Et si chaque souffle était à rendre
S’il fallait en justifier le prochain
Quitte à s’étouffer à l’air libre,
Prendrais-je plus de place pour moi ?
Ce petit rien plus grand que tout,
De ceux qui vont et qui viennent
Qui passent, trépassent
Taches futiles
Traces furtives dans le vent
Le temps d’une histoire d’homme.
Ce petit rien semblable à tous
De ceux qui s’imaginent à couvert
Qui parlent fort d’avenir
Tapent des mains
Trament en se projetant au loin,
Leader auto-motivé riant du temps.
Et si demain n’était que leurre,
Si dans une heure l’on meurt
Que feraient les vers de mes vers
Pour qui brillerait tout votre or ?