux tiens, les miens laisser poindre
Aiguiser ton appétit de prédateur affamé
Comme un couteau méticuleusement élimé.

Outrepasser les limites de la perfection
Te surprendre à  chaque nouvelle expérience
Inhiber prévisibilité et évidence
Tu m'évides rations après rations.

T'offrir par récurrence ma fertilité
De mes prouesses, Tu as l'exclusivité
Te laisser boire à  la fontaine de ma fécondité
Te permettre un séjour dans mon intimité
Toi, mon lecteur adoré.

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Autre, Déception
JE NE REGRETTE RIEN (poème par Shannen Rimphrey)
13 juillet 2011 at 6 h 12 min 0
Merci à  cette nouvelle blogueuse de partager son texte avec nous. Entre regrets et tristesse, découvrez dans ce texte le combat d'une femme selon elle. Vous aussi, faites parlez votre plume et partagez avec nous vos écrits en les envoyant à  l'adresse: desmotsdesimages@gmail.com

Je ne regrette rien
De nos jours de joie
Dans tes yeux rieurs je voyais le monde
Si beau et si las
Las de cette souffrance inutile infligée
A ses enfants et ses habitants par ses habitants.
Je ne regrette rien
De nos jours d'ébats
De tes mains habiles tu dessinais
Des arabesques sensuelles sur mon corps
Qui se souvient encore de cette douleur
Infligée lors de ton abomination sexuelle...

Je ne regrette rien
De notre relation
Aussi passionnée fut-elle et amoureuse
Je t'ai passionnément aimé et je t'aime encore peut être
Malgré ton dédain pour ma personne
Malgré l'humiliation et les injures.
Je ne regrette rien
De ma vie à  tes côtés
Pleines de surprises et de mensonge
D'hypocrisie et de fourberie
Tu m'as apprise a être femme
Je sais la souffrance et  l'humiliation
Qui la caractérise
Je sais le combat perpétuel d'une femme.

visitez le blog de l'auteur: http://shannen-rimphrey.blogspot.com/
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Actu, Autre
NAFI (poème par P.A)
6 juillet 2011 at 0 h 09 min 0

Par un après midi ordinaire
Il a commis une beuverie extraordinaire
Sur le chemin de l'Elysée
Trop étroit pour ses orgies et mondanités.

Comme à  l'accoutumée, un somptueux buffet
Menu exotique, titillant sa curiosité
Il a bu gorgée pleines à  la coupe d'infidélité
Et se retrouve photographié menottes au poignet.

Malheur, je suis une femme de chambre abusée
Il m'a volé  honneur, discrétion et dignité.
Ce magnat de la finance aux quatre épingles tiré
Il est aujourd'hui de tous la risée.

Incarcéré puis à  résidence il est assigné
Présomption d'innocence et autres discours d'érudit
Enfermé dans un placard à  double tour fermé
Personne ne s'est une fois demandé, et si j'avais menti,
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Autre, Cote divoire, Société
LE MAL DE SURVIVRE (poème par Guy)
6 juillet 2011 at 0 h 08 min 0

Une saveur maussade a investi mon palais;
Peut-être un arrière goût du sang qui submerge le palais,
Mais en fait, c'est d'avoir survécu que je souffre.

Car je ne sais quel est le plus triste des sorts,
Dans les profondeurs de la betise, avoir trouvé la mort,
Ou vivre pour voir que personne n'en a tiré la moindre leçon.

Et que tous prostituent l'histoire à  leur convenance,
Au nom d'une justice sanguinaire aux allures de vengeance,
Qui se croyant victime, exorcise le mal par le crime.

Fausse victime de guerre, vraie victime d'un effet pygmalion,
Plan de Dieu, ou désavoeu désastreux de notre entêtement honteux?
Car j'ai scruté le ciel, je n'ai vu descendre aucun feu.

Ni de démon dans les rues s'amuser à  la roquette,
Que des mains d'hommes faire joujou à  la baballe et à  la machette ;
Quand les mortiers jouaient avec fierté leur partition.

Et que nos pleurs repondaient en chœur à  l'unisson
J'avais cru revolu la quête du salut par les canons;
C'est à  croire que nos larmes étaient juste la fumée dans nos yeux;

Car nous revoilà  prêts à  mettre femmes et enfants dans la gadoue,
Pour ceux qui, pour conquérir, ou ne pas tomber de leur trône,
Jugèrent bon d'ôter la vie aux moins chanceux d'entre nous;

Ou estimons-nous que laver l'affront subi en vaut le prix ;
Mais elle n'existe pas encore, la balle à  reconnaissance d'obédience politique,
Pas plus que l'obus à  détection de groupe ethnique;

D'ailleurs, comment s'en sortir, quand on a donné des armes
A des quidams qui pour dompter le stylo à  bille, ont eu tant de mal ?
Pourtant, bien plus précarisés sont bien sortis d'une telle spirale,

Mais comme il est de nos coutumes de n'en point prendre de graine,
Et que la file d'attente est si longue aux portes de la géhenne
Allons ! faisons la guerre ! empruntons les voies de la haine !

Mais à  tous ces revenchards qui l'appellent de tous leurs vœux,
Que le ciel me pardonne, mais je fais la prière que
Les premières salves d'obus soient pour eux.
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Actu, Autre
SCÉNES DE CRISE, SCÉNES DE CRIME (poème par Eugenio)
6 juillet 2011 at 0 h 07 min 0


À la Puerta del Sol, des Blancs imitent des Arabes !
Ce ne fût jadis que pour l'Algèbre et les kébabs,
Mais cette fois ils campent en plein centre ville
Scandant des slogans aussi divers qu'hostiles.

Certes il n'y a ici aucun massacre de civils par lot
Mais l'épidémie se repand plus vite que E. Coli,
Elle gagne la France et gronde sous les pavés d'Italie
Attendant la prochaine bourde de Don Silvio.

En vérité tous sont des terroristes à  la solde d'Al-Qaïda :
Voila la version officielle de Sanaa, empruntée à  Tripoli.
Or pour une fois qu'il use des mots de Dame Hillary
Le vieux panafricain se fait sèchement passer à  tabac ;

Il joue aux échecs, mais nul doute que la note sera Saleh
Comme cet obus visant sans honte une mosquée
Pour que les complices d'hier, avec le flegme de Judas
Se muent en moralistes lors d'un procès par contumace.

Fort heureusement, il reste un Russe aux Nations Unies,
Son veto laisse juste le temps à  Bachar le boucher
De faire le ménage, tout bien nettoyer et refouler
Son trop plein de mécontents chez l'ami de Turquie,

Qui lui s'acharne à  ameuter les autres, s'occupant
À troquer une pimbêche contre un pervers au FMI,
Glaner plus d'indices contre un Mladic mourant,
Où à  se pencher en avant à  chaque revers de Na Li.

Parce qu'ennuyés par le plus-que-parfait style de Rafa !
Pour elle un premier Roland Garros avant le fiasco,
Car comme dirait la femme à  l'inspecteur Colombo :
« Quand c'est Chinois, ça va , mais ça ne dure pas.»
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Autre
HARRY (poème par Stéphane)
6 juillet 2011 at 0 h 06 min 0
Un hommage à  un enfant parti beaucoup trop tôt en juillet 2010.

Un jour de décembre, je l'avais vu naître,
Puis, je me suis laissé disparaître,
Emporté par les vents de la vie,
Englouti dans mes propres envies.
Mes jours s'envolaient, insignifiants,
Perdus dans un abîme terrifiant.
Mes jours mouraient, nombreux, inutiles,
Célébrant accomplissements futiles.
Et quand il fallut leur donner un chemin
Mes souvenirs se donnaient la main,
Formant ainsi l'image du parfait guide.
Qui vous maintient au dessus du vide.

Ils m'ont rappelé le premier jour d'école.
Mon visage inondé, les larmes dans le col.
Ma mère s'éloignant difficilement,
Répétant "mon bébé est devenu un grand".
Mes souvenirs me disaient que durant des années
La femme parfaite s'appelait "Daphné"
Et elle n'existait que dans mon imaginaire,
Le refuge sûr d'un adolescent solitaire.
Mais Daphné est morte... un soir de septembre
Quand un éclair d'inconnu traversa mes membres.
Elle était oubliée sur des lèvres embrasés
Par les douces flammes du premier baiser.
Mais les souvenirs parlaient aussi de silences
Ceux de la peur et ceux de la décence.
Les premiers sentiments, incomparables,
Pourtant emprisonnés dans mon coeur friable.
Ils m'ont rappelé que ce qui m'animait le jour
Etait un coeur qui battait pour le premier amour.
Et que j'avais découvert l'ivresse de mon ennui
Par sa présence dans mes rêves, toutes les nuits.

Un jour de juillet, je l'ai vu disparaître
Et j'ai compris qu'il me fallait renaître.
Il n'aura jamais eu tous ces souvenirs
Et n'a jamais pensé à  inventer un avenir.
Ses mois sont semblables à  mes années,
Dix huit mois de vie depuis qu'il est né.
Mais un seul jour a emporté ses larmes
Son sourire, son baragouin et son charme.
Petit Harry a laissé sa mère sur cette terre,
Muette de détresse, éteinte par la colère.
Et quand mon coeur assiste à  ce triste spectacle
Je comprends qu'avoir mon âge est un miracle.

(A Harry
18 mois
parti trop tôt
beaucoup trop tôt

A tous
plus de 240 mois
se plaignant souvent
beaucoup trop souvent)
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