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personnel

Autre, Société
PAPA (poème par Stephane)
21 juin 2015 at 12 h 13 min 0

Oui! Disons-le! 
Je rêve d'enfant 
Un petit jouet sur pattes
Un caprice d'homme mûr? 

Ceux des autres sont beaux
Enfin! La plupart du temps 
Leurs sourires, des joyaux,
Vous attendrissent toujours.

Et oui! J'en veux un à  moi
Qui naît à  l'âge de six mois
Ou mieux, le bel âge de trois ans,
Le parfait camarade de jeu.

Plus fille que garçon 
Du moins, en premier
Elle fera une belle amoureuse 
L'affection sans les reproches.

Et j'en veux une sans les pleurs
Et autres caprices inventés.
Une petite fille a son papa,
Qui me rendra complètement gaga!

Moi aussi, je veux faire le papa
Et faire mon visage d'ange 
Cet homme si attendrissant 
Qu'on lui donnerait Dieu en échange. 

J'aimerais prendre part au cliché 
Et voir la chair de ma chair
Courir partout puis me regarder,
Sourire et Me dire... papa.
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Autre
LE POÉTE AMUSÉ (poème par Stéphane)
3 juin 2015 at 5 h 44 min 0
Quand le vent le plus violent est une brise
La tempête n'est qu'un jour de printemps,
Hirondelles chantant, papillons virevoltant
La chanson du vent est l'hymne de la crise.

Quand le zénith est un clair de lune
L'été est aussi chaud qu'un automne.
Quand mes jours regrettent les infortunes
Qui violent leur quiétude monotone,

Alors ma plume oublie tous ses maux
Et mon papier vomit tout son encre
Au large du fleuve tranquille sans flots
Où ma vie paisible a jeté son ancre.
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Autre
LES PREMIERS PAS DE SARAH (poème par Yash)
1 avril 2015 at 5 h 07 min 0
Pour accueillir tes premiers pas,
Tout près de toi, j'ouvrais grand les bras.
Avec ton merveilleux sourire,
Tu m'offrais déjà  mes plus beaux souvenirs.

Trois pas et tu te jetais dans les bras
D'une mère à  tes pieds.
Et puis, tu restais là ,
Comme une promesse d'éternité.

Je te félicitais, puis, sans rien dire,
En te serrant sur mon cœur,
Je te jurais, mon cœur,
De toujours te soutenir.

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Autre
EN GRANDISSANT (poème de P.A)
4 mars 2015 at 5 h 15 min 0
Puis en grandissant on apprend à  faire semblant
Semblant  d'être heureux ou amoureux
La solitude voulant, "bon an, mal an"
On apprend a faire mal aux autres
A être si orgueilleux qu'on se vautre
A dire je t'aime sans même le penser
A faire l'amour avant de savoir aimer...

Puis avec le temps on devient adulte,
On découvre que la vie est une lutte
On oublie petit à  petit de rester soi
Occupé à  devenir quelqu'un d'autre
Que le désespoir a fini par faire apôtre
Et on noie les histoires non vécues
Dans les remords de celles qui ont déçu...
      
Puis avec le temps, on devient vieux avant l'âge
Et le poids des ans ne rend ni heureux, ni plus sage
On perd un peu de vie et de nos envies
Alors le temps qui passe nous effrite
On renaît au monde comme à  un spectacle.
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Autre
PERSONN-AG-ITÉ (poème par Stéphane)
14 janvier 2015 at 4 h 44 min 0
Ce monde, cet immonde,
Un jour, vous lancera une fronde.
Pour de bonnes raisons, vous aimera
Pour les mêmes raisons, vous haïra.

Ces hommes, ces femmes,
Vous aimeront à  vous user l'âme,
A prendre sans jamais penser à  donner
A attendre de vous puis vous abandonner.

Ces amis, ces autres,
Finalement, sont comme tous les autres.
Prendront pour dû, votre tout
Vous trahiront pour un rien, rien du tout.

A la fin, il n'y a que vous et votre page
A écrire ou à  regretter,
Alors, êtes-vous, ici bas, un personnage
Ou êtes-vous de ceux qui ont de la personnalité?


Personne agitée: entre personnage et personnalité
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Autre
UN GRAND RIEN (poème par Eugenio)
10 décembre 2014 at 6 h 15 min 0
Et si chaque souffle était à  rendre
S'il fallait en justifier le prochain
Quitte à  s'étouffer à  l'air libre,
Prendrais-je plus de place pour moi ?

Ce petit rien plus grand que tout,
De ceux qui vont et qui viennent
Qui passent, trépassent
Taches futiles
Traces furtives dans le vent
Le temps d'une histoire d'homme.

Ce petit rien semblable à  tous
De ceux qui s'imaginent à  couvert
Qui parlent fort d'avenir
Tapent des mains
Trament en se projetant au loin,
Leader auto-motivé riant du temps.

Et si demain n'était que leurre,
Si dans une heure l'on meurt
Que feraient les vers de mes vers
Pour qui brillerait tout votre or ?
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Autre
LA NOMMÉE ZOÉ (poème par NoOne)
26 novembre 2014 at 5 h 50 min 0
C'est une délicate Amoureuse
Parfois gamine, tantôt câline
Qui vous étreint avec un érotisme
Dont Elle seule détient le secret

Sans retenue, Elle s'invite chez vous
Avilissant corps et cœur fragilisés
Électrisant vos glandes lacrymales
Par de tendres baisers orgasmiques

Commence dès lors une intense idylle
Jusqu'au bout des nuits solitaires
Où s'empoignent souvenirs et amertumes
Au rythme dépressif d'un amer tango

Elle est la plus fougueuse des maîtresses
Pour ceux, perdus, qui plus n'en peuvent
Et quand bien même on la nomme "mélancolie"
Pour moi, elle est vivante amante : ma Zoé.
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Autre
LES VOYAGES EN AVION (poème par Stéphane)
26 novembre 2014 at 5 h 42 min 0
Les aéroports sont des gares
Où le train-train finit par s'envoler,
Des lieux où l'on laisse la chance au hasard
De mettre dans la rame des êtres auréolés.

La tête puis les pieds dans les nuages,
D'air ou de terre, quel beau voyage!
Celui qui fait d'heures de longues secondes,
Qui met des âmes dans le même monde.

"Newness! Newness!" On aimerait répéter.
Quand on fait route avec des anges, on vole
L'air si léger, le tout sans gravité,
A compter le temps en bonnes paroles.

Il est des voyages d'une étrange unicité,
Qui après, deviennent si faciles à  raconter
Car il vous font rencontrer cette passagère
Qui, vous savez, ne sera plus jamais une étrangère.
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Autre
A NOS ARTS MANQUÉS (poème par Maxime Petoh)
26 novembre 2014 at 4 h 16 min 0
Note de l'auteur: Toutes choses étant égales par ailleurs, il y a autant de génie chez l'Artiste que chez son admirateur ; lui qui comprend et interprète avec brio en l'absence de l'artiste son œuvre. La justesse de ses interprétations n'a d'égale que l'imagination créatrice de l'Artiste.

Ouvrir un livre, le fermer,
Continuer dans sa tête la lecture.
Admirer une toile, s'en détourner,
Avoir dans un coin de ses yeux, tout le tableau.
Ouvrir à  nouveau ce livre et entendre s'arrêter le monde.
Revenir vers le tableau et reconnaître la scène mis en tableau.
Arrêter la lecture : voir le monde ; le lire à  travers ces lignes
Beauté du monde ! Immonde description, pessimiste réalité au travers de ce pinceau :
Des vers à  moitié vide, de sens à  moitié plein.
Lire le monde, interpréter l'auteur : le questionner.

« Que puis-je savoir ? »
Vanité des vanités, tout est vanité. Le monde est beau, d'une beauté éphémère.
Les paroles s'en vont, au gré du temps s'envolent ; faute de s'être faite chaire, se font oublier.
Les écrits restent, emprisonnés de leur peau de calligraphie, en manque de voix ne peuvent crier au premier venu leur sagesse.
Mais leur sagesse, comme toute beauté, périra de lassitude pour n'avoir été reconnue.
Chaque moment en captivité dans un tableau est une ambition de libé-ration de la conscience humaine.

« Que dois-je faire ? »
Ouvrir les yeux, la beauté est dans l'interprétation.
Point d'art beau si l'esprit ne le distingue !
Ouvrir ses sens, captiver la merveille, la dompter.
Point d'art hermétique pour un cœur sensible, pour une conscience fertile

« Que m'est-il permis d'espérer ? »
Rien. Peut-être l'amour des mots sinon rien.
Absolument rien. Sinon chercher premièrement la sagesse des mots, de l'art, la révélation te sera alors donnée par-dessus tout !
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Autre
LE POETE (poème par NoOne)
1 octobre 2014 at 6 h 14 min 0
Qu'est ce que c'est con, un poète
A préférer la beauté d'une dame fluette
A une bonne et fraîche bouteille de Moà«t
Qu'est ce que ça peut-être con un poète!

Prêtez-lui deux mots, rien qu'une paire
Même avec des significations contraires
Le pauvre y reconnaîtrait un commun air
Parfum d'oxymore; ma foi, quelle affaire!

Tantôt courant après des figures de style
Ou cherchant le rêve au fond d'une Dunhill
Parfois inactif devant sa raison qui s'épile
De toutes logiques, rien que pour une fille

Pourtant ce poète que je hais de tout cœur
Est bien aussi celui vers qui je crie à  l'heure
Où mon âme aspire au romantique bonheur
Prête à  goûter à  l'amour et à  ses saveurs.

Et alors je me dis : si seulement j'étais poète!
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