Laisse nous apprendre à te reconnaître
Parmi une centaine, un millier
Que te retrouver soit si belle découverte
Que l’on prendrait plaisir à t’oublier.
Laisse le vent nous mener à toi
En transportant en ses bras un peu de toi
Que sa douceur invisible soit un témoin
De ta présence là bas, même si loin.
Laisse nous te poursuivre dans les champs
A la recherche de tes pétales roses et blancs
Les yeux fermés, on les verrait à leur odeur
Car elle sent le bonheur, la plus petite des fleurs.