Archives des Déception

Amour, Autre, Déception

abadajones 18 décembre 2013 at 5 h 16 min 0

Un jour...
Ne le voyez point loin,
Vous vous tromperai.
Un jour..
Pas si lointain,
Je partirai...

Je partirai
Pleurer ailleurs
Qu'en votre demeure
Dans un lieu,
Arroser des fleurs,
Le visage qui pleut.

Le visage qui pleut
Des larmes, des larves
C'est la fin!
Ainsi meurt le feu
Car elle est là , enfin
L'heure du brave!

Amour, Autre, Déception

DOUBLE JEU (poème par Laskazas)

abadajones 4 décembre 2013 at 5 h 45 min 0

Les amours sont souvent comme le vent,
Certains sont calmes, d'autres sont violents.
Le notre est un peu un mélange des deux,
Froid comme la glace, brûlant comme le feu.

Oui mon amour, tu sais être glaciale à souhait
Comme si de m'aimer, tu t'en voulais.
Pourtant nos étreintes et tes râles te trahissent
Chaque fois que nos lèvres se croisent et se saisissent.

Je sais que tu es faite de feu et rien d'autre.
Encore moins de cette neige que tu nous montres.
Il faudrait pour t'éteindre, toute l'eau des mers
Sinon, le sable de tous les déserts.

Pourquoi tiens tu tant à souffler chaud et froid?
Tu adore ces jeux qui mènent à l'effroi, pas moi!
J'ai dû fuir, partout crier et chercher de l'aide
Désormais je me contenterai d'un amour tiède.

Amour, Autre, Déception

JUSTE UN MOT (poème par NoOne)

abadajones 6 novembre 2013 at 5 h 12 min 0

Pends-moi, brises-moi, tords-moi les bras
Jettes sur moi tes injures sans cadence
Fais-moi mal avec une prise de capoeira
Tout, mais ne restes pas coi comme crédence

...car ton silence est bien pire qu'une peine de mort

Pour toi, j'ai sangloté comme un rat
Imploré même la pire des sentences
Pour t'avoir lâchement trahie avec Sarah
Pourquoi donc m'épargnes-tu la potence ?

Mais vivre avec toi sans une parole de toi : quelle mort!

Peu m'importe ce que tu diras
Ou ce que les autres en pensent
Le pouvoir de mes mots n'égalera
Jamais celui de ton si cruel silence

, car il est bien pire qu'une peine de mort !

Oui, peu m'importe ce que tu diras
Pour toi je sanglote encore comme un rat
Fais-moi mal si tu veux, avec une prise de capoeira
Mais je t'en supplie, dis quelque chose, mets fin à ce silence.

Amour, Autre, Déception

ECHEC ET MAT (poème par NoOne)

abadajones 30 octobre 2013 at 5 h 55 min 0

Un jeu; pour toi ce n'était qu'un jeu
Guère ludique, encore moins pudique;
Même pas un jeu pour te sentir mieux
Juste un jeu qui ne t'aura coûté aucun fric.

Et moi dans ta vie : banal pion sur échiquier
Un pion qu'au besoin, sans regret tu sacrifies
Et pour qui aucune de tes larmes ne sera versée
Un cavalier sans dettes voué à t'offrir sa vie !
Â« C'est plus important Â», voilà ce que tu disais hélas.
Que je t'aime, me taise et signe des chèques.
Tu n'as jamais prévu de faire de moi ton roi, n'est ce pas?
Juste abuser et m'user pour ensuite crier "échec!"

Mes comptes, mon corps, mon cœur, tu n'as rien épargné
Je n'ai plus d'âme pour avoir voulu te montrer blanche patte
Mais même si ce qui me reste de cœur doit encore saigner,
Saches qu'ici, je signe la fin de notre histoire : Échec & mat!

Amour, Autre, Déception

L’ENFER (poème par Vignon)

abadajones 23 octobre 2013 at 7 h 13 min 0

L'enfer, c'est que tu me vois mais ne me regarde pas

Etre une simple compagnie, derrière chacun de tes pas

L'enfer, c'est te savoir dans les bras d'un autre

Alors que les nuits les plus passionnées sont nôtres

L'enfer, c'est te parler sans pouvoir te dire

Voir que dans ses yeux se reflète ton sourire

Et que les seuls mots que j'arrive à t'arracher

Dans ton lit, ne sont que des gémissements hachés

L'enfer, ma seule chance de faire partie de ta vie

N'exister que pour satisfaire tes plus sombres envies

L'enfer, me taire et accepter de souffrir le martyr

Ma plus grande torture serait de te laisser partir

L'enfer c'est que tu feignes de ne pas savoir

Que tu uses encore de tes charmes pour m'avoir

Comme si tu prenais un plaisir sournois

A confirmer sans cesse ton emprise sur moi

L'enfer, pour moi, pour toi, un paradis

L'enfer, de voir que ma présence te ravit

L'enfer, depuis que j'ai choisi l'amour

L'enfer, aujourd'hui, peut être qu'un jour,

Amour, Autre, Déception

CHAGRIN D’INFIDÉLE (poème par Pacôme)

abadajones 23 octobre 2013 at 5 h 27 min 0

Moi qui me croyais éternellement désirable,
Et, aux chagrins d'amour, invulnérable,
Me voici tombant de mon piédestal.
Est-ce moi qui ait si mal ?

Moi, l'adepte des aventures sans lendemain,
Qui donnais à mes conquêtes le â€œgoumin gouminâ€*,
Me voici souffrant au plus profond de moi.
Est-ce moi qui ressens cet émoi ?

Moi qui plastronnais, car même excédées
Par mes infidélités, elles finissaient par me céder,
Me voici en sanglots, chialant à chaudes larmes.
Est-ce moi qui suis aujourd'hui sans arme ?

Moi, qui pensais qu'elles supporteraient,
Malgré tout, le mal que je leur ferais,
Me voici, surprenant ma préférée dans les bras d'un autre.
Cela n'arrive donc pas qu'aux autres ?

En les regardant, elle et lui, si fort s'étreindre,
J'ai su que ma douleur aurait du mal à s'éteindre.
Et à l'instant, en moi, j'entendis, me dire, cette voix :
C'est bien fait pour toi !

* goumin-goumin = chagrin d'amour en langage populaire ivoirien

Amour, Autre, Déception, Déclaration

SURVIVRONS-NOUS (poème par Stéphane)

abadajones 16 octobre 2013 at 7 h 28 min 0

Survivrons-nous à toute cette chaleur dans le coeur
Qui nous consume, nous brûle à nous faire peur.
Celle qu'on ressent parfois dans nos souffles
Qui dégage de nos étreintes une odeur de soufre?

Survivrons-nous à l'amour qu'un seul coeur ne peut porter
A tout ce bonheur qu'aucun corps ne peut supporter,
A ces nombreux sourires qui déchirent nos visages
Quand le regard de l'un se pose sur l'autre visage?

Survivrons-nous au temps qui amplifie le sentiment
Celui qui était déjà intenable au commencement
Mais qui peut souffrir de quelques manquements?

Survivrons-nous à nous et tous ces "je t'aime"
Au monde, à ce monde et tous ces problèmes
A nos doutes, nos erreurs et tous les dilemmes?

Amour, Autre, Déception

PILE ET FACE (poème par NoOne)

abadajones 25 septembre 2013 at 6 h 10 min 0

L'amour, le légendaire, est tel une pièce
Eh oui ! Pile, on aime ; Face on est aimé(e)
Mon Dieu, combien de fois l'ai-je lancée
Et combien de fois fus-je mis en pièces ?

Pile, semble tellement beau et bien loin du banal
Pile, l'autre devient pour nous un trésor "inestimé"
Pile, on comble, on donne sans penser ; jamais assez
PiRe, on se donne avec confiance; chimérique mais normal.

Face, on est comblé, même sans consentement, et sur place
Face, et devant la solitude, on se sait toujours en sécurité
Face, et on est sûr, de tout poids, d'être à jamais déchargé
Pourtant les deux côtés d'une pièce, jamais ne se font face.

Serait-ce la raison pour laquelle qui Aime n'est point aimé ?
L'amour saurait-il s'écrire sans apostrophe de douleurs et larmes ?
Sa fin saurait-elle résonner d'autre manière que Â« Pire des armes Â» ?
Quel remède saurait arrêter les menstrues des cœurs à jamais déchirés ?

Amour, Autre, Déception

THE END (poème par Laskazas)

abadajones 18 septembre 2013 at 7 h 54 min 0

Plus sa fin est triste, plus l'histoire est belle
Je vais nous regretter toute une vie ma belle
Nous avons vécu d'amour et de promesses,
Enchantés, j'étais prince, tu étais princesse...
De nos heures à s'inventer le meilleur des mondes,
À combler six milles kilomètres en six secondes,
À dire l'avenir sans boule de cristal,
À défier l'écoulement du sablier fatal...

Il ne nous reste plus que d'amers regrets,
Que j'aimerais effacer avec ces quelques traits...
Hélas les souvenirs qui défient le temps
Sont les plus douloureux et les plus éprouvants

Car ils naissent au sommet de moments joyeux
Avant de chuter dans un fracas monstrueux
Adieu Princesse, ici se séparent nos chemins,
Mais nous n'aurons pas de baiser de fin...

Amour, Autre, Déception

MEA CULPA (poème par NoOne)

abadajones 18 septembre 2013 at 5 h 45 min 0

Dites-moi, de vous à moi très chère
Combien d'émois ai-je fait naître en votre chair
Votre joie de vivre, momifiée comme une détestée chimère
Ce froid où, je vous ai plongée, vous femme comme ma chère mère

Le regret m'assaille ce jour d'hui ; les souvenirs me fourvoient
Me laissant pantois comme un pois supportant malgré lui tout un poids
Comment n'ai-je pu voir que ma douleur et votre malheur étaient siamois
Comment ai-je pu me laisser autant aveugler et penser que vous étiez si à moi ?

Souvenez-vous, je vous désirais mienne, et vous aurais défendue de toutes hyènes
J'ignorais encore que l'amour le plus fort n'avait de revers qu'une très forte haine
Que quiconque n'en était pas digne devrait s'accommoder de ses tranchantes chaines
Et me voilà , sur cette falaise, pleurant comme qui vient de mettre bas, une chienne

Chaque minute de ces années où j'ai haï votre départ, a un goût amer
Je n'ai plus d'autres choix que de confesser au monde mon désarroi
de vous savoir pour l'être que je suis, aussi accessible qu'une martienne
Nous nous sommes aimés sans nous mériter ; ce jour, je vous fais don de mon Amitié

personnel