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abadajones

Autre, Société
PRÉJUGÉS (poème par Eugenio)
19 novembre 2014 at 10 h 28 min 0
S'il fallait faire comme veulent les femmes
La terre entière, de fleurs, serait couverte,
Fleurs à  pétales, vertes l'hiver,
Puis l'été, vertes encore
Pour rester à  vie fidèles et belles.

L'on sourirait aux inconnus
D'un grand sourire dans le vent
Comme la mer,
Et l'on lui prendrait la main
Pour qu'il ait moins froid

Aux mains comme au sein
De groupe qui piaillent sans rien dire :
Commérages, complaintes, ravies
Quand la pire des vannes fait rire
Un cercle d'oisives pimbêches.

Quid des hommes ?
Ces bras forts montés à  la hâte
Sur des têtes pleines de rien.
Pissez plus loin, plus vite
Et de cent vous serez fait chef à  brutes.
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Autre, Société
LA GUERRE (poème par Maxime Petoh)
15 octobre 2014 at 6 h 23 min 0
Que c'est beau la guerre
Quand elle est là ,
Les maîtres ne tapent plus les élèves
D'ailleurs, ils n'apprennent plus leurs leçons :
Ils restent à  la maison.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle là ,
Les chiens n'errent plus les rues, ils n'ont même plus faim :
Ils se nourrissent des cadavres d'hommes qui maintenant à  leur tour errent les rues.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle est là ,
Les parents n'interdisent plus aux enfants de jouer dehors.
Sages, ils restent d'eux même planqués sous le lit à  se ronger les ongles.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle est là ,
Ceux qui n'ont pas de téléviseurs ou d'ordinateurs s'en procurent un tout neuf !
Ils cassent et pillent de beaux magasins.

Que c'est beau, la guerre !
Quand elle est là ,
Nous les petits enfants, on joue les grands : on tire au pistolet !
Ah, que c'est beau la guerre !

Que c'est laid, la Paix !
Quand elle est là ,
Les hommes vont et viennent
Montent et descendent.
Quand elle est là ,
Tout est stable, sauf les feuilles d'olivier qui bougent allègrement.
Quand elle est là ,
L'espoir réveille ces enfants de leur cauchemar :
Ils découvrent qu'elles sont hideuses, toutes les guerres !
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Autre
D.M.D.I (poème par NoOne)
15 octobre 2014 at 5 h 43 min 0
D.I. n'était pas femme à  connaitre remords
Cela, qui pouvait vraiment le lui reprocher
Son cœur avait tant de fois subi l'intolérable
Cœur, jadis, en fleurs qui mua cœur en pleurs
Cœur en pleurs transformé en cœur en peine
Ce cœur en peine aujourd'hui cœur de pierre
En raison de toutes les multiples déceptions
Qui ont émietté ce qui lui restait d'empathie

Mais D. n'était pas ce genre d'homme ... Non!
Il était de ceux que l'innocence ne quittait pas
Ceux que le vrai amour ne fauchait qu'une fois
Et dont le hasard, à  souhait, se jouait du destin.
De toute son existence il n'en avait aimé qu'une
Rien qu'une, envers et contre tous ; une seule,
Qui cherchait l'amour partout, sauf auprès de lui
Pourtant aujourd'hui encore, et malgré tout, D. aime D.I.
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Amour, Autre, Déception
VIVRE SANS MA Cà”TE (poème par Eugenio)
8 octobre 2014 at 6 h 50 min 0
Vivre sans sa côte, comme amputé.
Ne faire les choses qu'à  demi-moitié
Pour ne jamais atteindre le but
Aucun n'étant fixé, naviguer à  vue

En eaux troubles et tristement malodorantes
S'enorgueillir du statut d'âme indépendante
Décadente, exultant à  pourfendre la catin
Jouir puis se blottir dans son habituel coin ;

Après le match, les bières, les cris et les rires
Raccompagner les amis, s'efforcer de sourire
Quand on réussit, tout seul, à  nouer une cravate.

Vivre sans sa côte, comme estropié.
Car si Dieu s'empressa de faire l'homme en premier
C'est bien une femme qui le fît marcher,
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Amour, Autre, Déception
TESTAMENT (poème par Bee et NoOne)
8 octobre 2014 at 6 h 28 min 0
Et dans mon souvenir ce soir, je te revois
Jeune, naïf, aussi beau qu'innocent
Un sourire niais sur ton visage narquois
Que jadis j'ai pourtant trouvé charmant.

Mais ce soir, notre histoire écrit ses ultimes mots
Alors que je pars en t'offrant ce peu de moi
Dans une mélodie qui sonne maintenant faux
Du temps où je me réfugiais encore dans tes bras

Parce que de toi, j'avais fait mon unique Roi
Et pour moi, était né un magique "Nous"
Ce précieux "Nous", aujourd'hui si nu de toi
Et qui transpire ses larmes sur mes joues

Notre passé devenu propriété sous-scellé
La fin est là , et voilà  que tout se fait soudain flou
Rires, joies et tout ce que nous avons enfantés
Effacés par le souvenir de chacun de tes coups

Hélas, car avant que la vie ne t'arrache à  moi
J'étais tout; j'avais tout... parce que je t'avais toi
Pour tisser avec passion les lignes de nos vies
Heureux et ivres de l'amour et de sa folie

Coupable je suis, excepté de t'avoir aimé
Et si d'hypothèses je pouvais refaire le monde
J'aurais pu nous offrir une chance d'être heureux
Éviter notre destin bâti de feu et de fronde.
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Amour, Autre, Déclaration
PARADIS (poème par Laskazas)
8 octobre 2014 at 5 h 49 min 0
Où irais-je sans vous pour me guider ?
Lumière de ma vie, j'adore vous aimer!
Dans mon coeur, l'amour que vous semez
Grandit comme vous n'avez pas idée...

Chaque sourire est comme un torrent
Emportant très très loin, ma tristesse.
Sous vos douces caresses de déesse,
Je retrouve l'insouciance de l'adolescent.

Le Paradis n'est pas là -haut mais bien ici
Bien des trésors sont sous terre, enfouis,
Qui n'attendent que de se faire découvrir.

Et je peux rêver de grandeurs infinies,
D'éternité du bonheur, de félicités inouïes,
De sept ciels et plus encore à  franchir...
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Autre
ANGE DÉCHU (poème de Stéphane)
1 octobre 2014 at 6 h 49 min 0
Je ne suis pas l'ange que vous croyez
Mais un noir bouseux affublé d'ailes
Au coeur rouge sang qu'à  peine vous voyez
Mais qui semble être le parfait aimant d'elles.

Je ne suis ni beau, ni riche, juste ténébreux;
Ni trop bon, ni trop con, à  peine intelligent.
Mais comment comprendre que les belles gens
Veulent faire de moi l'amant d'elles amoureux?

Je ne suis ni blond, ni idiot, mais un sombre brun
Qui par contre, cache, un trésor peu commun
Autrefois, j'ai vécu et tout appris auprès de Dieu,

Les secrets des plaisirs cachés de cette humanité
Aujourd'hui, même déchu, je garde encore le précieux
En attendant mon retour dans la félicité.
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Autre
LE POETE (poème par NoOne)
1 octobre 2014 at 6 h 14 min 0
Qu'est ce que c'est con, un poète
A préférer la beauté d'une dame fluette
A une bonne et fraîche bouteille de Moà«t
Qu'est ce que ça peut-être con un poète!

Prêtez-lui deux mots, rien qu'une paire
Même avec des significations contraires
Le pauvre y reconnaîtrait un commun air
Parfum d'oxymore; ma foi, quelle affaire!

Tantôt courant après des figures de style
Ou cherchant le rêve au fond d'une Dunhill
Parfois inactif devant sa raison qui s'épile
De toutes logiques, rien que pour une fille

Pourtant ce poète que je hais de tout cœur
Est bien aussi celui vers qui je crie à  l'heure
Où mon âme aspire au romantique bonheur
Prête à  goûter à  l'amour et à  ses saveurs.

Et alors je me dis : si seulement j'étais poète!
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Actu, Autre, Société
ALLO BACHAR (actu-poésie par Eugenio)
1 octobre 2014 at 5 h 33 min 0
Allô Bachar, ici la guerre.
On me prédit aussi grande que la première
Moins froide et perfide que les dernières
Mais bien plus inutilement meurtrière.

Allô cher tyran, chef vaillant
Admettons-le, vu la déroute des résistants
Sur leurs propres motifs s'entre-tuant
Au grand dam de monsieur "Yes we can".

Allô Bachar, j'y vais à  demi-mot
Car il est malsain de supplier un bourreau
Sauf quand un autre égorge au couteau
Pour s'essayer à  la vidéo sur d'incongrus idéaux.

À demi disais-je, ou juste au quart
Mais disons le avant qu'il ne soit tard
Qu'une autre tête tombe après un "Allah Akbar"
Légitimant dans le sang un noir étendard.

Disons-le par ce non officiel appel
À l'aide, que si vous nous aidez contre l'E.I.I.L.
Vous êtes libre de casser vos rebelles
Que vous y alliez au chimique ou à  la truelle.

Allô Bachar, ici la guerre
Faites fi je vous prie des grands mots d'hier
Oubliez mon projet de vous mettre en bière,
Car moi non plus je ne suis pas rancunière.
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Autre, Société
SEPT MILLIARDS D’OEUVRES D’ART (poème par Eugenio)
24 septembre 2014 at 6 h 39 min 0
-Qu'une œuvre si blême soit trouvée belle
Qui en eut la folie, de qui est-elle le vice ?
Tendez-moi des pinceaux que je la jaunisse
Et que j'imite à  mon tour l'Habile originel,

Quitte à  polir davantage ces mains sèches,
Remplir cette tête que supplante une mèche
Et faire une langue qui ne trébuche par hardiesse.

Tendez-moi des ciseaux que j'extirpe ces ulcères !
Car certaines toiles sont amas de tâches vulgaires,
Elles salissent l'honneur de la chair.

-Vous êtes bien savant pour un éphémère passant
Pensiez-vous être guide, maître ou impétrant ?
Une toile ne se repeint pas, elle se comprend :

L'humain est une pièce unique avec ses gris,
Les ombres, les dégradés sont fantaisies voulues
Pour que nulle copie ne vaille en prix, en contenu
L'esquisse même de l'original croquis.
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