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Cote divoire

Autre, Cote divoire
ET ELLE TROUVA DU PÉTROLE (pamphlet par Yanne)
16 mars 2011 at 0 h 05 min 0


Elle est prompte et naïve la jeunesse ivoirienne
Préférant manier l'opprobre plutôt que d'espérer bosser pour la Cotivoirienne ;

Elle préfère à  l'appel du politicard se parer de cagoules,
Là  où elle devrait être en train de convertir des Kilojoules,

Plutôt que de rêver d'enfiler le bleu de chauffe du travailleur
Elle préfère s'enivrer pour nourrir l'actionnaire de l'embouteilleur.

De plus en plus très peu bien formée, elle excelle pourtant dans les méfaits
Matières pour lesquelles les diplômes sont surfaits.

Et Devant la mine déconfite de ses aînés,
Elle pense qu'aux lames bien aiguisées, la coupure n'attend point le nombre des années.

Capable pour ses leaders d'aller aveuglement à  l'abordage
Elle met pourtant dans les tâches domestiques, peu de cœur à  l'ouvrage,

Alors que la logique voudrait que face à  l'imposture politique, elle fasse barrage
Elle préfère en son nom ériger moult barrages
Et alors que on ne le lui a pas demandé, en porter le bagage ;
Même si au moment de récolter les dividendes, elle est incluse dans le grand ménage

On a coutume de dire que Sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur
Espérons donc que notre jeunesse se ressaisisse, et qu'enfin un jour, elle vise les hauteurs
Car à  force de continuer à  descendre aussi profondément dans la gadoue sans contrôle
Elle va finir par trouver du pétrole.
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Autre, Cote divoire, Société
L’ARNAQUE (poème par Laskazas)
5 janvier 2011 at 7 h 46 min 0

Le roi est mort, vive le roi
2010 repose en paix, 2011 bienvenue!
2010, tu es partie aussi vite que venue
Emportant au passage une partie de notre foi.

Notre foi en l'avenir de notre pays
Asphyxiée par d'hypocrites érudits.
Ils nous ont fait miroiter une porte de sortie,
Nous avons foncé dedans en vrais abrutis.

Nous avons monnayer notre espoir contre des chimères
Le réveil est brutal et profondément amer
Ainsi donc les elections n'étaient point solution,
Elles n'ont fait qu'empirer la situation.
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Autre, Cote divoire, Société
QUI PAIERA LA NOTE? (poème par Guy)
29 décembre 2010 at 14 h 49 min 0

Mourir pour une juste cause,
Ou faire tuer pour ses intérêts,
Lorsque l'idéologie aura détruit la paix
Qui en fera les frais ?

Les mots sèment la mort ;
Les idéaux nous font du tort ;
Le sang versé nourrit les vues de l'esprit
Et la lettre a plus d'importance que la vie

Car qu'est ce la souveraineté sans citoyen ;
Le pouvoir sans personne sur qui l'exercer ?
La loi fondamentale sans lendemain
La légitimité sans personne pour l'honorer ?

Si les principes doivent être homicides,
Tronqués par des esprits perfides,
S'ils doivent nous conduire au suicide
C'est alors qu'ils sont inutiles

Car quand fera ses comptes la guerre,
Qui devra régler la facture ?
Certainnement pas le club des milliardaires
Qui aura  bien pris soin d'épargner sa progéniture

Mais ca sera toi et moi, nous et nos enfants ;
Payant de notre sang et de nos vie le prix
Des ambitions égocentrées des plus nantis
Qui après règneront sur nos corps meurtris

Quel idéal vaut la peine du sacrifice ?
Quelle fin saurait justifier ces macabres moyens ?
Si donc tout ceci à  l'homme doit rendre service,
Comment perdre la vie contribue-t-il à  ce noble dessein ?

Qui sont ces héros des temps modernes,
Qui luttent au peril de la vie d'autrui ?
Tandis qu'ils sont tranquillement à  l'abri,
Et poussent leurs ouailles à  l'hara kiri ?

Attendant patiemment que la faucheuse ait fait son marché
Pour finalement par des accords, faire la guerre cesser
Rendant ainsi plus inutiles qu'ils ne l'avaient déjà  été
Le sacrifice de milliers d'innocents tombés au champ du déshonneur

Alors toi mon frère, toi ma sœur,
Disons NON aux élucubrations des supers menteurs ;
Ne stérilisons pas la terre du sang de nos douleurs
Mais fertilisons la avec la sueur de notre labeur
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Autre, Cote divoire
LA DAME EN NOIR (poème par Yehni Djidji)
29 décembre 2010 at 12 h 09 min 0

Dans son grand boubou noir, drapée,
Sa faux bien aiguisée,
Son foulard savamment noué,
Elle sillonne de sa nonchalente démarche,
Les rues qu'elle a appris à  connaître au gré des marches.

Ici, elle avait en 2000, rencontré des jeunes gens zélés.
Malgré leur âge, elle les avait hélés.
Ne dit-on pas qu'aux âmes bien nées,
La valeur n'attend point le nombre d'années ?

En 2002, elle s'était montré insatiable,
Et depuis, elle avait essayé d'être plus affable,
Mais ce goût, de la chair fraîche, si ineffable,
Entraîne toujours des excès de table.

En 2010, la mort, la mangeuse d'âme,
Revient faire son office, la belle dame.
Ornée de ses plus belles parures,
Elle sera au rendez-vous, elle nous l'assure.

Elle fera un de ses meilleurs gueuletons.
Au menu, fricassé de "patriotes".
Elle attend juste qu'on hausse le ton.
Elle est friande de ces papillotes.

Pour une fois le gibier a droit à  la parole
Si le mouton n'est pas content, il n'ira pas à  la casserole.
Ne tombons pas dans le piège de la grande dévoreuse
Le courage, comme en amour, c'est de fuir : la faux de la faucheuse....
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Autre, Cote divoire, Société
LE DRAPEAU BLANC (poème par Eugénio)
21 décembre 2010 at 21 h 49 min 0
Le jour vient certainement où je m'en irai d'ici, terre d'éburnie
Mais je voudrais que tes fils se souviennent de cet écrit,
C'est un appel à  la PAIX, une pétition contre les morts violentes
Un cessez-le-feu pour toutes les parties belligérantes.

Que les armes soient posées, les esprits reposés, apaisés
Les pulsions maitrisées et le diable profondément méprisé.
Je crois qu'il est temps de ne hisser que le drapeau Blanc
Car l'Orange et le Vert s'affrontent pour rependre sang.

J'arrache la plume pour un hommage à  ceux qui ont dû partir
Ceux qui dans une tombe n'ont que faire d'être des martyrs,
Ceux qui se prenaient pour des révolutionnaires aux idéaux utiles
Et dont la vision fut troquée contre un sac de riz et de l'huile.

Combien sont aussi partis dans l'espoir de mieux manger
Alors que leurs bourreaux, eux, voulaient juste gouverner ?
Moi je lève l'ivoirin étendard pour une trêve avant le pire,
Je vais leur dire qu'il faut "cessez-le-feu", pas juste le couvrir !

(poème adapté du texte "Cessez-le-feu" de Kery James: http://www.youtube.com/watch?v=tZgjbtT3la4)
*ivoirin: qui est d'ivoire.
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Autre, Cote divoire
MON FILS M’A DIT… (poème par PASS)
15 décembre 2010 at 10 h 27 min 0

Une semaine passée dans la frayeur
N'ayant jamais ressenti une telle peur
Sauf celle qui me rappelle
L'agression qui a causé la mort de mon paternel
Je tremble comme une feuille à  chaque bruit
Une porte qui se ferme, une casserole qui tombe, même un début de pluie!
Mon fils du haut de ses 75cm et lourd de ses 10 kg n'arrête pas de jouer et de crier
Et moi de mon mètre 71 et de mes ...kg le prie d'arrêter
Car on ne sait jamais, son bruit peut nous attirer
Des âmes de mauvaise volonté
Soudain mon fils s'arrête, l'air grave, penche la tête comme un grand
Et me dit du profond regard de ses yeux innocents
"Maman, pourquoi crains tu?
Pourquoi perds tu le temps qu'il te reste à  vivre en imagination incongrue?
Pourquoi m'empêches tu de célébrer la vie?
N'as tu pas confié ta vie au Messie?
N'est-il pas ton Berger, Celui par qui rien ne peut te manquer?
Tu n'arrêtes pas de me dire qu'Il a un plan pour chacun
Qu'un jour avec Lui nous ne ferons plus qu'un.
Que nous devons profiter du temps qu'Il nous donne ici
Pour réserver notre place là -bas.
Alors moi je veux transmettre la joie, le rire
Eviter de penser au pire
Partager l'amour et les embrassades
Et penser que ce moment n'est qu'une passade.
Tu m'as toujours dit que Dieu est au contrôle.
Moi, ces gens, je les trouve bien drôles
Car ils ne se rendent pas compte du mauvais tour qu'ils se jouent à  eux mêmes
en mettant en péril la vie de leurs soeurs et frères.
Viens Maman, viens danser avec moi!
Souris à  la vie, fais resplendir ta foi!
Dieu est au contrôle, Il me l'a dit à  moi!
...J'ai dansé avec mon fils...qui à  chaque chanson criait "diss!diss!"(bis!)
...J'ai dansé avec lui et je continue encore aujourd'hui.
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Autre, Cote divoire, Société
ECRIRE L’HISTOIRE (poème par Stéphane)
8 décembre 2010 at 17 h 06 min 0

Il est rare mais l'œil doit savoir le reconnaître,
Cet instant où ta légende doit naître,

Quand ce moment se présentera
Que veux-tu que l'on retienne de toi ?
Un de plus, rien qu'un autre candidat
Dans sa quête du fauteuil du roi ?
Un vaniteux aux longues dents,
Au regard aussi lointain que le nez
La seule volonté d'être le président
D'un peuple que tu auras condamné.
Ou voudras-tu ton image dans nos livres
Comme celui qui nous a fait revivre?
En faisant le choix de la paix
Ton nom restera dans nos mémoires à  jamais
Veux-tu être l'un des héros de cette nation,
Encensé par toutes les générations.

Pour l'un ou l'autre, voici le moment
Pour entrer dans l'Histoire, et en être un monument.

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Autre, Cote divoire
ENCRE INDÉLÉBILE (poème par P.A)
8 décembre 2010 at 12 h 26 min 0

L'index taché d'encre indélébile,
Pour accomplir un devoir de citoyen
Des votants, moins qu'au premier tour, jubilent
Parcourent la file de regards suspicieux au voisin.

Duel entre l'homme de la situation ou la solution
Patience pour les résultats d'une élection
La mascarade d'une proclamation
Deux présidents pour une seule nation

Quand pour certains la CEI est forclose
Pour d'autres, la cour constitutionnelle est partisane
Les séances de politesse sont closes
Place aux scénarii de fanatiques insanes

La peur est à  nouveau la colocatrice
D'un ivoirien sans emploi et affamé
D'une jeunesse désœuvrée et mal formée
Une république autrefois encensée devenue insensée

L'unanimité des critiques zélatrices
S'est muée en opinions vitupératrices
Le pays de Félix Houphouà«t Boigny
Est aujourd'hui une patrie à  l'agonie
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Autre, Cote divoire, Société
RÉALITÉ TRÉS IVOIRIENNE (poème par Stéphane)
8 décembre 2010 at 8 h 09 min 0

Je suis un érudit au milieu d'abrutis
Ou non! Un autre abruti parmi les abrutis
Car ma seule volonté ne changera rien
Et au fond, qui sait vraiment ce qui est bien?

Je suis enfant d'un peuple d'idiots,
Qualité transmise de père en fils
Fruit de la culture de sombres sots
Qui ont fait de leur intelligence un sacrifice.

Car il n'existe plus ici la remise en question
Qui oblige un esprit à  choisir la bonne direction
Surtout quand il a été privé d'éducation.

Elle nous abreuve de paroles bien stériles,
Nous prie de voir en ses messages parfois vils,
La vérité universelle, notre nouvel évangile.
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Autre, Cote divoire, Société
UDT, LA DEVISE (poème par Stéphane)
25 novembre 2010 at 11 h 16 min 0
Dans ce pays, nous sommes unis.
Qui dit le contraire, a menti
Assis, autour d'une bière, dans un maquis
A la Rue Princesse ou à  Marcory.

Chez nous, tu vois, il y a la joie.
On se lève, on bouge, on tournoie
Sur un air dont on ne comprend pas les paroles
Mais le rythme endiablé joue bien son rôle.

Douk Saga disait: "Seul le travail paie"
Bien su et bien compris de tous désormais,
Comme la devise de la nation de l'Eléphant,
UDT, Union pour la Danse et le Travaillement.

Merci à  tous ceux qui par leurs commentaires sur mon poème LA DEVISE ont été à  l'origine de cette version
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