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témoignage

Autre
HONNEUR A MON PÉRE (poème par Yash)
12 décembre 2012 at 7 h 24 min 0
Je reconnais l'indignité que peut
Susciter mon inconscience indéniable.
Je demeure en effet désagréable
Selon les cas, fais la moue pour bien peu,

Souvent t'indispose, Oh, pardon papa.

Pardon à  ton cœur fébrile, très cher toi,
Pardon à  tes espoirs, à  ton labeur,
Oh toi, dur éducateur de mon cœur,
Pardon pour tout, surtout pardon pour toi.

Toi que je décrirais par tellement

De détails, mon luxe, mon brillant papa,
Sensible, incroyablement omniscient,
Avec ses imperfections, Mais je l'aime,
Mon papa et bien plus que le mot même.

Je demeure un souci, encore pardon,

Je deviendrai un jour ton digne enfant.
Joyeux anniversaire papa chéri,
Puisses-tu rester présent encore longtemps,
Puisses-tu rester le même papa brillant,

Et pour tout, et pour toi, papa, merci.

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Autre, Société
PETITE FILLE (poème par Stéphane)
28 novembre 2012 at 12 h 15 min 0
J'ai vu, hier matin, cette petite fille
Un an et premier enfant de sa famille,
Il m'a semblé. Dans son visage tendre
Elle avait l'innocence du monde à  vendre.

J'ai admiré tout ce qu'elle a de fantaisie
Sa malice, sa sincérité qu'elle même ignore
Son âme pure ne connaît pas la jalousie
Et ses actes n'entraînent aucun remord.

J'ai adoré voir ses yeux blancs... et noirs
Qui, pourtant, ne s'empêchent pas de voir
Le monde sous ses plus belles couleurs,
La vie, les hommes dans toute leur splendeur.

J'ai envie, quelques instants son âge,
Son insouciance et toute sa simplicité
Cette page blanche où tout est à  éditer
La candeur dont elle est un témoignage.

J'ai rencontré, hier, cette jeune enfant.
Notre passé et de notre avenir une esquisse
Guidée dans ce monde par ses parents
Qui, comme vous lecteur, mentent et trahissent.
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Autre
LA BEAUTÉ INTÉRIEURE (poème par Stéphane)
31 octobre 2012 at 7 h 30 min 0
Elle n'est pas belle. Je le sais.
Sa présence ne produit aucun effet
Elle n'est pas de celles qui me méritent
Elle est parfois de celles qu'on évite.

Elle cache son visage car elle est presque laide.
Presque. Juste. Pas totalement.
De loin, rien en sa faveur ne plaide
Du moins, quand on n'est pas son amant.

Car il faut connaître les dessous de son visage
Et ne point se limiter à  observer le paysage.
Pour ses lèvres, le saint se condamnerait à  l'enfer.

Pour son sein, l'enfant renoncerait à  celui de sa mère.
Pour son étreinte, un ange renierait Dieu et le ciel
Et appellerait malédiction, sa grâce de vie éternelle.
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Autre
A UNE FIDELE LECTRICE (poème par Laskazas)
25 juillet 2012 at 7 h 00 min 0

Même si je crains de n'avoir avec les mots, la dextérité à  l'épée du chat botté,
Souffrez que je tente ici de survoler avec parcimonie votre grande beauté.
Si vous vous sentez diminuée par ces pauvres rimes, je suis votre humble serviteur,
J'irai polir chacune de leurs lettres jusqu'à  ce qu'elles épousent vos vives couleurs.

J'avoue que de sombres lueurs ne m'ont pas permis de mieux vous cerner
Je m'appuie donc sur les sourires de celui à  qui votre coeur est décerné.
Si vous êtes parvenue à  dompter et apaiser un si brave et tumultueux étalon,
J'ose, avec toute votre permission, imaginer la douceur de vos éperons.

Derrière un grand homme se cache une grande dame si je ne m'abuse
Derrière ce petit poème se trouve indubitablement une immense muse.
Ces quelques vers sont nés de notre brève mais enrichissante rencontre
J'espère que leur outrecuidance ne militeront pas à  mon encontre.

Bien à  Vous
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Autre
ON A TOUS DES AMIS COMME… (poème par Zak)
18 juillet 2012 at 6 h 30 min 0

On a tous des amis comme le Soleil,
Qui sont là  le jour quand tout va bien,
Disparaissent le soir, tard sans rien,
Et nous laissent dans l'obscurité du ciel.


On a tous des amis comme la Lune
Qui se cachent derrière leur dune,
Qui changent toujours de forme,
Nous conduisent quand les autres dorment.

On a tous des amis comme les vagues.
Leur passage, un moment de fraicheur
Chaque instant nous remplit de bonheur
Reste les souvenirs de leurs bonnes blagues.

On a tous des amis comme les fleurs,
Qu'on aiment serrer sur nos cœurs,
Que le temps ne cesse de marquer.
Reste leurs parfums, mémoires de leur passé.

On a tous des amis comme le vent,
Qui nous font sentir leur présence,
Qui nous donnent d'espérer pourtant,
Et nous parlent par leur absence.

Mais parfois on est aussi de ceux là .
Qui disparaissent dans les problèmes.
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Autre, Société
L’AFRIQUE DES IDOLES (poème par Eugenio)
6 juin 2012 at 10 h 26 min 0
Quand je jurais de t'aimer, femme noire femme Africaine
Mes yeux ne s'étaient point encore posés sur l'étrangère
Si pâle, pourtant si fraiche des aisselles à  l'haleine,
Elle qui, mieux que toi, savait déguster le noir de mes vers.

Je n'avais en vue la cape du Black Robin des bois
Un putsch, ce n'est pas fait pour cela, juste pour le pouvoir!
Mais c'est bon d'être le modèle, accueilli à  coup de hourra
Grande gueule à  imiter au prétexte que tous broient du noir.

Du Noir, parlons en quand se pointe le nez du blanc
Soyons héros d'indépendances factices et mal anticipées,
Panafricains aux gros mots dehors, hors la loi dedans
L'histoire retiendra le projet et notre mort prématurée.

Et comme tout se récupère une fois les valeurs perdues
Il poussera bientôt une armée de vandale partisans
D'idées de mal comme X., adeptes du prophète Négus
Ou du capitaine sans carat, prolongeant la loi par le sang.

Alors tu pleureras, encore Afrique, mon Afrique inconsciente
Car tes guerriers sont des chimères immatures et cupides
Combattant au mousquet des têtes pleines pensantes.
Demain, si la faim ne t'emporte avant la fin, l'œil à  vide

Tu sauras, enfin, qu'un sage averti vaut mille intrépides revanchards,
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Autre
POUR MA MERE (poème par Wassakou)
3 juin 2012 at 8 h 00 min 0

Cette M-E-R-E - ci , je lui dois tout.
Ses entrailles ont été mon premier habitat
Je luis dois le loyer
Ses genoux ont été ma première ecole
Je lui dois la scolarité
Ses seins ont été mon premier fast food
Je lui dois la facture
Ses mains ont été mes premières servantes
Je lui dois le salaire
Son dos a été mon premier moyen de transport ‘Aéro-terrestre'
Je lui dois le respect pour cette invention
Son amour a été mon premier-amour
Je lui dois le mien
Cette M-E-R-E -ci ,je lui dois tout .
Je lui dois mon –MERCI- .
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Autre, Société
L’INFIDÉLE (poème par Stéphane)
25 avril 2012 at 16 h 03 min 0

J'ai la science de la bouche et du baiser.
Du bout de mes lèvres d'expérience
La fraise, même, se laisserait embraser
Et l'humain en perdrait sa conscience.
Chaque jour, elles s'offrent à  plusieurs,
Certaines minces, d'autres voluptueuses
Les unes, le matin, sans grande pudeur
Les autres, au soir, les bienheureuses.

J'ai le corps agile et l'art du Kama
L'étalon fragile en deviendrait tout dur
Je ferais même damner le dalaï-lama
S'il apercevait "l'entre" de mon envergure.
Qui croit me posséder est bien idiot,
Ses cris de joie ne sont point le hasard,
J'apprends au-dessus d'autres, moins sots,
Parfois vieillards mais grands gaillards.
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Autre, Cote divoire, Société
ONZE (poème par Stéphane)
11 avril 2012 at 10 h 18 min 0

C'est le jour de la chute d'un règne
Celui, disent-ils, du déclin d'une teigne.
Cet autre dictateur, comme ils le dépeignent
Mais c'est aussi le jour de la montée d'un autre règne.

C'est le jour où l'on célèbre la démocratie
Celle qui s'était perdue aux années deux mille
Et non après comme leur enseigne l'oubli

C'est le jour où naissent de nouveaux espoirs
Dans l'ivresse euphorique d'une certaine victoire
Sur fond de promesse d'une grande Côte d'Ivoire
Et c'est le jour où VIVRE EN PAIX est notre seul espoir.
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Autre
PETITE FLEUR (poème par Ghost)
11 avril 2012 at 8 h 30 min 0

Laisse nous apprendre à  te reconnaître
Parmi une centaine, un millier
Que te retrouver soit si belle découverte
Que l'on prendrait plaisir à  t'oublier.

Laisse le vent nous mener à  toi
En transportant en ses bras un peu de toi
Que sa douceur invisible soit un témoin
De ta présence là  bas, même si loin.

Laisse nous te poursuivre dans les champs
A la recherche de tes pétales roses et blancs
Les yeux fermés, on les verrait à  leur odeur
Car elle sent le bonheur, la plus petite des fleurs.
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