Demain, j’arrêterai de t’aimer
Peut-être. Il ne faut de rien présumer
Car ce cœur est parfois un affamé
Qui s’empresse de s’enflammer.
Demain… Si ce jour ne l’a pas tué
Il y aura la mort de l’âme habituée
A croire son histoire facile à perpétuer.
Demain… Quand il arrivera bien trop tôt
Il n’y aura plus de nous, que deux sots
Condamnés à se relever après leur saut.
Demain, il y aura un enterrement
De l’histoire de leur engagement.
Les larmes mourront également
Sous la terre de cet égarement.