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abadajones

Amour, Autre
L’ÉPHÉMÉRE (poème par L.)
10 novembre 2010 at 0 h 07 min 0
Commentaire de l'auteur: ", aux amours qui ne durent que le temps d'un battement d'aile."

L'averse est passée
Emportée par le vent
Comme la nuit par le temps.

Ici s'éveille le lys,
Avec lui vient la vie
L'amour, le soleil, le rythme,

S'ouvre un sublime ballet
Dans les parfums du parterre
Que survole lentement l'éphémère.

Souple et indolent, il danse
Pour le jour qu'il encense
Pour la lune trop comblée.

Et voilà  que les fées,
Dans l'âme un brin de jalousie
Viennent l'épier, ravie

Avant que n'expirent ses ailes
Fanées et las de ritournelles
Avec ses brèves parades.
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Autre, Société
LE TOURISTE (poème par P.A.)
10 novembre 2010 at 0 h 07 min 0


Mon géniteur n'a pas voulu de moi
Ma mère m'a abandonné
Accueilli dans un orphelinat
Ma vie est une randonnée

Rarement choyé
Souvent battu
Parfois aimé
Toujours abattu

J'ai traversé mon existence
A espérer le meilleur
Et ne récolter que le pire
Entre pleurs et rires
Balloté entre ici et ailleurs
Telle a été mon enfance

Très peu dorloté
Toujours rejeté
Jamais adoré
Tout le temps détesté

Les soirs quand venait la reine des ombres
Me manque le sein chaud d'une mère
Pour dissiper mes peurs sombres
Couvrir mes nombreux impairs

Effacer mon désarroi
Chasser mes effrois
Celle du nomade triste
Du solitaire touriste

Familles d'accueil
Lit de mes écueils
Foyers d'adoption
Pour parents en démission

De l'amour, si ordinaire
En recevoir, c'est extraordinaire
J'ai connu cent familles
Mais je suis un sans famille.

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Amour, Autre, Déclaration
TA PLUS BELLE PREUVE D’AMOUR (poème par Guy)
10 novembre 2010 at 0 h 05 min 0

C'est le soleil que tu as capturé,
Dans un écrin que tu m'as donné;
Avec les myriades de ses rayons;
Mais sa chaleur, mes mains, a brulé,

C'est la lune que tu as décrochée,
Et placé dans le ciel de mon corps ébène;
Qu'elle y luise de toute sa beauté;
Mais son éclat, mes yeux, ont aveuglé;

Ce sont les étoiles que tu as volées;
Dont tu as paré mon corps entier;
Qu'elles y scintillent de mille feux;
Mais de profondes encoches elles m'ont laissées,

Pourtant, moi j'aurais bien aimé
Sentir ce soleil quand tu me touches,
Voir cette lune dans tes yeux, sur moi, posés;
Entendre ces étoiles dans les mots qui sortent de ta bouche,

Va donc ! parcours le monde entier,
Ramènes moi toutes les richesses qu'il compte;
Mais, ce qui pour moi le plus, compte
C'est ce que tu fais pour m'aimer,
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Autre
JE NE VEUX PAS MOURIR (poème par Cedric Marshall)
10 novembre 2010 at 0 h 05 min 0

L'averse déchaînée de mes larmes
Avait soufflé ce fichu matin où
Tu t'en allas dans les bras du silence...
J'ai pleuré
Et je te pleure encore,
Reviens-moi.
J'ai crié ton nom dans le noir,
Reviens-moi...

L'oscillation galante entre hauteurs
Et tréfonds du temps
Rime sans quelque harmonie que ce soit
Avec mes espérances sceptiques...
Je marche sur mes rêves
Et le temps m'échappe toujours,
J'ai peur des marches qui mènent
A ce soleil qui me brûle...

Mes yeux brillent dans l'ombre,
Ils brillent avec l'assentiment de mes douleurs...
Vois mes larmes qui s'étendent
Sur mon coeur et aie pitié.
Reviens, n'attends pas que ma sentence
Soit prononcée.
Je ne veux pas mourir d'amour...
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Autre, Cote divoire, Société
VOX POPULI (poème par Stéphane)
3 novembre 2010 at 9 h 00 min 0

De notre sol, s'élèvent les clameurs
Silencieuses mais tellement résonnantes,
Donnant des frayeurs même à  la peur
Accompagnant cette marche étonnante.

Parce que les coeurs appartiennent à  ce père
Qui a construit leur pays au ciment de la paix.
Parce qu'au milieu de la peur, reste un repère,
Que tout est possible quand existe la paix.

Alors, nos voix pour donner à  la paix, de la voix
Et nos voix pour montrer au politique la voie
Car rien ne se mettra au travers de millions de voix
Réclamant maintenant, la paix qu'on leur doit!

Vox populi : "la voix du peuple" en référence à  la locution latine VOX POPULI, VOX DEI, la voix du peuple est la voix de Dieu
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Autre
A TELECHARGER… POUR FACEBOOK
3 novembre 2010 at 2 h 29 min 0
















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Autre
VOTRE NOUVELLE PHOTO DE PROFIL SUR FACEBOOK
3 novembre 2010 at 2 h 18 min 0
Faites un pas vers la paix et changez votre photo de profil pour celle-ci.
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Autre
A TELECHARGER…
3 novembre 2010 at 2 h 14 min 0























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Autre, Cote divoire, Société
LE CITOYEN (poème par L.)
28 octobre 2010 at 13 h 51 min 0

Je suis celui qu'on bouscule dans la rue, anonyme
Reflet dans le miroir en quête d'un peu d'estime,
Piéton qu'on éclabousse, chauffard qui klaxonne,
Maudit tout haut tout le monde sans viser personne.

Je porte fièrement le costard comme le tablier,
Mais j'ai peine à  vendre mes délicieuses tomates
A celle qui, contre un sachet, a troqué son panier
Quand son homme a opté pour une autre cravate,

Arguant cette foi, que ce serait décisif et pratique
Pour sortir du gouffre par le tunnel de l'emploi public.
Pour l'heure, je m'active au volant de mon taxi,
J'ai la chance d'avoir un client qui parle peu, qui sourit.

Peut être a-t-il compris comme moi ce matin
Qu'il n'était ni plus ni moins qu'un simple citoyen
Celui qu'on bouscule dans la rue, l'anonyme

Qui prendra d'assaut l'isoloir, ce maquis de l'espoir
Entre les mains le saint écritoire qui rectifie l'histoire
Et d'une croix sur un parchemin rendra justice,

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Autre, Cote divoire
CES URNES… QUI NOUS CASSENT LES BURNES (poème par Tournesol)
28 octobre 2010 at 13 h 50 min 0

On y va tout le monde c'est parti!
C'est l'heure de la messe électorale.
On s'active partout dans les quartiers,
Aux adversaires on ne fera pas de quartiers.
On va choisir son parti, avec parti-pris.
Ca y'est; de ces 10 ans on saura la morale.

Promesses, dons, achats de consciences inconscientes,
Chaque camp fourbit ses armes, déploit ses charmes.
Le papier glacé réchauffe leurs hypocrites sourires;
Je les contemple et pendant qu'à  travers eux je me mire.
Je ne me reconnais pas, l'indifférence me tente,
Je ne peux oublier toutes ces larmes.

Je n'ai jamais été amateur de vin,
Le bedonnant ne me tente point.
Les chiffres me donnent le tournis,
Je n'écouterai pas la voix du Nord...Que nenni!
10 années c'est peut être assez,
Atô, il n'est pas temps de te casser?

La confusion me gagne, je trépigne de dépit.
Lequel choisir? la question ne me laisse pas de répit.
Je n'irai point voilà !
A la médiocrité, je ne ferai point de holla.
A tout ça je vais mettre un hola.
Quand même, on est où là ?

Revenu de mes humeurs, ma concience est en émoi.
Et si tous faisaient comme moi,
Face aux urnes, restaient coi,
Inconscients de la responsabilité qui leur échoit.
Je réalise: ce qui compte ce n'est pas le candidat droit
Mais plutôt l'état de droit

Je ne veux pas faire entendre mon silence.
Un petit geste peut faire la différence,
A mon pays donner une chance,
d'entrer à  nouveau dans la danse.
Faire partie du bal des démocratiques,
Celui où le vote est l'ultime critique.

Pour Boka, Aya, Tapé, Mamery,
Eux qui n'auront jamais la vie de Nzueba,
qui se cherchent comme de vrais Woody,
Et n'ont jamais dépassé la Haute Volta,
Eux qui méritent une terre réconciliée,
Gage d'une honnête prospérité.

De me taire je n'ai pas le droit,
Je vais en choisir un, sans avoir le choix.
Je n'ai pas le choix, je dois faire entendre ma voix.
Je dois faire mon devoir,
Et toi...?
A toi de voir!

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