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Même les plus bas maux
Le petit fils d’esclave effacera
« Yes we can » Il a dit
Et ils l’ont répété en chœur après lui.
Ils y ont cru une année au bas mot
P’têtre 2, le temps d’une CAN,
L’euphorie très vite est passée
Demeurent les mêmes tares
Occupant d’encore plus belles parts
Les voici encore à scander
Les mêmes slogans que par le passé
Même que la catastrophe fut frôlée
Fonctionnaires non payés ?
Sont-ce les USA ou un pays sous développé ?
J’en perds mon savoir et ma strophe.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets
Les faits dominants ou effet domino,
Les stars à l’instar de leurs concitoyens,
Maintenant grognent après le soutien .
Les troupes sont toujours en Afghanistan
Sans qu’on sache elles rentreront quand.
Les baleines toujours autant,
Victimes de tueries anarchiques, mais diantre !
Le dollar se fait rare dans
La bourse et le compte du contribuable
La misère poursuit les obamaphiles
Nombreux à s’appauvrir à la file
Mourant à moindre frais qu’ils ne se soignent.
La désillusion à l’africaine
A un arrière-gout d’Uncle Sam
Il semble que ta couleur
En ait plus dit que ton verbe
La joie de voir le nôtre monter si haut face
A un adversaire aussi radical qu’impopulaire
Affublé d’un laius conservateur
A reveillé la phobie d’une Amérique
Aux ères de christophe colomb
Le blanc tenant le pouvoir aussi bien que le bâton
Et le noir faisant l’âne devant le néo colon
Bientôt 5 ans
Point de mie d’un bilan, La mort de Ben Laden
Nouvelle donne
Relayée via chaines câblées sur fonds de commerce.
Seule chose qui change c’est bien la forme et non le fond
La couleur, la nuance et le ton
Pour la misère, une seconde,
Prière, repasser aux prochaines élections.