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Amour, Autre, Déception

CASUS BELLI (poème par Guy)

28 septembre 2011 0

On pense mieux savoir le début d’une guerre que sa fin ;
Le fait est qu’on les connait tous les deux aussi moins bien,
Est-ce la trace d’un anneau coulant, à  l’excès serré,
Ou l’empreinte ridée des pas du temps dans le sablier.

Si j’avais su mes idées aussi peu inspirées,
Et le tranchant de tes mots aussi bien acéré,
Peut-être qu’il manquait des haies sur la piste,
Des marches à  monter disparues à  l’improviste.

Et nous voilà  un peu trop tôt à  rendre nos mémoires,
Réfugié au papier, pleutre muet fuyant les histoires
Car désormais, ils sont largués à  dose létale,
Les mots nucléaires armés sur le lance-missile buccal

Qui explosent dans une épaisse fumée pointant jusqu’aux augures,
Alliés d’une autre époque, alors prosélytes d’un nous deux heureux,
Désormais tombés en disgrâce, prophètes d’un avenir orageux;
Dont on se détourne, de peur de sentir les exhalaisons de la pourriture ;

Car pour le corps et son printemps, une seule galipette suffit
Le temps d’une armistice, négocier un cessez-le-tout-moi,
Qu’aux aurores, la belligérance fasse feu de tout toi et moi
Vu que le bonheur auquel on prétend a bien du mal à  sortir du lit,

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