Te rencontrer, une bouffée d’air en apnée,
Un nouvel horizon pour mon univers borné…
Un espoir que le coeur, comme un phénix,
Peut faire de la mort, un rédempteur supplice.
Alors…, alors
Je voulais t’écrire avec les plus beaux,
Et les plus adorables de mes mots,
Et te rendre fière d’être devenue disciple,
D’un grand maître aux facettes multiples.
Je voyais mes voyelles et mes consonnes,
Se câliner, s’embrasser, à te rendre aphone…
Et te voler ce « wahou » de l’enchantement,
Puis l’éclat rafraîchissant du blanc de tes dents.
Mais hélas, je suis le pire des piètres poètes,
Qui attise le feu, en soufflant sur l’allumette,
Et s’étonne que la petite flamme, s’essouffle,
Vacille, s’étouffe et s’éteigne sous son souffle.