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abadajones

Autre
LUMIÉRE DES ASTRES (par Stéphane)
19 janvier 2011 at 7 h 20 min 0
Le soleil ne brille plus qu'autour
Il n'est à  mes yeux, qu'un astre mort.
L'ombre de la douleur me visite une fois encore
Depuis que la lune d'hier est partie avec ton amour.
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Autre
LE VAINQUEUR (par Pascal)
19 janvier 2011 at 7 h 17 min 0
Mon âme porte en elle une bien rare vigueur
Et la détermination s'est offerte entière à  mon cœur
Car en ces temps sombres vêtus d'une bien triste lueur
Je porte en secret une certaine démarche de vainqueur.

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Autre
SOUVENIRS DE BANGKOK (par Laskazas)
19 janvier 2011 at 7 h 16 min 0
En ce pays exotique, j'ai cueilli de fines fleurs
Qui m'ont appris toute la pâleur de tes couleurs.
Admiration du neuf, ou lassitude de l'ancien,
Je vois le mal dans tout ce que tu offrais de bien!
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Autre
NÉMÉSIS (par Stéphane)
19 janvier 2011 at 7 h 16 min 0
Les repas avec Némésis sont froids
Mais malgré tout, un délice quand on les savoure
Le pardon? Elle n'en connait pas les lois
La vengeance est sa conception de l'amour.
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Autre
L’OISEAU (poème par Stéphane)
12 janvier 2011 at 11 h 48 min 0

Va, comme à  ton habitude,
Envole toi, prends de l'altitude.
Flirte avec les sommets, au ciel.
Va, volontaire, déploie tes ailes.

Ni bonne, ni mauvaise augure
Montre nous ton envergure
Qui, large, vole à  son passage
Le ciel et des bouts de nuage.

Collecte la magie sur ton chemin
Mais n'oublie pas le lendemain.
Tes forces seront moins vives
Et sans repos, viendra la dérive.

Les montagnes t'effleureront,
Et tes plumes te quitteront.
Ton aile sera plus lourde pourtant
Ton vol, beaucoup plus hésitant.

N'oublie pas alors de te poser,
Prendre des forces et te reposer.
Le ciel est plus vaste que l'océan,
Plus profond, il noie avec du vent.

Oublie toi alors, petit colibri
Sur terre, un arbre, dans un abri.
Pour aller au bout de ton voyage,
Tu es la monture que l'on ménage,

Car tu n'es pas l'aigle que tu veux
Ou ce phénix qui vit dans le feu.
Alors, ne rends pas ces efforts vains
La terre est plus ferme que le ravin.
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Autre
D’ANNÉES EN ANNÉES (poème par Eugénio)
12 janvier 2011 at 8 h 49 min 0

Les années sont comme de vieilles mégères édentées,
Elles tournent en rond depuis toujours sans se fatiguer.
Promettre dans la rue ou sous les cloches de l'église
Importe peu pour ces dames  qui n'en font qu'à  leur guise.

À celle d'avant, les deux genoux à  terre, un peu éméché
Il jurait d'arrêter la fumée, le vin rouge et les putes !
Voici qui serait plus aisé que de garder sa fiancée
Jamais il n'avait tenu une mèche, plus d'une minute.

Alors il a changé de cap, nez creux, tète vide il devient pieu
Les mécréants, dit-on, on toujours moins de sous dans  poches.
Lent, certes, mais le meilleur plan n'est il pas celui de Dieu ?
Il croise donc les doigts, bientôt du ciel la lune se décroche !

Et puis il y a ces vœux d'amour, de santé, de bonheur, de paix
Lui seul y croit vraiment, naïf, car au fond tout le monde sait
Que les années sont comme de belles pimbêches éhontées,
Elles sourient à  tous, mais le baiser il faudra l'arracher ou repasser.
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Amour, Autre
DEUX ROSES ROUGES (poème par Eugénio)
5 janvier 2011 at 7 h 47 min 0

Deux roses rouges,
Sur un blanc parchemin
Sans un mot, ni dessin.

Rien que deux images
Pour mes yeux, comme un mirage,
Un rêve au fond d'un écrin.

Deux roses rouges
Volées à  quel jardin ?
Dans quel dessein ?

Porteuses de quel message ?
Je ne sais point leur langage,
Et si elles parlent le mien.

Leurs voix, bien qu'à  l'unisson
Me plongent dans un doute profond
Un flou parfait.

Deux roses rouges
Pour moi ?
Pour quoi ?

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Autre
LE FILS DE CE PÉRE (poème par Stéphane)
5 janvier 2011 at 7 h 46 min 0

Je ne suis pas beau, j'en ai juste l'air.
Le visage emprunté à  mon père,
Mes traits sont un ersatz de son air célèbre
Que toute la gent féminine célèbre.

Né dans l'ombre, je mourrai dans son ombre
Fils illégitime, né d'une mère à  la peau sombre
Politiquement incorrect, d'une frasque le fruit,
Condamné à  ne faire de ma filiation aucun bruit.

Toutes plongent leurs yeux dans mon visage,
Et me questionnent sur mon seul héritage:
"Plus je vous regarde, plus je semble voir
Cet air d'un Brad Pitt à  la peau noire"

Et à  chaque fois, je formule la même réponse
Condamnée pourtant à  rester dans le silence:
"Oui, je suis le fils illégitime d'une célébrité
Conçu passionnément un soir d'ébriété.
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Autre, Cote divoire, Société
L’ARNAQUE (poème par Laskazas)
5 janvier 2011 at 7 h 46 min 0

Le roi est mort, vive le roi
2010 repose en paix, 2011 bienvenue!
2010, tu es partie aussi vite que venue
Emportant au passage une partie de notre foi.

Notre foi en l'avenir de notre pays
Asphyxiée par d'hypocrites érudits.
Ils nous ont fait miroiter une porte de sortie,
Nous avons foncé dedans en vrais abrutis.

Nous avons monnayer notre espoir contre des chimères
Le réveil est brutal et profondément amer
Ainsi donc les elections n'étaient point solution,
Elles n'ont fait qu'empirer la situation.
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Autre
A MADEMOISELLE LOUISE (poème par Victor Hugo)
31 décembre 2010 at 13 h 15 min 0

L'année en s'enfuyant par l'année est suivie.
Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ;
Encore une limite atteinte dans la vie !
Encore un sombre hiver jeté sur nos printemps !

Le temps ! les ans ! les jours ! mots que la foule ignore !
Mots profonds qu'elle croit à  d'autres mots pareils !
Quand l'heure tout à  coup lève sa voix sonore,
Combien peu de mortels écoutent ses conseils !

L'homme les use, hélas ! ces fugitives heures,
En folle passion, en folle volupté,
Et croit que Dieu n'a pas fait de choses meilleures
Que les chants, les banquets, le rire et la beauté !

Son temps dans les plaisirs s'en va sans qu'il y pense.
Imprudent ! est-il sûr de demain ? d'aujourd'hui ?
En dépensant ses jours sait-il ce qu'il dépense ?
Le nombre en est compté par un autre que lui.

A peine lui vient-il une grave pensée
Quand, au sein du festin qui satisfait ses voeux,
Ivre, il voit tout à  coup de sa tête affaissée
Tomber en même temps les fleurs et les cheveux ;

Quand ses projets hâtifs l'un sur l'autre s'écroulent ;
Quand ses illusions meurent à  son côté ;
Quand il sent le niveau de ses jours qui s'écoulent
Baisser rapidement comme un torrent d'été.

Alors en chancelant il s'écrie, il réclame,
Il dit : Ai-je donc bu toute cette liqueur ?
Plus de vin pour ma soif ! plus d'amour pour mon âme !
Qui donc vide à  la fois et ma coupe et mon coeur ?

Mais rien ne lui répond. - Et triste, et le front blême,
De ses débiles mains, de son souffle glacé,
Vainement il remue, en s'y cherchant lui-même,
Ce tas de cendre éteint qu'on nomme le passé !
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