Survivrons-nous à toute cette chaleur dans le coeur
Qui nous consume, nous brûle à nous faire peur.
Celle qu’on ressent parfois dans nos souffles
Qui dégage de nos étreintes une odeur de soufre?
Survivrons-nous à l’amour qu’un seul coeur ne peut porter
A tout ce bonheur qu’aucun corps ne peut supporter,
A ces nombreux sourires qui déchirent nos visages
Quand le regard de l’un se pose sur l’autre visage?
Survivrons-nous au temps qui amplifie le sentiment
Celui qui était déjà intenable au commencement
Mais qui peut souffrir de quelques manquements?
Survivrons-nous à nous et tous ces « je t’aime »
Au monde, à ce monde et tous ces problèmes
A nos doutes, nos erreurs et tous les dilemmes?