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Autre

Amour, Autre, Déception
REVENANTS (poème par Laskazas)
24 juin 2015 at 5 h 46 min 0
Qu'est-ce que c'est, cette indicible douleur,
Qui vous tient la gorge, vous lacère le cœur,
Mélange en vous, peine, rage, haine et mélancolie,
En une boule, qui chaque instant grandit?

Et cette douleur est là , soudaine, brutale,
Quand un moment avant, vous étiez jovial!
Impuissant, vous sentez le bonheur partir,
Et tout l'or du monde ne pourra le retenir.

D'où vient-elle, cette indicible douleur
Qui vous tient la gorge , vous lacère le cœur,
Mélange en vous, peine, rage, haine et mélancolie,
En une boule, qui chaque instant grandit?

C'est une douleur qui naît de mots doux,
Dis à  un parfait inconnu, à  un autre que vous.
Quand l'amour que vous pensiez oublié, enterré,
Se réveille un soir, et revient vous hanter!
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Amour, Autre
LA RECETTE DE L’AMOUR (poème par NoOne)
24 juin 2015 at 5 h 13 min 0
,
Une douce caresse est un aveu précieux
Extraite de l'encyclique sacrée des dieux
Véritable trésor jusqu'au-delà  des cieux

Mais,
Une douce caresse devient véritable pieu
Lorsqu'offerte par un cœur jadis amoureux
Au cours d'un orage sentimental, en guise d'adieu

,
Un baiser est une lettre sans encre ni mots
Un dictionnaire de tendresse coulant à  flot
D'un cœur aimant sur des lèvres, à  chaud

Mais,
De même que tout flot part à  vau l'eau
Le courant d'un baiser peut causer sanglots
Jusqu'à  noyer même le plus habile matelot

Pourtant,
Quel délice que celui de caresses et baisers
Savamment dosés et donnés avec sincérité
Délicieux voyage sans départ, ni arrivée,

,
Telle est la recette du bonheur tant désiré
Le hasard me l'a faite découvrir et je l'ai cuisinée
Sans jamais trouver personne avec qui la partager

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Autre, Société
PAPA (poème par Stephane)
21 juin 2015 at 12 h 13 min 0

Oui! Disons-le! 
Je rêve d'enfant 
Un petit jouet sur pattes
Un caprice d'homme mûr? 

Ceux des autres sont beaux
Enfin! La plupart du temps 
Leurs sourires, des joyaux,
Vous attendrissent toujours.

Et oui! J'en veux un à  moi
Qui naît à  l'âge de six mois
Ou mieux, le bel âge de trois ans,
Le parfait camarade de jeu.

Plus fille que garçon 
Du moins, en premier
Elle fera une belle amoureuse 
L'affection sans les reproches.

Et j'en veux une sans les pleurs
Et autres caprices inventés.
Une petite fille a son papa,
Qui me rendra complètement gaga!

Moi aussi, je veux faire le papa
Et faire mon visage d'ange 
Cet homme si attendrissant 
Qu'on lui donnerait Dieu en échange. 

J'aimerais prendre part au cliché 
Et voir la chair de ma chair
Courir partout puis me regarder,
Sourire et Me dire... papa.
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Autre, Déclaration
VITE, UN MÉDECIN (poème par NoOne)
17 juin 2015 at 5 h 17 min 0
Toutes ces pensées à  l'assaut de mon esprit fragile
N'étaient que mirages devant la réalité d'un sourire
Reçu dans l'obscurité d'un bar mi sombre, mi plein...
Un sourire à  redonner vie à  un défunt avenir.

Une inconnue m'a souri, et j'ai senti le globe terrestre
Pivoter autour de son axe m'offrant une meilleure vue
Du spectacle naissant à  la lisière de ces belles lèvres.
Un spectacle unique emplissant mes veines d'espoir

Tel sourire, m'était-il vraiment destiné? Vraiment?
Quand de beaux mâles, il y avait tout autour?
Que cachait ce sourire? Un appât pour la proie?
Une proie à  dépouiller pour ensuite s'en moquer?

Tant de supputations en l'espace d'un instant pourtant réel
Elle était encore là , tellement belle, les yeux dans les miens
Le sourire me déclamant la plus belle poésie jamais dite
Et moi, moche, timide, les mains moites, le cœur emballé...

C'est décidé, j'y vais... Lui dire un mot, un son, un silence
Un, deux, trois pas, Dix, cent, milles battements de cœur
Elle, plus que jamais, radieuse, se levant de son siège,
Moi m'évanouissant de stress... Et cette voix :"Vite, un médecin!"
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Autre, Société
UNE DISPUTE (poème par Stéphane)
17 juin 2015 at 5 h 02 min 0
Ils discutent
Puis se disputent.
Il la traite de pute
Elle, d'une autre insulte.

C'est aussi le but
D'être des brutes
User de la langue de pute
Tout azimut.

L'une sur l'autre se bute
Entre deux mots bruts
L'instant d'une minute
Une trêve à  leur lutte,

C'est une dispute
Qui se finit en culbute
Mieux vaut cette chute
Au bon vieil uppercut.
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Amour, Autre
LA THÉORIE DES SCIENCES (poème par NoOne)
10 juin 2015 at 9 h 48 min 0
Ces coeurs qui battent, ou qui se débattent...
Ces visages qui marquent ou qu'on remarque...
L'alchimie des émotions... La chimie des cœurs...
Et si l'Amour obéissait à  des lois scientifiques ?

Une fraction de seconde ici... une inconnue aussi
Séries de rencontres... Émotions exponentielles...
Sourires et touchers qui s'en font les dérivées...
Si Aimer n'était qu'une équation mathématique?

Soustraire un cœur rêveur des griffes de sa solitude 
Le cacher entre les racines épineuses et carrées
Du désir. Longer la géométrie insensée de son tronc 
Pour tracer avec une Éve, le vecteur d'un futur à  deux

Et encore... 
...
...
Mais alors...

Si tomber amoureux n'est simplement qu'expérience, 
Et que l'Amour lui-même n'est finalement que science 
Ces larmes versées et ce cœur, mien, en lambeaux 
Sont sûrement la preuve que scientifique, point, je ne suis.
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Amour, Autre, Déception
UNE DE PERDUE (poème de Eugenio)
10 juin 2015 at 5 h 43 min 0
-Mais qu'as-tu encore fait ?!
-Pour la retenir ?
M'a-t-elle dit qu'elle partait ?
Nul ne fait une pause avant de courir,

Sauf pour prendre de l'avance
Sur une chute programmée.

Pour la fâcher ?
Tiens donc, maintenant que j'y pense,

Rien. Celle-ci a eu juste le nez creux
Son cœur n'étant qu'accessoire 
C'est son flair qui m'a mis hors-jeu
Certaines femmes n'attendent pas de voir

Elles partent avant le vers de fin :
Une de perdue, quel vilain refrain !
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Autre
LA DECHEANCE DU POÉTE (poème par Stéphane)
10 juin 2015 at 5 h 04 min 0
Au début, c'est la femme et l'amour qui l'inspirent.
Aujourd'hui, c'est l'écriture qui l'inspire.
Demain, qu'est ce qui nourrira son inspiration
Sa paix intérieure ou ses internes frictions.

Il croyait écrire des vers dignes du mythe,
Des vers beaux, iconoclastes et uniques!
Leurre! Les pires vers de l'art poétique
Peuplaient ses feuilles de papier hypocrites.

Hypocrites! Elles ne lui ont jamais avoué
Qu'il n'était pas, pour la poésie, doué
Face à  cette vérité, écrire n'a plus aucun sens
Il jette sa plume et baigne dans la déchéance.
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Autre
LE POÉTE AMUSÉ (poème par Stéphane)
3 juin 2015 at 5 h 44 min 0
Quand le vent le plus violent est une brise
La tempête n'est qu'un jour de printemps,
Hirondelles chantant, papillons virevoltant
La chanson du vent est l'hymne de la crise.

Quand le zénith est un clair de lune
L'été est aussi chaud qu'un automne.
Quand mes jours regrettent les infortunes
Qui violent leur quiétude monotone,

Alors ma plume oublie tous ses maux
Et mon papier vomit tout son encre
Au large du fleuve tranquille sans flots
Où ma vie paisible a jeté son ancre.
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Autre
LE COEUR A SES RAISONS QUE LE TEMPS IGNORE (par Maxime Petoh)
3 juin 2015 at 5 h 00 min 0
Alors oui, peut-être qu'il n'y a rien que n'emporte le temps.

Avec le temps s'estompe la douleur, la plaie peu à  peu se cicatrise et, la cicatrice elle-même voit avec le temps une peau neuve, pleine de vie la recouvrir...


Mais s'il n'y aurait rien que n'emporte le vent, assurément le temps lui, apporte souvenirs et réminiscences.

Les images vous défilent les unes après les autres dans la tête, s'enchaînent les unes aux autres dans la pensée,

S'emperlent les unes en-dessous des autres sur le chapelet du regretté passé.


Vous reviennent alors à  la surface,

Les disputes pour un« OUI» ou pour un « NON»

Que savaient habilement réconcilier un

«Et pourquoi pas ?» du cœur.


Avec le temps, on devient solitaire c'est-à -dire vivre en mémoire.

Ressasser vos premières fois (vos échecs),

Vos tentatives (vos victoires).


Ressasser à  n'en plus avoir mal...


Chaque souvenir rajoute son lot d'amour,

D'autres images leur lot de haine.

Mais le temps n'emporte pas les sentiments et,

Entre l'Amour et la Haine, il n'y a qu'un cœur


A tort, on finit par se dire un homme en chasse un autre,

Une femme en remplace une autre.

Mais le rythme effréné de nos conquêtes atteste bien qu'il s'agit de la peur d'être seul plutôt que le désir de remplacer l'âme sœur partie avec votre cœur.


Quand bien même, on arrive à  se réjouir avec une autre,

Bien vite, on se rend compte dans l'intimité de notre nuit

 Que le bonheur n'est pas dans les bras de celle à  qui on pleure

 Â« Je t'aime»,

Mais, coincé dans le lobe de celle restée sourde face à  nos sentiments.


Oui avec le temps, s'estompe la douleur,

Oui la plaie peu à  peu se cicatrise,

Et oui, la cicatrice elle-même voit avec le temps une peau neuve,

Pleine de vie la recouvrir...


Mais cette peau en recouvre une autre, bien en-dessous : agonisante !

Au fond ce qui ressemble à  de l'oubli, à  l'abandon,

Au ressentiment, est une hibernation de nos sentiments...

Et dans « Hibernation » il y a berne !


Voilà , probablement, le temps met tout en berne ! "
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