Le guide est mort, vive le conseil
De ses conseillés fidèles, exécutants
Qui au printemps se souvinrent brusquement
Que tout n’était pas vert sous le soleil.
Le guide est mort, comme un chien
Broyé par les rats et leurs suppôts
Sur qui il crachait sa rage, tantôt
S’il ne plantait sa tente dans leurs jardins.
Ici, il nous reste encore Bachar
Mais pour combien de temps?
Le sang est un prétexte pour que l’OTAN
De son dard crache dans la marre,
Pour défendre les civils, en leur jetant des bombes,
De l’humanitaire pour mettre l’humain sous terre
Et rarement mettre les pieds à terre
Tant que le bon mort est dans la bonne tombe.
Le guide est mort, avec lui le rêve libyen
Car si tous promettent que cela est bien
Bien malin qui saurait marcher sans être guidé,
Pieds et poings liés par ses propres alliés.