C'est le soleil que tu as capturé,
Dans un écrin que tu m'as donné;
Avec les myriades de ses rayons;
Mais sa chaleur, mes mains, a brulé,
C'est la lune que tu as décrochée,
Et placé dans le ciel de mon corps ébène;
Qu'elle y luise de toute sa beauté;
Mais son éclat, mes yeux, ont aveuglé;
Ce sont les étoiles que tu as volées;
Dont tu as paré mon corps entier;
Qu'elles y scintillent de mille feux;
Mais de profondes encoches elles m'ont laissées,
Pourtant, moi j'aurais bien aimé
Sentir ce soleil quand tu me touches,
Voir cette lune dans tes yeux, sur moi, posés;
Entendre ces étoiles dans les mots qui sortent de ta bouche,
Va donc ! parcours le monde entier,
Ramènes moi toutes les richesses qu'il compte;
Mais, ce qui pour moi le plus, compte
C'est ce que tu fais pour m'aimer,