X
Autre
ETERNELLE (poème par Laskazas)
30 mai 2011 0


Dans ma mémoire cette image reste imperturbable
Dans mon âme cette nostalgie reste immuable
Je revois ces larmes dont tu as baigné toute la gare
Quand pour la première fois on se disais aurevoir

À chaque voyage je revis ce moment
Et je me sens protégé par ton nuage de bénédictions
À chaque carrefour je me demande comment
Te remercier pour toute ton affection

Quel ingrat suis-je de t'avoir presque dit adieu
Quand elles m'ont fait croire que j'étais un Dieu
Je me croyais fort, je me croyais grand
Alors que je serais jamais que ton enfant

Je comprend Maman la jalousie d'une mère
Mais sache que de mes rimes sempiternelles
Je les adore d'une affection éphémère
Mais toi, je t'aime d'un Amour Éternel
CONTINUE READING ...
Autre
ACROSTICHE A MAMAN (poème par Alain-C)
30 mai 2011 0

Bienheureuse est la mère qui est
Ornée de belles actions et dont
Nulle personne ne médite de mal.
Nuit et  jour elle fait le bonheur infini de son mari
Et la joie de ses enfants.

Fine fleur des champs, maman tu
Es la mère de tous les vivants et
Tes bras nous protègent de toutes frayeurs  nous
Enveloppant ainsi en toute sécurité.

Merci de nous avoir donné la vie ; de nous
Avoir fait braver les pittoresques
Montagnes de la vie jusqu'
A parvenir à  lumière étincelante de
Notre monde : La planète terre.
CONTINUE READING ...
Autre, Société
EXAMEN DE CONSCIENCE (poème par Guy)
25 mai 2011 0
Qu'avons-nous gagné à  faire la guerre,
Sinon une population de fantômes dans nos paupières,
Cachant nos âmes minées par le venin de l'inquiètude
Des lendemains subissant la torture de l'incertitude?

A ceux qui ont volé au crocodile ses larmes,
Que gagnerons-nous à  nous battre maintenant ?
Car si nous avons enduré la voie du sang,
Qu'espérons-nous en donnant la voix aux armes ?

Rien de nouveau, car ce sont les mêmes appelés à  règner,
Pendant que la mort sévit là  où elle l'a toujours fait ;
Le scénario reste le même, à  cela près,
Que c'est la distribution des rôles qui à  changé.

Alors, le cœur en peine, je passe mon chemin ;
J'ai dans cette vie, tant à  faire pour les miens ;
Car si pour quelque cause perdue, je m'improvise trublion,
C'est toujours les mêmes qui gagneront,
CONTINUE READING ...
Autre, Société
LISTE NOIRE. PENDEZ-LES (poème par Eugenio)
25 mai 2011 0

Prenez les prêtres, les imams, pasteurs illuminés
Prenez les chefs de centaines, de dizaines d'unités
Prenez les forts, les bavards qui ont de la suite dans les idées :
Prenez tous ceux qui savaient et qui n'ont pas osé parler.

Prenez les juges, les banquiers, aucun d'eux n'est tout blanc
Prenez les poètes dont le verbe est resté complaisant
Prenez les gris, les noirs avec femmes et petits enfants
Prenez ces putes génuflexion devant  "nouveau président".

Oui les alliés, ralliés arrivés plus tôt ou trop tard
Et même ceux encore cachés derrière leurs chars,
Prenez ceux qui de mon sang ont écrit leur histoire
Ceux qui de ma modeste vie ont fait un cauchemar.

Prenez leur page blanche que recouvrent mes larmes
Brandissez-la au vent, qu'ils voient que je leur rends les armes
Que je vous rends mon âme balafrée par leur drame,
Qu'ils sachent que je meurs des suites de leur vacarme.
CONTINUE READING ...
Autre, Société
L’ARMÉ (poème par Stéphane)
25 mai 2011 0

Faites donc cher ami, armez la...
Si telle est votre preuve d'amour pour moi.
Ne vous souciez point de mon trauma
Vous êtes l'armé, vous êtes la loi.

Peu importe si je sais aligner des mots
Il m'est plus important de rester muet
Autrement, votre arme s'amusera à  me museler
De son canon, de sa crosse et de quelques maux.

Alors, immobile, je vous observe et me tais.
Je vous déteste mais affiche de la peur
Au moins, votre petit ego en sera flatté.

Mais mon vrai désir triomphe en mon cœur
"Je ne veux plus vous voir dans ma ville"
Mais je ne puis vous le dire, je suis un civil.
CONTINUE READING ...
Autre, Société
TOURMENTS DES VAINQUEURS (poème par Laskazas)
25 mai 2011 0

Chantez sur vos ennemis violemment défaits
Les cantiques à  la gloire de tous leurs méfaits.
Savourez votre joie et piétinez leur honneur
Car c'est bien là  votre véritable bonheur!

Dansez, chantez, jubilez pendant que vous y êtes,
Oubliez que votre victoire(?) n'est point parfaite
Elle s'est bâtie sur un vaste océan de sang
Alimenté par les veines du peuple naïf et innocent!

Vous le narguez avec vos nouveaux oripeaux
Faits de tous ceux dont vous avez eu la peau.
Prenez garde, ou un jour, vous ne saurez comment
Votre si grande(?) victoire deviendra un tourment!

Combien sont-elles ces âmes terrifiées à  jamais perdues
Qui vous vomissent des échafauds d'où elles sont pendues?
Combien sont-ils ces martyrs qui viendront vous hanter
Quand vos promesses non tenues les feront déchanter?
CONTINUE READING ...
Autre, Société
LA LETTRE (poème par P.A)
25 mai 2011 0

Au nom de qui
La vie n'a plus aucun prix
Au nom de quoi
A la paix n'a-t-on plus droit

Tous sont devenus des hors la loi
Partisans, ils ont renié leur foi
Ce sont des bourreaux dont  je suis proie
Ma rue est de la mort le couloir

Parents, connaissances ou amis
Victimes de ces insanes barbaries
En exil dans ma patrie
Chaque jour est un sursis

Ma vie est vendue aux enchères
Point n'est besoin de surenchère
La guerre en commissaire priseur,
Elle ne vaut pas une chimère

La rumeur, sur rue a pignon
La peur est mon fidèle compagnon
Si aujourd'hui je suis toujours vivant
Demain en sera-t-il autant ?

CONTINUE READING ...
Autre, Société
KALACHNIKOV LOVE (poème par Guy)
18 mai 2011 0

L'hiver de ton corps de fer
Couvant le feu dans tes entrailles
Qui gicle dans tes cris d'éclair.

Mon cœur, transformé en glace,
Emprisonnant mon reste d'humanité
Sous des verrous dont j'ai perdu les clés.

Amante dont est tributaire ma vie,
Après l'avoir volée à  autrui,
Sous le poids des images de nos exploits

A disparu le plaisir des yeux fermés ;
Laissant place au rouge sang d'un esprit aux aguets
Gardant jalousement son secret d'alcôve ;

Jusqu'au jour adultérin
Quand dans l'étreinte d'un autre fantassin
Chantera le cygne pour notre kalachnikov love.
CONTINUE READING ...
Autre
LIGNE DE VIE (poème par Eugenio)
18 mai 2011 0

Le poète nait dans la joie des pleurs
Fatigué de donner des coups de l'intérieur,
D'écouter aux portes de celle qui le porta
De mauvais mots nés des maux qu'il causa.

Mais comme le Ciel, parmi mille, le fît habile
Il découvre l'utile dans l'encre du stylo bille,
La magie de l'indélébile sur papier normal
Pour peindre d'éternelles fresques vocales ;

Il est alors un gamin courant entre les lignes
Palette de lettres en main, dessinant des cygnes
Ou plantant des croix sur des proses dans le sable

Pour qu'à  chaque note qui sonne, vers qu'il signe
Le monde, un peu plus, s'étonne ou s'indigne
Qu'avec des syllabes et tant de choses friables

On puisse donner la vie...
CONTINUE READING ...