àŠtes-vous bien à l’aise, lovée dans mes bras?
Sachez que le plus comblé ici, c’est moi!
Depuis des lustres, je fantasme de cet émoi
Qui nait de riens, comme votre parfum dans mes draps.
Je trouve la jeunesse bien prétentieuse,
Elle qui se pense le garant de la beauté.
Que du vide dans les nombreux cœurs ôtés
Quand je recherchais votre âme si précieuse!
Ils me font bien rire ces ébahis regards
Lorsque ma bouche s’abreuve à vos lèvres si douces,
La source d’un intarissable et indicible nectar.
Connaissent-ils ce frisson? Sentent-ils ces secousses?
Vous êtes l’épicentre des tremblements de mon cœur!
A la folie je vous aime Madame, de tout mon cœur!