Merci à Ange, nouveau blogueur qui participe à la vie du blog avec ce poème. Vous aussi, n’hésitez pas à nous transmettre vos écrits à desmotsdesimages@gmail.com
Tel l´écho d´un silence caverneux
Un champ sans récoltes, sans produits,
Elle porte en son sein, les morsures de la vie.
Les parois rocailleuses de son ventre
Ne peuvent sentir la douceur du fœtus.
Son espoir d´être mère s´est tari
Dans un océan d´incertitude.
À cause de la voix aduste de ses reins
Qui disent être incapables de donner vie.
Elle passa par tous les moyens pour être féconde
Mais la vie, indifférente, s´appliquait
À moudre ses moyens pour les transformer
En vents de désespoir.
Ne pleurez plus dames insolites,
Car le monde est votre famille,
Et ses enfants, vos enfants.