De nulle part, tu as soudain surgi
Armé de tes mélancoliques rimes
Enveloppé de ta légère mystique
Et ne souhaitant rien d’autre que
Rester dans l’ombre de tes mots
Dis-moi donc étranger, qui es-tu?
Ta prose résonne en mon âme
Tes silences, eux me désarment
Ton ignorance étreint mes larmes
Ma curiosité, plus encore s’embrase
Mais tu persistes à filer vers le large
Pourquoi donc ce muet vacarme?
Ce silence dans lequel tu te terres
L’authenticité dont tu te désaltères
Cette solitude où toi seul t’enterres
Auront un jour raison de ton mystère
Car l’opacité de ton anonymat déterre
et dévoile à souhait ton âme solitaire.