Mes péchés avoués, traînent encore à mes pieds
Moi l’homme du monde, aux vœux pieux
Face au mal que j’aime tant, j’ai pris de la hauteur
Mon âme a su brisé le sceau des envies du cœur
Je m’affranchis aujourd’hui de ce que j’ai été
Sans craindre l’homme que je serai demain
Dans la vallée de mes dérives il est à mes côtés
Et me façonne, moi, Homme-Dieu, supérieur au malin
Dans son sang, je trace ma route vers la lumière
L’ombre des ténèbres m’a trop longtemps éclairé,
Ce passé, mon âme en parle, fière de ne plus être amère
D’avoir renoncé si longtemps à mon éternité déclarée,