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abadajones

Autre
LA PRÉTENTIEUSE (par Stéphane)
1 septembre 2010 at 0 h 02 min 0

Te voilà , toi sur qui s'est porté mon choix,
Ce matin, te sens-tu le pouvoir d'un roi?
Car, bienheureux, qui humecte mon odeur
Et de mes draps, voit la couleur.

Je mérite que l'ange se damne pour moi
Et ne daigne pas, un seul instant, dans ta voix
Donner à  toute contradiction du poids.
Cette nuit, tu en as fait l'aveu dans tes émois.

Va donc, dans le monde, raconter ce que tu as vu
A tous les hommes, décris le plus beau des nus
Et que ta bouche ne trahisse point tes yeux,
Qu'elle me proclame "noble femme dans les cieux";

Car Je suis l'Une, parmi toutes,
L'espèce rare, la divine qui envoute.
L'oeil ne peut s'empêcher de me regarder,
La mémoire n'a de désir que me garder.

Je suis, pour qui a droit à  mes mots
Le seul alphabet qui mérite d'être appris.
Pour qui, or et argent deviennent les maux,
Je suis, le seul être qui n'a pas de prix.

Va donc, mâle insignifiant que j'ai possédé
Au gré de la nuit lorsque je l'ai décidé.
Raconte la peine qu'a dû avoir le Créateur
A l'oeuvre de ce corps d'une parfaite splendeur.
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Autre
DEMAIN…
31 août 2010 at 7 h 36 min 0
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Autre
LE SUPPLICIE (par L.)
25 août 2010 at 0 h 44 min 0


Vous revoilà , noble bourreau.
Je m'ennuyais à  peine de vos sanglots
Vos chaudes mains malicieuses
Qui se hasardent sur ma peau,
Ravivent, de ma belle, le souvenir.

Vous êtes bien curieuse,
Je crains que vous n'en soyez malheureuse
Car d'Elle, je ne vous dirai rien, c'est sûr.
Ma belle est une cerise mystérieuse
Ce n'est que pour Elle que j'ose écrire.

Elle est mon bouclier, mon armure
Mon remède contre la luxure
L'espoir sans lequel je me perds
Et la plus gracieuse des allures.
Mais ceci est trop plat pour la décrire !

Alors je n'en dirai rien, pas même en vers.
Rallez, insistez, suppliez ou menacez, très chère
Vous n'en saurez pas plus ce soir
Que sur le chronique ulcère
Qui vous ronge à  mourir.

Ni le début, ni les termes de notre histoire.
Je vous laisse dans le noir,
Et comme votre voix ne m'émeut guère
Le mieux serait de vous assoir,
De soupirer lentement et tout relire.

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Autre, Déception
LA TETE EN ARRIERE (par Stéphane)
25 août 2010 at 0 h 44 min 0














Le pavé de la rue reflétait le soleil,
Miroir de cet été, doux et brûlant.
Revoici un jour nouveau qui s'éveille
Doucement, sous le pas des passants.

Ce matin ressemblait à  un autre millier
Dans ce restaurant près de chez eux, banal,
Cette table, ces sièges, devenus si familiers
Rendaient pourtant cette atmosphère spéciale.

Leurs chaises parlaient toutes seules de leur âge
Les marques du temps étaient leur témoignage.
Les cœurs liés, gravés au pied de cette table,
Étaient le symbole d'un amour ineffable.

Assis, leurs regards se fuyaient, comme d'habitude.
àŠtre proches, face-à -face, et simuler la solitude.
L'impression de se perdre pour se retrouver
Avec des mots d'amour justement trouvés.

Tout était pareil mais elle était différente,
Car sa volonté était devenue hésitante.
Dans son regard courait la compassion
Et la tristesse, vestiges de leur passion.

Ses mots se dérobaient, fuyant le devoir
Mais longtemps répétés, ils étaient un refrain.
Avec poésie, elle se mît à  parler d'un au revoir,
De leur histoire qui n'aura pas de lendemain.

Leur amour, finit-elle, est désormais un souvenir
Doux, intense, de l'espèce qu'on veut retenir.
"Alors, pourquoi?" attendait-elle la question
Mais, interdit, il restait sans réaction.

Le silence du drame s'était bien installé
Dans l'agitation oppressante de l'alentour.
Les battements de sa douleur étaient sourds,
Dans son corps lourd, immobile et affalé.

Elle, le bourreau, voulant briser l'ambiance,
Les yeux sur lui, s'hasarda en demandant:
-"Pourquoi as tu la tête rivée en arrière?"
Mais lui, âme ensanglantée, avec élégance
Donna de la voix à  son inertie en répondant
"Parce que je retiens dans mes yeux, une rivière.

Je vous invite à  suivre ce lien http://www.youtube.com/watch?v=mhxK2IOywVE pour découvrir "Who's gonna save my soul" de Gnarls Barkley qui a inspiré ce poème.

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Autre, Déclaration
LE LISEUR (par Laskazas)
25 août 2010 at 0 h 42 min 0



àŠtes-vous bien à  l'aise, lovée dans mes bras?
Sachez que le plus comblé ici, c'est moi!
Depuis des lustres, je fantasme de cet émoi
Qui nait de riens, comme votre parfum dans mes draps.

Je trouve la jeunesse bien prétentieuse,
Elle qui se pense le garant de la beauté.
Que du vide dans les nombreux cœurs ôtés
Quand je recherchais votre âme si précieuse!

Ils me font bien rire ces ébahis regards
Lorsque ma bouche s'abreuve à  vos lèvres si douces,
La source d'un intarissable et indicible nectar.

Connaissent-ils ce frisson? Sentent-ils ces secousses?
Vous êtes l'épicentre des tremblements de mon cœur!
A la folie je vous aime Madame, de tout mon cœur!
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Amour, Autre
VENUS BEAUTE (par Greg)
25 août 2010 at 0 h 41 min 0
Merci à  Greg, un autre bloggueur qui participe à  la vie du blog avec son poème tout chargé de sincérité et de légèreté. N'hésitez pas vous aussi à  envoyer vos textes: desmotsdesimages@gmail.com


Il y a un an je découvris l'amour,
Entre ballade, cuisine et cinéma
Il me joua un de ces tours
En prenant la forme d'une exquise armada.
Venus est d'une plantureuse beauté
Qui n'a d'égal que son intelligence
Venus brille de l'éclat de l'innocence
Et marque ma vie du sceau de sa personnalité.
Elle me transforme petit a petit
Effaçant mes habitudes de solitaire endurci.
Je me redécouvre ainsi, plus épanoui.
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Autre, Déclaration
THE PINK LADY (par Stéphane)
18 août 2010 at 1 h 46 min 0

Elle marche comme elle danse.
Céleste et tapissée de nuages,
Sa piste dessine à  son passage
L'esquisse d'une douce romance.

Son pas est sûr et possède l'espace.
Sa présence provoque des absences.
Sa marche ressemble à  une valse
Et son geste musical est teinté d'indécence.

Elle flotte, portée par les anges.
Une passion aussi rouge que sang
Dans un cœur aussi pur que blanc.

The Pink Lady est cet intense mélange,
Un rose de femme habillée de rose,
Les poètes t'écriront un peuple de roses.

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Amour, Autre
CACHE-CACHE (par Laskazas)
18 août 2010 at 1 h 46 min 0

J'adore et je hais cette résistance futile,
Nous la savons perdue cette suave bataille.
L'amour, autour de nous, a resserré ses mailles,
Et Nous sommes seuls au sein de son île!

L'arc-en-ciel envie sûrement les vives couleurs
Habitant nos joues quand nos yeux se croisent.
Dans un secret de Polichinelle on se toise,
Profitant d'indus plaisirs tel d'infâmes voleurs!

J'ai envoyé Hermès dérober la douce flèche
Que les dieux ont confiée au tendre Cupidon.
J'y planterai mon cœur, t'en ferai volontiers don
Car c'est le tien, bien plus précieux, que je recherche!

Tu fais toujours semblant de m'ignorer
Mais ta démarche quand tu sens mon regard
Trahit tes vains efforts et me nourrit l'espoir
Que dormira demain dans mes draps ton doux rire doré!
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Autre
CE QU’ELLE VOULAIT (par Agara)
18 août 2010 at 1 h 45 min 0
Merci à  ce bloggueur de participer à  la vie du blog avec ce texte qui nous arrache un sourire rose. Vous aussi, partagez vos poèmes en les envoyant à  l'adresse : desmotsdesimages@gmail.com


Cela fait deux semaines qu'elle me boude,
Qu'elle me tient tête ...
Parfois devant les autres
Jouant la frigide.
Hier ce fut le comble!
Ces ronronnements m'avaient fait passer devant tous
Pour un plouc
C'en était assez!

Au début,
Je n'avais pas eu assez d'attention
Pour remarquer qu'elle était en manque
Après,
Je n'avais pas eu le temps de lui donner ce qu'elle voulait
Puis, quand j'avais eu le temps
Il n'aurait pas été suffisant pour la satisfaire pleinement.

Puis vint ce matin,
Après une bonne nuit de sommeil et de repos,
Je la réveilla très tôt
Elle se montra froide,
Et se demandait ce que je faisais

Je l'emmena dans un endroit désert,
Loin des regards indiscrets,
Un endroit mi-moderne, mi-sauvage,
Loin des idées pudiques et sages,

Et au fur et à  mesure que nous avançâmes en ce lieu ,
Elle devinait ce qu'on allait y faire,
Et je la sentais de plus en plus chaude,
Et ses blocages se dissipaient
Avec la vitesse avec laquelle je l'y emmenais

De temps en temps, je ralentissais
Pendant qu'elle en redemandait
Ce qui la rendait des plus folles

A 160 km/h
Par deux aller et retour
Je l'ai portée à  l'orgasme
Mais sans détour
Elle demandait désormais de l'extase
Oh sagesse!
Quelqu'un disait qu'entre le plaisir et la douleur
Il n'y a qu'une membrane.

Le soleil pointait
Et les regards indiscrets se multipliaient.
Elle avait désormais une fière allure
Et surtout de la docilité.

Nous rentrâmes à  la maison
Comme si rien ne s'était passé
Gardant jalousement pour nous
Le secret de cette folle aventure
Sur cette grande route de Bingerville
Qui n'appartenait pendant ce moment qu'à  nous.

Elle et moi,
Nous ne ferons plus qu'un
Elle ?
C'est cette petite bmw de 13 ans
Elle avait juste besoin d'un peu de vitesse.
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Autre
CONTRE UN AIR DE CATIN (par Guy)
18 août 2010 at 1 h 44 min 0


Je suis l'objet de ton désir,
Le maître de ton plaisir,
Je suis la fiole de ton elixir,
Le prince de tes fantasmes,

Des contrées sauvages de ton corps,
Je suis l'aventurier qui les explorent,
Et comme lors de la ruée vers l'or,
Je pars à  la poursuite de tes spasmes,

De ta peau, je suis le conquérant ;
Errant avec parcimonie sur chaque parcelle ;
Scellant avec minutie chaque délice dans mon escarcelle,
Célébrant avec révérence cet épiderme brûlant,

Ici, un relief bien montagneux ;
Faits de deux pics généreux ;
Somptueux et douçoureux,
Au sommet desquels, avec aise, la langue se hisse,

Un peu plus loin, une forêt luxuriante
Végétation sauvage et attirante ;
Aux exhalaisons enivrantes
Dans laquelle, bien curieuses, les phalanges se glissent,

Le temps d'un instant, tu frémis ;
Et doucement, dans le souffle du vent, tu gémis
Les métacarpes, dans leur mouvement subreptice,
Dans la jungle, ont découvert la caverne aux mille délices,

A mesure que les pics, la langue harcèle;
La caverne les doigts martèlent;
On le dit bien, jeu de main, jeu de vilain
Quels impétueux  font-ils ! normal, ce sont les miens,

Poussant l'audace à  son paroxysme ;
Ajoutant au martyr de ce corps de violents séismes,
Insolence de la victoire ou altruisme ;
Quand ils font découvrir à  l'autre la trouvaille de l'un,

Dans la volupté de ce langage corporel,
Les mains sur les seins, la langue en ton sein,
La douceur de ton vin, les mains que tu agites en vain,
Là , notre valse en devient surnaturelle.

Et puis, le dard tu réclames
Raffolant de sa raideur qui t'enflamme
Jusqu'à  ce qu'il libère son infâme vénin
Pour lequel tu as troqué ta candeur contre un air de catin,
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