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Autre

Amour, Autre, Déception
THE END (poème par Laskazas)
18 septembre 2013 at 7 h 54 min 0
Plus sa fin est triste, plus l'histoire est belle
Je vais nous regretter toute une vie ma belle
Nous avons vécu d'amour et de promesses,
Enchantés, j'étais prince, tu étais princesse...
De nos heures à  s'inventer le meilleur des mondes,
À combler six milles kilomètres en six secondes,
À dire l'avenir sans boule de cristal,
À défier l'écoulement du sablier fatal...

Il ne nous reste plus que d'amers regrets,
Que j'aimerais effacer avec ces quelques traits...
Hélas les souvenirs qui défient le temps
Sont les plus douloureux et les plus éprouvants

Car ils naissent au sommet de moments joyeux
Avant de chuter dans un fracas monstrueux
Adieu Princesse, ici se séparent nos chemins,
Mais nous n'aurons pas de baiser de fin...
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Actu, Autre
L’AUTRUCHE (poème par Eugenio)
18 septembre 2013 at 6 h 13 min 0
Ce que le père ne conclut, le fils l'accomplît plus tard
Saddam en mourut, du trou sorti puis pendu
Aussi raide que la langue narquoise à  Bachar
Dont on dit maintenant qu'au gaz, il liquide à  vue.

Il joue une partition rayée du célébrissime chant des cygnes
En annonçant la damnation de l'ennemi aux portes de son fief.
Le Guide peut temoigner qu'un tel discours appelle la guigne
Et que la tête d'un chef tombe pour que naisse un chef.

Quand les maîtres l'ordonnent et que la guerre commence.
Bis repetita ! Crient en faux latin pantins et détracteurs
Que neni ! Les siennes sont chimiques, marquons la nuance
Et que masse s'abreuve de preuves sur vidéos amateurs.

Comme on acquiesce le verdict du tribunal populaire
Qui fait des rebelles héros poseurs de bombes bénignes
Contre un régime de tyran tirant sur un peuple en colère,
Coupable pour chaque perte de chaque côté de la ligne.

Allez, fermons les yeux pour ne laisser que nos cœurs ouverts
Savoir qu'il s'y passe ce qui ne s'y passe pas n'est pas savoir.
Les morts de Syrie finiront au paradis sinon en enfer
Et bêtise des grands hommes ira dans nos livres d'histoires.
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Amour, Autre, Déception
MEA CULPA (poème par NoOne)
18 septembre 2013 at 5 h 45 min 0
Dites-moi, de vous à  moi très chère
Combien d'émois ai-je fait naître en votre chair
Votre joie de vivre, momifiée comme une détestée chimère
Ce froid où, je vous ai plongée, vous femme comme ma chère mère

Le regret m'assaille ce jour d'hui ; les souvenirs me fourvoient
Me laissant pantois comme un pois supportant malgré lui tout un poids
Comment n'ai-je pu voir que ma douleur et votre malheur étaient siamois
Comment ai-je pu me laisser autant aveugler et penser que vous étiez si à  moi ?

Souvenez-vous, je vous désirais mienne, et vous aurais défendue de toutes hyènes
J'ignorais encore que l'amour le plus fort n'avait de revers qu'une très forte haine
Que quiconque n'en était pas digne devrait s'accommoder de ses tranchantes chaines
Et me voilà , sur cette falaise, pleurant comme qui vient de mettre bas, une chienne

Chaque minute de ces années où j'ai haï votre départ, a un goût amer
Je n'ai plus d'autres choix que de confesser au monde mon désarroi
de vous savoir pour l'être que je suis, aussi accessible qu'une martienne
Nous nous sommes aimés sans nous mériter ; ce jour, je vous fais don de mon Amitié
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Amour, Autre, Déclaration
POUR àŠTRE TON UNIQUE CHOIX (poème par Vignon)
11 septembre 2013 at 7 h 57 min 0
Il ne parle que de toi, il est trop fleur bleue
Il t'aime vraiment, cela se lit dans ses yeux.

Il croit fort en cette amitié, la nôtre
Il est bien plus naïf que les autres.

Très attentionné, il pourrait faire ton bonheur
Pour la peine, je lui épargnerai la douleur.

Le précédent m'avait donné du fil à  retordre
Il n'y a pas qu'à  l'hameçon qu'il savait mordre.

Cet autre qui voulait t'arracher le cœur, il se croyait malin
Sans jamais imaginer que le sien finirait entre mes mains.

Je lui proposerai un amical verre, m'assurant que c'est le dernier
Étourdissement, vomissure sanglante, je veux pouvoir en témoigner.

Quand diable comprendras-tu enfin que tu es à  moi ?
Je tuerai tous tes prétendants pour être ton unique choix.
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Autre
L’ÉMOTION (pense-bête par Laskazas)
11 septembre 2013 at 7 h 41 min 0
L'émotion n'a point de pensée,
Elle marche, d'un pas pressé,
Elle envahit, fait perdre raison,
Elle sublime, fait vivre l'illusion...

La pensée se méfie de l'émotion,
Elle repose sur bon sens et raison,
Elle fuit, se réfugie dans le passé,
Elle s'use, se refuse à  avancer...
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Amour, Autre, Déclaration
SYNÉRÉSE (poème par NoOne)
11 septembre 2013 at 7 h 36 min 0
Elle est née un jour comme les autres ; une soirée d'automne
Sous le regard compatissant de l'astre couleur mascarpone
A l'heure où les grillons, tout haut, sauf en chœur, chantonnent
Ce soir-là , sans prévenir, elle est apparue aussi pure qu'une none

A son allure humide et hésitante, quiconque l'aurait deviné poltronne
Mais elle s'avança et me fit sentir sous sa caresse, mille douceurs d'une tonne
Devant sa transparence, impossible de fermer mon âme, Une véritable dragonne
Voilà  ce qu'elle était, D'apparence fragile, déterminée; et tellement mignonne.

Son charme irrésistible semblait lui venir des mythiques geisha nippones
Elle savait mieux que personne vaincre ma tristesse ; telle une courageuse consonne
attaquée de toutes parts par d'agressives voyelles, C'était une battante ; une lionne
Je ne saurai la décrire autrement ; elle qui semblait pouvoir tout devenir, sauf coch, .

Elle a parcouru les plaines de mon épiderme facial comme un silence qui résonne
Et sa brève existence m'a donné de philosopher sur les regrets qu'on abandonne
Sur ces douleurs qui germent ; en nous plantées par d'innocentes ou méchantes c,
Tel était le destin de ma larme, née pour me dire qu'aussi, pleurent les hoMMes
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Autre
MA MÉRE M’A DIT (poème par Eugenio)
11 septembre 2013 at 6 h 40 min 0
Un jour, crois moi mon fils, tu mourras
Tu n'auras pas milles heures de repit
Le temps vient à  bout de la monotonie
Et le vide de vie dans ta vie t'emportera.

Un jour, crois moi mon fils, tu mourras
Comme meurent les chiens,sans maîtresse
Étouffé par la laisse de tes faiblesses
Ces insuccès qui naissent de ce que tu n'osas

Avoir des vices assumés par lot dans le placard
En sortir le génie,ces rêves absurdes d'un soir
Et compter pour mieux que le septième milliard.

Oui cher fils,tu mourras de n'avoir pas vécu, c'est tout
Et si je l'écris comme on défonce une porte sans verrou
C'est que ce jour tu ne verras de larmes que sur mes joues.

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Amour, Autre, Déception
PARLER D’AMOUR (poème par Stéphane)
4 septembre 2013 at 6 h 52 min 0
Je ne parlerai pas d'amour
Ses mots sont bien trop lourds.
C'est autant que tu l'as désiré
Qu'il finira un jour par te déchirer.

Je ne parlerai pas d'amour
Il a ses propres maux pour.
Dire combien il peut affliger
Autant qu'il peut faire voltiger.

Je ne parlerai pas d'amour...
Ou peut-être, un de ces jours!
Quand je finirai par le connaître
Et ne le verrai plus en traître.

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Autre
RIP BRO (poème par Zak Le Messager)
4 septembre 2013 at 6 h 28 min 0
Je suis parti sans un mot
J'ai parlé comme un sot
Mes actes, je les regrette
Mes mots étaient une tempête

Chaque pas dans la maison
Chacun de ses pas laissent ce son
Et si j'avais baissé le ton
Ce vide me laisse sans raison

Les souvenirs me restent encore
Jusqu'à  quand devrais je attendre
Peut être que si tu n'étais pas mort
J'aurais eu le temps de me reprendre

Ton passage dans ma vie a été juste inoubliable, RIP
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Autre
MONSTRE (poème par Monsieur X)
4 septembre 2013 at 6 h 16 min 0
Il n'est rien de plus doux que le parfum de l'hémoglobine
Mêlé de l'effluve d'un être agonisant
La chaleur de son éclat écarlate me fascine
Et rehausse l'esthétique du corps pâlissant

Il n'est rien de plus beau que le visage d'un enfant
Entre deux mains fortes, d'un regard suppliant
Et son bourreau, armé de générosité et d'une fine lame
S'attelant à  mettre un terme à  ses larmes

Il n'est rien de plus agréable que les sanglots d'une femme
En l'honneur d'un rituel qui fera d'elle une dame
Résistant tant bien que mal à  une étreinte énergique
Rythmée de saillants coups de baguette magique

J'aurais aimé commettre ces crimes infâmes
Leur  mépris n'en serait que plus légitime
En lieu et place d'être incapable d'aimer une femme
Et de ne déranger que par ma vie intime
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