àŠtre l’unique femme de ses rêves,
Tel est le rêve de la femme que je suis
Un rêve simple mais oh combien précieux
Plein de lui, mon tendre et bel olympien
Un rêve qu’il me tarde de vivre à deux
Si seulement il acceptait de me faire sienne
Car je rêve d’entendre ses cordes vocales
Vibrer d’amour en prononçant mon prénom
Je rêve de voir la pupille de ses yeux se dilater
À mesure que ma paume embrasse sa virile peau
Mais surtout je rêve de lui, de moi ; de ce nous
Qui ne se rassasie point des nuits et qui vit de foi
Ce « nous », pour qui je donnerai tout, afin d’exister
Ce « nous » en qui je crois plus que et par dessus tout
Alors je mettrai fin à la longue rébellion que je mène
Celle de me refuser à tous, sauf à l’Amour, au vrai
Car programmée dès ma naissance pour être mère
Je n’accepterai ce destin qu’à la condition d’être sienne