Il a dit: « Ne retiens pas la rivière dans tes yeux,
Je t’offre une épaule et même s’il en faut, deux,
Pleures…pleures tes peines et meurs à tes douleurs,
Dis a ton cœur plus aucun homme ne sera son saigneur. »
Il a dit: « sois forte c’est bientôt la fin, vis, rêve! l’univers
Conspire toujours en faveur de ceux qui espèrent »
Et dans ses bras ma rivière a coulé dans un flot irrégulier
Dans des râles, elle a conté son spleen sans discontinuer.
De ses échecs qui l’avaient rendue fébrile et coupable,
De ses premiers pas sur le chemin de l’inavouable
Ses yeux de tendresse se sont emplis, il a souri
Tu découvres le charme de la vie, m’a-t-il dit
Alors chaque fois que la rivière débordera de son lit
Tu sauras que c’est parce qu’un jour l’amour y a gît.