Continuez de marcher, ne vous arrêtez pas.
Je suis loin d’être fou, croyez-moi!
La folie serait de ne pas suivre votre chemin
Pour, au moins, avoir votre ombre en mes mains.
Car si je ne puis vous tenir dans mes bras
Laissez-moi caresser la brise sous vos pas
Sentir l’odeur dont vous parfumez le vent
Et réjouir mes yeux, vous observant.
Car d’ici, derrière, il y a la plus belle vue.
Le visage de vos formes, le plus beau de la ville
Ne donne, j’en suis sur, de vous qu’un pauvre aperçu.
Et je serais Malheureux de douter de vos ressources
Comme moi, vous savez qu’au bout de cette course
Nous attend le commencement de notre idylle.