Tu m'appelles cette nuit, encore en pleurs
J'accoure vers toi, moi, ton seul ami,
A tes côtés, je t'entoure de ma chaleur
Et te rassure, "tout est bientôt fini".
Mais tu me dis que tu l'aimes, pas moi, lui
En réalité, cette phrase, me détruit
Car je ne suis pas aussi fort que je dis.
Quelqu'un pourrait-il te dire combien "je t'aime"
Parce que je t'aime vraiment, je n'aime que toi
J'aimerais tellement te serrer plus fort contre moi
Car personne ne peut t'aimer comme je t'aime.
Tu es tout pour moi, tout ce dont je rêve
Tu es l'unique, l'oxygène de l'être que je suis
On aura beau échangé tout le long des nuits
Trois mots ne voient jamais le soleil qui se lève.
Et tu dis chaque fois, "Sans moi, que serais-tu?"
Mais tu ne sais pas que ces doux mots me tuent
Car je ne suis pas aussi fort que je dis.
Quelqu'un pourrait-il donc te dire combien "je t'aime"
Parce que je t'aime vraiment, je n'aime que toi
J'aimerais tellement te serrer plus fort contre moi
Car personne ne peut t'aimer comme je t'aime.
Ce poème est inspiré de la chanson de Lemar, Someone should tell you
Si Ronsard vous avait connue avant sa belle Hélène,
Il aurait su que qu'il existe des beautés éternelles,
Sur lesquelles l'ennemi ne laisse aucune séquelles
Comme l'intemporel éclat de votre peau ébène.
Si Molière avait vu vos yeux éclairer ses nuits,
Ceux de sa belle marquise aurait été si pâles
Qu'il s'écrierait dans un repentir presque théâtral:
"Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'ennui!"
Si Baudelaire avait connu vos charmes ignorés,
Il aurait pu évacuer son spleen et sa tristesse
Car sentir la douceur infinie de vos tendres caresses
Aurait fait germer dans son cœur des vers revigorés.
à” muse que ma plume ne cessera de magnifier,
Quel poète saura-t-il rendre grâce à votre grâce,
Et vous écrire un sonnet aussi unique que votre race?
Un jour peut-être, saura-t-on comment vous déifier!
Elle n'est pas belle. Je le sais.
Sa présence ne produit aucun effet
Elle n'est pas de celles qui me méritent
Elle est parfois de celles qu'on évite.
Elle cache son visage car elle est presque laide.
Presque. Juste. Pas totalement.
De loin, rien en sa faveur ne plaide
Du moins, quand on n'est pas son amant.
Car il faut connaître les dessous de son visage
Et ne point se limiter à observer le paysage.
Pour ses lèvres, le saint se condamnerait à l'enfer.
Pour son sein, l'enfant renoncerait à celui de sa mère.
Pour son étreinte, un ange renierait Dieu et le ciel
Et appellerait malédiction, sa grâce de vie éternelle.
Encore une nouvelle dispute,
Et la peur de te perdre me tient tourmentée.
Attends une minute.
Ma crainte, ne serait-elle pas fondée?
Hier, je n'aurai probablement pas dû
Mais tes textos, je les ai vérifiés.
De toi, elle me semblait bien éperdue.
Mon bébé, comment as-tu osé?
Mes pleurs, les as-tu entendus?
Je me sens brisée, déboussolée et abandonnée.
C'est peut-être juste une amie qui m'est inconnue.
T'en vas pas car je ne saurai comment le supporter.
L'absolue, c'est la fin de nos rêves
Le désir des rois et des princes
La manifestation de brève
Hésitation que notre esprit évince.
L'absolue, c'est l'inapprochable,
La perfection du temps dans l'infini
Le royaume de l'irremplaçable
Le but de toute une vie.
L'absolue, c'est le début de la folie
Inexplicable petit moment d'euphorie
Extase infini dans un fragment de temps
Lente petite dépression d'un moment.
Ils finissent tous sur ce chemin
Où l'on n'y arrive que main dans la main
Déterminés à avoir un différent lendemain,
Comme s'ils pouvaient redéfinir "demain".
Alors, ils s'épanchent en grande célébration
Même si au fond, ils préféreraient discrétion
Faisant pour leurs convives, une représentation.
Qui peut s'élever contre les odes de la tradition?
Ils tournent sur eux-même, dansent,
Donnant un sens aux réjouissances
Invités amusés envient leur existence
L'espérant, elle au moins, sans turbulences.
C'est ainsi du jour des noces
Qui proclame l'union de l'arbre et l'écorce
À coup de défilés dans un beau carrosse,
Oubliant que noces riment avec divorce.
Entrelacés dans tes beaux draps parfumés,
Comment pourrai-je l'oublier?
Jamais, la pensée ne m'a traversé,
Que pour toi, tu ne faisais que t'amuser.
Notre histoire d'amour n'était qu'une autre activité.
Mon coeur et mon corps, t'ai-je donnés.
Qu'en as-tu fait, si ce n'est que les utiliser?
L'été dernier, j'ai certainement bien aimé.
Bien que j'aurai vraiment préféré
Ne jamais t'avoir rencontré, mon bébé.
Peut être qu'un jour tu décideras de m'oublier,
Tu trouveras que ce n'est pas politiquement incorrect
Qu'en si peu de temps sans moi tu ne puisses être
Et que tes sentiments soient si félons, si traîtres.
Ton cœur tu essaieras en vain de raisonner
Quand tu l'entendras battre soupirer et résonner
Pour moi quand du mien il aura hâte de s'enivrer.
Et lorsque nos corps, leur union, auront scellée
Qu'ils se seront rapprochés, touchés, caressés
Tu sauras qu'ils n'auraient jamais dû se séparer.
Peut être qu'un jour tu décideras de m'oublier,
Tu te diras qu'il est grand temps de tout arrêter
Tu décideras que notre histoire appartient au passé
Mais, saurais-tu empêcher notre amour de s'exprimer ?
Comme certains jours, j'ai envie de choses et d'autres
Aujourd'hui, d'une femme à moi mais de la vôtre
Celle que votre regard prend plaisir à négliger
Celle qui pour mon regard est du désir l'objet.
Et si vous ne la voyez plus, je vous porterai des lentilles,
Des lunettes, des jumelles ou même un télescope.
Votre belle est la plus magnifique des filles
Et les saveurs semblent plus intenses à son échoppe.
Vous traiter d'aveugle serait compliment bien trop beau
Car votre ignorance de ses charmes fait de vous un idiot.
Sans le toucher, elle fait violemment bouger mon coeur
Et sans regarder, je réciterai son corps par coeur.
Comme certains jours, j'ai envie de choses et d'autres
Aujourd'hui, d'une femme à moi... qui ne sera plus vôtre.
Car si vous avez été assez fou pour la laisser partir,
Je ferai bien des folies, pour toujours la retenir.
Entend ma peine, entend ma voix
Une souffrance que j'ai peine à museler
Qui s'extirpe de la torpeur de mon gosier
Et dit qu'au bonheur me ferme ses voies
Mon destin est fait de douleur
Il décrit en détails mes peurs
Quand Chaque jour chante mes pleurs
Mon labeur est fait d'échec et de sueur
Un travail, une partenaire, un ami
De l'argent des voyages une mie
Une vie banale, tout simplement la vie
Pourtant cet ordinaire loin de moi s'enfuit.