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Autre

Amour, Autre
LE CHARMEUR (poème par Laskazas)
11 avril 2012 at 7 h 56 min 0

Pouliche sauvage, le charmeur t'a domptée!
A ses désirs tu as soumis toute ta beauté!
Combien de cavaliers se sont brisés la nuque
A vouloir cette croupe qui perdrait un eunuque?

Hélas, la belle, tu n'es qu'une bête de plus
Ajoutée à  son tableau de charme, sans plus!
Maintenant que tu es assise, sage, à  ses pieds,
Il s'en va vers d'autres sauvageonnes à  défier.

Armé de mots, d'histoires, de contes et de rêves,
Il est reparti à  la conquête de la gloire du dompteur,
Incapable de s'accorder, un instant, ni paix, ni trève
Car ce qui le meut, c'est moins la gloire que la peur.

La peur d'être à  son tour charmé et sans défenses
Face à  des dents blanches, innocentes, espiègles
D'un mastodonte à  la fois félin et câlin: La déchéance,
Que ne saurait vivre celui qui fit nager l'aigle!
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Actu, Autre
LE BALUCHON (poème par Laskazas)
4 avril 2012 at 13 h 45 min 0

C'est dans ce pagne chéri, aujourd'hui délavé
Qu'elle va rassembler, de ses pauvres affaires,
Ce qu'elle avait d'objets les plus chers,
Elle espère pouvoir tous les sauver!

Ce sac comme seuls savent le faire les anciens
En plus, c'est de son père qu'elle le tient
Les clichés de sa mère la câlinant?
Non, ils seront trop encombrants!

Les souvenirs lui font remonter des larmes,
On vivait si bien sans la mélodie des armes
Au pays où l'homme se brûle avec des pneus
Depuis que tous veulent la place du Vieux!

Une seconde paire de chaussures légères
Un gros bidon d'eau, des allumettes,
Le reste de viandes fumées, des assiettes,
C'est déjà  lourd, pouvoir soulever, elle espère.

Mais il est déjà  trop tard
Ils sont déjà  là , les violeurs pillards!
Il n'ira point sur sa tête, ce baluchon,
Une balle vient de lui traverser le front...
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Actu, Autre
NOIR COMME NEGRE (poème par Eugenio)
4 avril 2012 at 13 h 38 min 0
Quand la terre tremble, s'inonde ou se dessèche,
Quand, mieux qu'une tribu d'Apaches à  flèches
Un tas de Nègres Las fâchés s'arment de haches
Et au nom d'Allah ou d'un autre, allument la mèche,

Nègre Gras derrière les vains discours se cache.
Car il faut que tous croient qu'il se tue à  la tâche
À traquer les boucs aram et leurs bombes halal
Lâchés pendant la messe, amassées sous une bâche.

Poudrière privée, soufflant en amont et en aval
Une fois sur deux Congo, l'une tribale l'autre rivale
Riches de ressources comme de Nègres Martyres:
Hâbleurs radicaux qui ne se taisent que d'une balle.

Ceux là  marqueront l'histoire sans avoir à  l'écrire
Blanchis sans avoir prouvé qu'ils ne feraient pire
Que ce loyal, rebelle, puis ignoble général-ou caporal-
Nègre Tirailleur aux titres hilarants à  en mourir.

Et si même Dieu était Noir, il serait triste et pâle
De voir qu'après son éloquent discours anti-colonial
Quand fanatiques et famines créent partout la dèche
Nègre Las pleure, Nègre Gras fait un deuil national.

En attendant que Maître Blanc apporte l'aide internationale...
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Actu, Autre
UN BRAVE (poème par Hampath)
28 mars 2012 at 11 h 52 min 0

Un brave, c'est un bandit qui reste jusqu'à  la fin.
Quand tous sont gbôlô, lui il chante le refrain.
Pour que les jolies gos du quartier le suivent dans la joie,
Qui porte sa petite croix mais qui ne fait rien avec la foi:

Le scénario est mélangé, donc c'est chacun son destin.
Un brave s'est réveillé matin avec kalach dans ses mains
Il n'a pas bien vu la vraie guerre, mais ennui va le dja
Et comme les kôrô n'ont pas sciencé sur son graya,

Le voilà  en django dans les couloirs de la cité.
Quand tu dindin là , qui a cœur de le démobiliser?
Commandant de sa propre milice républicaine
Laisse les faux discours ou on te "gouguaine".

La réinsertion c'est marche-arrière vers la galère
Car braqueur en treillis est plus choco que Docker.
Donc il gère les cassa sans drap dans le djassa,
Jah et sa dose se tracassent dans sa tête de malfrat

Jusqu'au jour où ce brave prend dêbê de pluie de plomb
Pour sciencer que maintenant là , chaque situation à  sa solution.
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Autre
PAROLES DE DIEU (poème par Stéphane)
28 mars 2012 at 11 h 52 min 0
Tu feras partie de cette masse
Celle à  qui J'ai retiré ma grâce,
Ce peuple qui a choisi le péché
Et de mon royaume, s'est détaché.

Tu accompliras les choses de toi-même
Je t'observerai, l'air absent, de loin.
Tu comprendras qu'avec Moi en moins,
Ton côté robuste n'est plus le même.

Ta part de miracle sera en vacances,
Et ta vie aura l'air d'un séjour sur potence.
Tes difficultés seront bien nombreuses
Tes rires rares, tes entreprises malheureuses.

Tu apprendras que quand part Ma lumière,
Les choses les plus simples deviennent dures.
Tu penseras, à  tort, que j'abats Ma colère
Mais la grâce n'habite pas les coeurs impurs.

Pécheur que Je connais trop, tu reviendras.
Avec larmes et promesses, tu Me prieras.
Bien que Miséricordieux, j'aurai besoin de preuves
Alors Mon enfant, je te purifierai par l'épreuve.
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Actu, Autre
LA PRATIQUE DE LA RELATIVITÉ (poème par Guy)
28 mars 2012 at 11 h 36 min 0
C'est 7 français mobilisant 300 vengeurs,
17 afghans ne suscitant guère mieux que quelques docteurs;
60 lybiens inscrits au passif du dommage colatéral,
Et des millions de bombardés dans l'anonymat le plus total,

C'est quand il faut sauver dame démocratie,
Et que pour cela, le premier des civils a suffi ;
Là  ou 20 militaires choisirent une méthode plus radicale,
Au nom de sa survie, lui porter le coup fatal,

C'est donc Einstein qui fut bien inspiré,
De comprendre qu'aucune loi ne pouvait échapper
A l'immuable pratique de la relativité ;

Mais à  penser que la variable était la célérité,
Il s'est trituré les méninges pour rien ;
Car tout dépend de qui et combien,
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Amour, Autre
AUTODESTRUCTION (Feuilleton par Stéphane et PA)
21 mars 2012 at 10 h 30 min 0

Il m'était resté inconnu trop longtemps
Puis m'a possédé m'abandonnant impuissant,
Perdu, fébrile et rempli de frayeurs
Comment vivre quand votre coeur bat ailleurs?

Comptant en seconde chaque précieuse heure
Qui meurt avec au ventre ce sentiment de peur
Que continue cette histoire d'amour à  l'arrêt
Après cet instant qui du temps nous a fait le prêt.




Alors on veut troquer "jamais" pour "toujours"
L'amour inconnu devenant celui de chaque jour,
Enfermant l'histoire ancienne dans un cercueil,
Et plongeant l'autre âme dans une vie de deuil.

Des espoirs drapés dans un triste linceul
Se libèrent ainsi dans la prison du passé
Où ils n'en sortiront qu'après avoir trépassé
Dans une aventure désormais partagée par un seul.




Il était ainsi une fin qui offrait un début
Et un au revoir qui semblait être un salut.
Bonjour mon amour, tu es celle que j'ai choisie
Par amour, malgré toute tempête et discrédit.

J'ai décidé de faire de toi le tant attendu élu
Je souhaite construire avec toi cet absolu
Car dans tes yeux cette lueur embrasée je lis
D'écrire avec les précieuses lignes de la vie.

Et c'est la folie qui raisonne cet amour
Lui donne l'énergie de chaque nouveau jour.
Existe-il meilleur synonyme à  "Bonheur"
Que dépenser avec elle toutes mes heures?

A la lueur de la passion, bâtir notre union
D'un accord commun et d'un même diapason
Mettre les notes sur cette partition idyllique
Et chanter à  l'unisson de l'amour la douce musique.

Puis... Puis... la passion devient le passé
Et le présent porte le poids de notre passé.
Nos couples détruits hier, aujourd'hui nous détruisent
Nos différences nous unissant, maintenant nous divisent.

A la fin de l'histoire, l'espérance devient désespoir
Et Quand se lève le jour durant le soir
Le futur arrête alors sa course au présent
"Jamais" prend le pas un peu plus souvent sur "souvent".

Et c'est là  que notre histoire bascule dans l'histoire
Conjugué au passé composé de larmes dans un mouchoir.
Je te hais pour t'aimer autant, bien que je sache
Que ton amour d'avant est celui qui à  moi, t'arrache.

Il m'est devenu parfait inconnu il y a peu de temps
Depuis que j'ai appris à  le détester autant que je l'ai aimé avant
Les pleurs de l'amant malheureux hier, sont aujourd'hui miens
Je suis étranger à  ce voyage, j'ai décidé de descendre du train.

FIN
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Autre, Société
FESTIN MACABRE (poème par Yehni Djidji)
21 mars 2012 at 8 h 08 min 0

Exulte ange de la mort !
Savoure les âmes des exaltés,
Aux actes précédant la pensée.
Fais ripaille des dépouilles,
des ouailles des politiques fripouilles !
Ceins-toi vite les reins,
des destins qu'abrège ton festin !
Déjà  une élection, dans un coin pas si loin, point.
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Amour, Autre, Déclaration
LA FÉE DU GOLFE (poème par Laskazas)
21 mars 2012 at 8 h 00 min 0

Sur ces pages où maintes beautés furent magnifiées
Je puis t'assurer qu'aucune n'arrive à  tes pieds
Tu es une princesse qu'on ne verrait que dans des contes de fée
Et pourtant ce n'est pas dans un rêve que je t'ai rencontrée.

Tu es venue à  moi comme un heureux hasard,
Un filet de lumière dans un monde de brouillard
Tes fins éclats de rire sont un guide pour ma route
Un réconfort quand ma vie se nourrit de doutes.

Tu es le nord de la boussole de mon coeur
Le triangle d'or sur la carte de mon amour
De la terre, par la mer et par les airs, j'ai fait le tour,
Tu demeures la destination de mon bonheur.

J'ai parcouru tous les pays du golfe de Guinée
Les anciens m'ont appris qu'une seule fée y était née
Je crois que je l'ai trouvée sur les bords de la lagune Ebrié
Un jour où a Abidjan, Paris est venu briller.
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Autre
LE TEMPS DES REGRETS (poème par Zak)
21 mars 2012 at 2 h 30 min 0

Le temps des regrets et des pleurs,
Le passé nous rappelle nos erreurs,
Les jours s'assombrissent de nos peurs,
Et pourtant nous sommes nés dans des fleurs .

Les nuits nous semblent sans fin,
Le soir nous remplit de remords,
Le lit nous semble tellement restreint,
Tout nous fait rêver être plus fort.

Parfois envie d'écrire différemment,
Les histoires qu'on a publié hier,
Nos fautes nous rendre moins fiers,
Et on a envie de dire: si seulement...
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