S’il te faut pécher, mon fils
Sois aussi le meilleur de tous
Bois-en jusqu’à la lie
Ne te soucie d’aucun de nous.
Ne pèche pas à moitié
Plonges-y tout en entier.
Car quoi qu’il en soit,
Mon fils, crois-moi
Plus durement, ils te jugeront
Car, des tiens, leurs péchés sont différents.
Parfois. Pour une plus petite faute
Tu es puni pire que les autres.
S’il te faut regretter, mon enfant
Aller chercher les remords au plus profond
Au moins, regrette tout le pire
Et non d’avoir détruit la moitié de l’empire.
Car Il viendra bien assez tôt
Le jour où le mal sera de trop
Tu connaîtras alors la repentance
Par le chemin de la pénitence.
A tous que tu auras blessés,
Il faudra confesser,
Le signe de ton humiliation
Est la supposée recette de leur guérison.
Mais pourtant! Attention!
Ne te perds point en explications
En détails et faits historiques
Pensant dissiper la polémique.
J’ai compris bien trop tard, mon fils
Et j’en ai ainsi vécu un supplice:
Les autres ne finissent par entendre
Seulement ce qu’ils veulent comprendre.