L’amour, le légendaire, est tel une pièce
Eh oui ! Pile, on aime ; Face on est aimé(e)
Mon Dieu, combien de fois l’ai-je lancée
Et combien de fois fus-je mis en pièces ?
Pile, semble tellement beau et bien loin du banal
Pile, l’autre devient pour nous un trésor « inestimé »
Pile, on comble, on donne sans penser ; jamais assez
PiRe, on se donne avec confiance; chimérique mais normal.
Face, on est comblé, même sans consentement, et sur place
Face, et devant la solitude, on se sait toujours en sécurité
Face, et on est sûr, de tout poids, d’être à jamais déchargé
Pourtant les deux côtés d’une pièce, jamais ne se font face.
Serait-ce la raison pour laquelle qui Aime n’est point aimé ?
L’amour saurait-il s’écrire sans apostrophe de douleurs et larmes ?
Sa fin saurait-elle résonner d’autre manière que « Pire des armes » ?
Quel remède saurait arrêter les menstrues des cœurs à jamais déchirés ?