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Société

Ecrire en temps de guerre (par Eugenio)
Société
Ecrire en temps de guerre (par Eugenio)
6 janvier 2016 at 7 h 58 min 0
Pour quoi faire ? En 2015 J'ai vu des livres à  côté des corps, Des lignes dans des tombes, des archives Des résolutions, mortes Des Histoires de peuples, récits et poèmes Que personne n'avait lu. J'ai vu des livres, des tomes Des lettres qui pourrissaient ça et là  Au Nigeria Brûlaient sous les feux en Syrie En Centrafrique, Qui se prenaient des pierres en Palestine, Ou en Turquie, Des livres explosant en Tunisie Et d'autres traînant dans une ruelle du Burkina À Chicago, près d'une mare de sang noir Ces livres que tous enjambaient Comme l'on a fait pour tous les débris de corps Au Mali Ou à  Paris, Partout où l'humain était trop occupé à  faire la guerre. dispo-sur-dmdi
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Mère d’affaires (par Eugenio)
Société
Mère d’affaires (par Eugenio)
9 décembre 2015 at 15 h 26 min 0
Bisou, bagage, tarmac... Maman revient bientôt Elle n'a pris qu'un sac Assorti à  son blanc manteau. (suite…)
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Problème de foot (par Eugenio)
Amour, Société
Problème de foot (par Eugenio)
16 septembre 2015 at 1 h 01 min 0
Venez donc me dire que c'est un sport d'adulte ! C'est d'un coup sifflet de couleur, jouet d'enfant Que l'entame est donnée à  l'heure, tel un culte Qui les emporte loin, deux mi-temps durant. (suite…)
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Mariage (par Stéphane)
Déception, Société
Mariage (par Stéphane)
16 septembre 2015 at 0 h 00 min 0
Je voudrais d'un grand mariage
Surtout pour les photos
Du photographe à  la page
Pour qu'il fabrique du beau, (suite…)
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Autre, Société
LES PORCS SAVENT NAGER (poème de Eugenio)
15 juillet 2015 at 5 h 21 min 0
les-porcs-savent-nager Ils pataugent dans leurs plats discours
Au nom d'un lumineux slogan incohérent
Se dressant poing en l'air, ultime recours
Au secours du peuple abusé, espérant.
Ils barbotent, c'est d'une flagrante évidence
Mais leurs voix est si forte, parfois, si douce
Que l'on en oublie presque leur haleine rance
Qui noue les tragédies et mots-à -maux, pousse
Chacun à  la faute, contre l'autre camp fautif.
C'est alors la grande mêlée, pour grands et enfants
À leur tour pataugeant, dans le sang d'un beau vif
Rouge brique sur la tête d'un militant suppliant.
Et quand la digue casse et que tous on se noient
Les porcs sortent le groin puis s'évadent en jet privé,
Places benoites limitées pour souverains ayant droit
 
Pour que tous voient que les porcs savent aussi voler.
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Autre, Société
PAPA (poème par Stephane)
21 juin 2015 at 12 h 13 min 0

Oui! Disons-le! 
Je rêve d'enfant 
Un petit jouet sur pattes
Un caprice d'homme mûr? 

Ceux des autres sont beaux
Enfin! La plupart du temps 
Leurs sourires, des joyaux,
Vous attendrissent toujours.

Et oui! J'en veux un à  moi
Qui naît à  l'âge de six mois
Ou mieux, le bel âge de trois ans,
Le parfait camarade de jeu.

Plus fille que garçon 
Du moins, en premier
Elle fera une belle amoureuse 
L'affection sans les reproches.

Et j'en veux une sans les pleurs
Et autres caprices inventés.
Une petite fille a son papa,
Qui me rendra complètement gaga!

Moi aussi, je veux faire le papa
Et faire mon visage d'ange 
Cet homme si attendrissant 
Qu'on lui donnerait Dieu en échange. 

J'aimerais prendre part au cliché 
Et voir la chair de ma chair
Courir partout puis me regarder,
Sourire et Me dire... papa.
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Autre, Société
UNE DISPUTE (poème par Stéphane)
17 juin 2015 at 5 h 02 min 0
Ils discutent
Puis se disputent.
Il la traite de pute
Elle, d'une autre insulte.

C'est aussi le but
D'être des brutes
User de la langue de pute
Tout azimut.

L'une sur l'autre se bute
Entre deux mots bruts
L'instant d'une minute
Une trêve à  leur lutte,

C'est une dispute
Qui se finit en culbute
Mieux vaut cette chute
Au bon vieil uppercut.
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Autre, Déclaration, Société
LA FERME (poème par Stéphane)
1 avril 2015 at 5 h 03 min 0
Si elle est une vache, vous devez être le porc
La chair si justement salée que toutes adorent
Et si peu chère que toutes peuvent se l'offrir.

On en oublierait même votre habitat naturel,
Vous pardonnerait cette boue résiduelle
Sur votre bouche quand vous pensez l'ouvrir.

Et qu'entendent-elles quand vous parlez?
Des cochonneries se résumant à  "copuler",
Tout en goinfrant leurs oreilles d'obscénités.

Elle est la vache la plus belle des animaux
C'est bien pour cela qu'elle mérite un taureau
Car les porcs, les vulgaires n'ont point cette majesté.
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Actu, Autre, Société
JE SUIS COPA (poème de P.A)
11 février 2015 at 5 h 46 min 0
Des larmes de la sueur  du sang
Dans l'arène se livrer a 100%    
Au bout de l'effort la récompense
Etre footballeur puis...gladiateur.

Rééditer l'exploit, écrire l'histoire        
Porter en soi des millions d'espoir      
Au bout de l'effort l'espérance
Etre footballeur puis... devenir héros.
                                                       
Malgré le poids de l'humiliation      
S'oublier..penser.. panser la nation  
Au bout de l'effort la reconnaissance  
Etre footballeur...savoir se dépasser.
                                                   
Délivrer un peuple du bout du pied  
Unir, réunir, rassembler, fédérer    
Etre footballeur... devenir magicien.

23 ans après                
Une nouvelle étoile naît
Et sur le toit du football africain
Est dressé l'étendard ivoirien
Je suis Copa...
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Actu, Autre, Société
NOAH (poème par P.A)
28 janvier 2015 at 5 h 16 min 0
Un enfant, une vie, un avenir
Neuf mois, l'attente; la délivrance;
Enfance, innocence, insouciance                                                                                    
Mes parents m'ont appelé Noah  
Je serai intelligent fort et beau
Comme le tennisman, je serai un héros
Grand, je serai médecin comme papa.
   
J'exulte, j'ai les rêves plein les yeux      
Je respire la vie et ses vœux  
Aujourd'hui c'est la rentrée des classes,
Cartable neuf, casse croûte en besace.

Devant l'école Tonton Prospère me hèle
Maman a toujours dit: "Noah, sois poli!"
Alors docilement je l'ai suivi ...
Une maison inachevée, là  bas une pèle.

Tonton Prospère parle à  des inconnus.
Il doit sans doute dire qu'on est perdu
Puis brusquement tout devient noir
Ma vie et mes rêves se sont évanouis
Dans mon souffle qui loin s'est enfui...
Comme Tonton Prospère.
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