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abadajones

Autre, Société
31 POUR TOUS, TOUS POUR L’UNITÉ (poème par Pascal)
28 octobre 2010 at 13 h 50 min 0

Cela pourrait n'être qu'un simple mot,
Et même plus que simple, être banalement vain,
Mais nous n'en sommes pas à  nos premiers maux,
Et ne pouvons toujours attendre l'action du saint.

Cela pourrait n'être qu'un simple comportement,
Et même plus que simple, être banalement vain,
Mais trop de sang a coulé depuis ce triste moment,
Où notre terre mère s'est vue déchirée en son sein.

Deux chiffres font contrepoids à  quatre lettres,
Là  où 14 feuillets ont le devoir de nous faire renaître,
Car bien des nôtres sont partis dans ces boîtes en hêtre,
Car bien des nôtres ont inutilement cessé d'être.

Mon cœur est à  l'espoir, et l'espoir est à  la paix
Et même si bon nombre de choses ici se paient
Je nourris en secret l'idée que vivre en paix
N'est en rien pour ma nation un obstacle épais,

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Autre, Cote divoire
PARCE QUE… (poème par Guy)
28 octobre 2010 at 13 h 49 min 0

Parce que je suis porteur de vie,
Que de mes entrailles, ton souffle est sorti;
Tes yeux perlés ont cherché dans mon esprit
Et trouvé la paix éternelle que je t'ai promise,

Parce qu'à  chaque âme qui s'éteind,
C'est la grisaille qui sur des vies déteind ;
Je n'ose penser aux stigmates d'un tel chagrin,
Perdre un enfant est une indiscible hantise.

Parce que tu es le présage d'un monde nouveau,
Qu'en toi brûle la destinée d'un héros,
Dont j'ai l'insigne faveur d'être l'aide,
Et l'amener à  offrir au monde ses remèdes ;

Parce que, pour cela, je dois réunir,
Toutes les conditions qui devront t'y conduire;
Et t'inculquer ces précieuses valeurs
Qui feront de toi une personne d'honneur.

Et que tu saches que les plus grandes d'entre elles,
Sont celles qui ont pour limites de la vie humaine le péril
Si donc le bien d'autrui est le sens de notre zèle,
Oter la vie ne serait elle pas action infertile ?

Parce que je suis redevable envers ce monde,
A travers ta mère et tes grands parents ;
A eux je dois le bonheur qui mes âges inonde,
Je ne les remercierai jamais aussi bien qu'en le partageant

Et parce que j'en ai le pouvoir,
Car cela ne dépend que de moi ;
La haine qu'on voudra m'inculquer, quelqu'elle  soit,
Construire ou détruire restera mon choix

Alors, je vote pour la paix,
Pour te donner un avenir parfait ;
Et même si mon candidat perd,
Je fais tous les choix, sauf la guerre,
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Autre, Cote divoire
UNE PRIÉRE POUR MON PAYS (poème par Guy)
27 octobre 2010 at 9 h 01 min 0
Eternel Notre Dieu, Nous avons les yeux vers les cieux De ton Royaume, les lieux Car nous cherchons ta Sainte Face. Vils sommes-nous Seigneur, Pour daigner t'invoquer Mais à  la miséricorde tu prends plaisir Confiants, nous venons à  ton trône de grâce. Si nos yeux , vers toi, se sont levés, C'est que, devant nous, une montagne s'est dressée; Celle du ressentiment des hommes Et des sombres desseins qu'ils forment. Nos frustrations ont eu raison de notre  raison ; Nos cœurs sont endurcis par les félures Nos corps sont meurtris par les blessures Et nos esprits méditent la destruction. Père, nous sommes impuissants, Comment nous soulager de nos peines ? Comment extirper ce cancer de la haine Qui brûle ardemment dans nos veines ? Mais tu ne prends aucun plaisir au sang versé Et tu es sensible aux cris de la mère éplorée ; En ton cœur, pour nous, des plans de vie Une source qui jamais ne tarit. Père, toi qui les circonstances fait et défait Toi pour qui c'est bien élémentaire De faire passer par le trou d'une aiguille un dromadaire Toi dont est un don la Paix, Donne la Paix à  mon pays Donne la Paix à  ma patrie Ne permets pas à  ceux qui veulent nous détruire De voir leurs projets s'accomplir. Mais Seigneur, Touche nos cœurs Panse nos blessures et chasse nos rancoeurs Ne regarde pas à  nos fautes je t'en prie ; Car seule ta grâce nous suffit.
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Autre, Cote divoire
PÉRIODE ÉLECTORALE DANS LA PAIX (poème par Edgard Dabah)
27 octobre 2010 at 9 h 00 min 0

La paix, un sort qui doit nous être réservé
Réservé je le suis, indécis peut être
Peut être que me révéler serait un danger
Un danger n'arrive que quand on le provoque
On le provoque, il reste calme, il n'a qu'un soucis
Soucis de maintenir la paix en ces moments difficiles
Difficile de choisir, même sans nous
Nous aurons des résultats
Résultats à  éviter pour ne pas être aigri
Aigris, les perdants le seront et se feront sentir
Sentir la paix menacer, je ne voudrais pas
Pas de guerre une fois de plus
Plus nous voterons, plus ils se tairont chez eux
Eux, ils veulent le pouvoir à  tout prix
A tout prix, nous sèmerons la paix par nos voix
Voix du peuple, voix de Dieu
Dieu nous garde pendant cette période électorale.
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Autre, Cote divoire
ABSENCE DE GUERRE (poème par Laskazas)
27 octobre 2010 at 9 h 00 min 0

Les armes n'ont hurlé que deux mois,
Assez pour répandre désolation pendant dix ans,
Assez pour qu'on accorde crédit aux médisants,
Assez pour qu'on oublie qu'on est frère, toi et moi.

Ils sont légion, les nôtres aux champs d'honneur,
Tombés, alors qu'ils n'étaient point pour eux l'heure
Le temps aura pansé des blessures certes,
Mais ne nous rendra jamais nos pertes.

Nous devons plus d'une prière pour le repos de ces âmes
Tourmentés, qui n'auront le sommeil éternel
Que lorsque nous, les vivants auront enterré le fiel
Qui nous a fait couler sang comme larmes.

La paix n'est pas l'absence de guerre
Nous en avons fait l'amer expérience dix ans
Il est temps de passer à  autre chose maintenant
Nous avons un pays à  rebâtir, une nation à  refaire.
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Autre, Cote divoire
NOCES D’OR (poème par P.A.)
26 octobre 2010 at 10 h 04 min 0
Une blogueuse, devenue habituée... un engagement pour la paix... un message d'espoir. 

Elle vient de naître
Innocence vient de paraître
Attendris devant ce petit être
Qui reçoit la bénédiction des prêtres

Elle a 10 ans
Elle a un visage parfait
Sous ses airs d'enfant
Elle est de ces mâles l'attrait

Puis la vingtaine,
Les hommes la traite en reine
Ils lui font la cour
Ils rêvent de lui faire l'amour

Convoitée, la jeune pucelle
A qui offrir sa jeunesse?
Face à  ces grandes promesses
De mettre à  ses pieds Monts et Merveilles.

Maintes réflexions et c'est décidé
Son cœur vers un s'est tourné,
Mais au fil du temps, de lui elle s'est lassée
A 39 ans, c'est la reine des infidélités
La coquine monnaie sa beauté.

Alors pour ses 42 ans depuis,
Ils l'ont pervertie,
Exploité ses charmes,
L'ont saignée jusqu'aux larmes
Par la force des armes.

A 50 ans,

Son passé est douloureux
Loin ces propos mielleux
Ces hommes de loi l'ont assujetti
Ces hommes de droit l'ont avili
Ces hommes de foi n'ont, mot, dit.
,
Aujourd'hui, un souhait ultime.

Rompre avec cette vie de laquais
Redevenir un éternel havre de paix
Avec ses premières amours
Renouer pour toujours.

Etre leur Femme
Leur Côte
D'Ivoire
Leur seule Dame
Leur Côte
D'espoir

Pour ses noces d'or,

Lui dire à  l'unisson
Pardon pour la démission
A Dieu pour sa guérison
Formuler de sincères oraisons.

Soigner ses œdèmes
Panser ses blessures
La couvrir des plus belles parures
Et lui dire, « ma douce je t'aime »,
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Autre, Cote divoire
LES PELERINS DE L’AMOUR (poème par Yehni Djidji)
26 octobre 2010 at 9 h 13 min 0
Tous concernés par la paix... Merci Yehni Djidji pour son message d'espoir pour la Côte d'Ivoire. Partagez avec nous votre message pour la paix sur cette page ou notre page facebook

Je suis noir,
Ce n'est pas le soleil qui m'a brûlé.
C'est la couleur de mon âme endeuillée.

Je porte le deuil,
Le deuil de mon avenir hypothéqué ;
D'hypothétiques projets mutilés, tronqués.

J'étouffe !
J'étouffe de ne pouvoir crier ma rage ;
La rage qui m'enrage et me rend sauvage.

Je pleure !
Je pleure mon honneur bafoué ;
Bafoué à  coup de soufflets et de fouets.

J'étais un cœur,
Totalement dépourvu de rancœur.
Innocent, il n'avait jamais connu le malheur.

J'étais des yeux,
Pétillants de vie et de feu,
Fiers et dignes, jamais orgueilleux.

L'odeur de la poudre à  canon,
Le son des bottes des matons,
Le goût du sang abreuvant les sillons,

Et, je suis une conscience,
Qui n'oublie, ni ne fait confiance,
Qui, son chapelet de souvenir, égrène dans le silence.

Et, je suis un bras vengeur,
Qui répète « Tue l'oppresseur !
Qu'il vive à  son tour ta douleur. ».

Et, je suis des pieds, jamais las,
Qui disent : « Suis les à  la trace !
Va ! Jusqu'à  ce qu'eux tous trépassent !».

Pourquoi moi ?
L'écho de ma question, décroit,
Dans le cœur vide et creux qui est en moi.

Je suis noire,
Ce n'est pas le soleil qui m'a brûlée.
C'est la couleur de mon cœur qui ne peut pardonner.

C'est la colère qui habite mes nerfs !
C'est mon sang, répandu sur les versants !
C'est la peine qui coule dans mes veines !

C'est l'épine dans mon échine.
Cesser de ressasser le passé, et avancer.
Oui, ôter le poids sous lequel je ploie.

Si mon passé était écris dans les cieux,
Et mon présent prévu par les Dieux,
Mon avenir est gravé dans mes yeux.

La haine est un mal vicieux
Qui sous tous les cieux
Tue ses victimes à  petit feu

Je la refuse, je m'en débarrasse !
Je la regarde en face et la chasse !
C'est décidé, je dois briser la glace.

Avec la palette de mes valeurs,
Je repeins l'aquarelle de mon cœur.
Pour ne garder de ma noirceur,
Que la noblesse de la couleur.

Viens, frère, ami !
Etrangers ou Fils du pays,
Je panserai aussi tes blessures !
Je soignerai tes meurtrissures !

Viens, frère, ami !
Etrangers ou Fils du pays,
Fais-moi une place dans ton cœur,
Meurtri ! Et j'ôterai ta douleur !

Viens, frère, ami !
Etrangers ou Fils du pays,
Laisse le temps, laboureur d'un soir,
Tracer ses sillons d'oublis dans ta mémoire !

Viens, frère, ami !
Etrangers ou Fils du pays,
Viens, qu'on rebâtisse notre patrie,
La splendide terre d'Eburnie !

Eburnie, ton emprunte sur ma peau,
Dans mes gènes, ton sceau,
Dans mon cœur tes maux,
Les marques de ta liberté sur mon dos.

Nous sommes noirs,
Ce n'est pas le soleil qui nous a brûlé.
C'est la couleur des vainqueurs de la haine qu'il faut aduler.
C'est la couleur des pèlerins de l'amour qu'il faut célébrer.
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Autre, Cote divoire
LE SCIENCEUR (poème par Hampath)
26 octobre 2010 at 9 h 13 min 0
Quand Hampath, blogueur à  la plume nue et acerbe 
Passe des commentaires critiques au verbe
Cela donne,


Babi se vide à  dix-sept heures, les gens ont peur.
Il y en a qui courent pour rentrer en dom, dos en sueur
Et puis ta go va te doubler ce soir, c'est pas un son :
Elle se crou dans maison en attendant les élections.

Ah, mais toi même tu as gbé ton salon de provisions, non ?
Rapatrié ta famille au bled dans dernier car dare-dare
Parce que tu étais au conclave chez les sorbonnards,
Des gars qui prient pas c'est eux toujours qui font révélations.

Moi mon pays est debout parce que ya pas drap, mon môgȏ
Et quand je dis ça c'est sans gros cœur ni gros bras
Il y a longtemps on est dans ça, y a longtemps on a la foi

C'est pas élection qui va faire mentir Jah, non c'est blȏ !
Son plan pour ma patrie est trop pro, c'est ça qui est ça
Donc quand il dit « paix » je me tais, je science mais  j'y crois.

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Autre, Cote divoire
UN SOLEIL NOUVEAU (poème par Guy)
25 octobre 2010 at 3 h 27 min 0












Il y a un vrombissement qui déchire l'air,
L'entrechoc des ailes de cet oiseau de fer
Volant au secours de cet esprit délétère
Qui fuit loin de sa recolte de misère

Sur son sillage, il a empoisoné la terre,
De la putride semence de son fiel amer,
Maintenant que l'odeur fetide lui donne le mal de mer,
C'est lachement sauver sa peau qu'il espère,

Pendant que ses ouailles à  terre,
A la lame s'étripent les viscères ;
Nourris au fiel de ses gouailles incendiaires
Distillant l'humaine furie plein leurs artères

Mais n'est plus dupe personne,
C'est l'heure où les cloches sonnent ;
Ou l'œil voit que le bras qui fait saigner,
N'est pas celui de qui, la violence, vient prêcher ;

Où avec regret comprend la conscience,
Que l'âme qui l'anime n'est pour lui qu'un pillon,
Un dommage colatéral, une vie sans importance
Un corps utile qu'en chair à  canon

C'est l'heure où on réalise l'abyssale stupidité,
De l'entrain à  commettre ces atrocités,
pour servir les desseins égoistes de souveraineté,
d'un saltimbanque à  des kilomètres de là  en sécurité

Alors, à  l'éclat pourpre des ensanglantées armes,
Fait place le cristal limpide des contrites larmes ;
la délivrance d'un cœur bailloné par le mepris,
de l'ami, du frère  qu'on a fait passer pour un ennemi

Alors se révèle cet univers avec lui partagé,
Cette merveilleuse existence qu'on a voulu nous gacher ;
Tout ce bonheur avec lui qu'on a à  échanger,
Que les desseins personnels ont voulu nous cacher

Les ondes des ailes de fer sont maintenant lointaines ;
Et avec elles le dedain de la vie humaine ;
Devant, se lève un soleil nouveau à  l'horizon,
Sous lequel les marchands de mort n'auront plus jamais raison,
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Autre
POUR QUE CEUX QUI SONT MORTS NE LE SOIENT PAS EN VAIN…
22 octobre 2010 at 5 h 59 min 0
Illustration par JLM pour Des Mots, Des Images
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