personnel

Il a dit: "Ne retiens pas la rivière dans tes yeux,
Je t'offre une épaule et même s'il en faut, deux,
Pleures...pleures tes peines et meurs à  tes douleurs,
Dis a ton cœur plus aucun homme ne sera son saigneur."

Il a dit: "sois forte c'est bientôt la fin, vis, rêve! l'univers
Conspire toujours en faveur de ceux qui espèrent"
Et dans ses bras ma rivière a coulé dans un flot irrégulier
Dans des râles, elle a conté son spleen sans discontinuer.

De ses échecs qui l'avaient rendue fébrile et coupable,
De ses premiers pas sur le chemin de l'inavouable
Ses yeux de tendresse se sont emplis, il a souri

Tu découvres le charme de la vie, m'a-t-il dit
Alors chaque fois que la rivière débordera de son lit
Tu sauras que c'est parce qu'un jour l'amour y a gît.

Violent, comment le coeur peut se serrer
Brusquement, au point de vouloir s'enterrer
Dans les sables mouvants de votre poitrine
Ou se noyer dans une baie intestinale sous-marine.

Pourtant, c'est un air écouté un millier de fois
Il est beau. Parfois, on y enchantait notre voix,
Fredonnant des paroles qu'on connaissait à  peine
Aujourd'hui, ce sont ces demi-mots qui font de la peine.

La musique vous élève comme elle vous brise
Déclenche l'orage comme elle fait souffler la brise
Les mêmes paroles, le même chant, la même mélodie
Transportent un jour dans un enfer, l'autre dans un paradis.

Et tout est une question d'instant, de moment,
Quand la vie rend plus intense tout ce qu'on l'on ressent
Ce moment où cette chanson n'est plus juste une chanson
Et qu'elle vous offre trois minutes* d'une vive émotion.

(*) Trois minutes de la chanson "Try Sleeping with a broken heart" de Alicia Keys, entendue en concert.

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Où t'en es tu allée, ma muse universelle ?
Je te cherche encore dans mes rêveries, en vain!
Loin de tes yeux, mes vers n'ont plus d'entrain,
Mes pages restent blanches, vierges rebelles.
J'avais promis poèmes plus pimpant à  mes paires,
Pour enchanter plus encore nos fidèles lecteurs...
Mais comment dire l'amour quand on a plus de coeur,
Seul dans ce monde, sans but, sans espoir, sans repère?
Les jours s'enchaînent, se ressemblent, lents et longs,
Je t'oublie, étouffant chaque étincelle de ma mémoire,
Pour en faire un espace aussi sombre qu'un trou noir.
Condamné à  vivre mes journées sans goût,
Aujourd'hui, je ne suis pas plus qu'un corps qui erre,
Attendant impatiemment sa dernière bouchée d'air.

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Que je me coupe la barbe !
Oh la farce
Ma face à  ras, à  poil
Cette toile pubère si grâce
Perdrait mille point sur place
Tombant dans l'ombre du voile.


Que je me coupe la barbe !
Avec la tête
Tête haram* à  vide
Livide œil de noir taliban
Mêlant blanche barbe au sang
Parce que dieu créa la weed !

Ah ma barbe !
Comme je l'aime démêlée
Bouc de roi gras, voleur repu
Coupée près ,mouche touffue
Ou juste une semaine gardée
Pour une femme aimée.

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Dis à  ton âme ton chagrin

Quand Sarah me sourit,
Elle est ma magicienne.
Je suis la petite fille
Elle est ma reine.

Ses deux dents délicieuses
Font craquer mon coeur.
Elle est ma malicieuse,
Ma toute petite fleur,

Ma plus belle histoire,
Mon beau miroir.
Il était une fois,
Le sourire de tes huit mois.

Aujourd'hui encore, quand tu me souris
Tu colories l'instant en milles couleurs
Et moi, je déborde de bonheur.
Tu donnes du sens à  ma vie.

Si t'es fan de Stéphane
T'es phane d'un super man,
De Nike, d'un Spécial K,
De poésie, dans tous les cas.

Si t'es phane, t'es un grand fan
Des grosses barbes, d'iPhone,
De footing, du football de Zlatan,
Si t'es phane, t'es number one.

Tu sais « Parler d'amour »
Avec « Des mots, Des images »,
De Paulo Coelho, ce grand sage.
Tu sais parler tout court.

Tu like grave les voyages,
T'as entendu parler de Nadal,
Quand tu aimes, tu partages.
Si t'es phane, t'es amical.

Si t'es phane, t'aimes la pub qui tue,
La good strat, les heures sup,
Quand t'aimes, tu comptes pas
Et "ya pas l'homme pour toi !"

Si t'es phane, t'es un optimiste,
T'es phane d'un perfectionniste.
Ce selfmotivator et motivator,
On le like pas, on l'adore !

Si t'es phane, aujourd'hui, dans ta tête
Il y a l'anniversaire de Stéphane.

Happy birthday de la part des phane

Jardin secret, qui se vanterait de ne pas en avoir
Certains de nous y cachent de bavards cadavres
Tandis que d'autres y enterrent de précieux trésors
Mais au final, tout et tous se retrouvent en terre...

Et une fois la terre du jardin tournée et retournée
Une fois la pelle boueuse, vile complice, reposée
Nos esprits revêtent le blanc manteau de l'innocence
Nos consciences se parfument à  l'essence de l'oubli

Qui n'a jamais vécu ce rite secret qui ne s'apprend
Celui d'enfouir loin, bien loin, dans ce jardin interdit
Ce qui longtemps fut nous, mais qui un jour nous nuit

Mon jardin à  moi, est rempli de souvenirs, de visages
De mots, de silences et de larmes autrefois volages
Mon jardin, ce cimetière où depuis peu pousse une fleur