Si Ronsard vous avait connue avant sa belle Hélène,
Il aurait su que qu’il existe des beautés éternelles,
Sur lesquelles l’ennemi ne laisse aucune séquelles
Comme l’intemporel éclat de votre peau ébène.
Si Molière avait vu vos yeux éclairer ses nuits,
Ceux de sa belle marquise aurait été si pâles
Qu’il s’écrierait dans un repentir presque théâtral:
« Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’ennui! »
Si Baudelaire avait connu vos charmes ignorés,
Il aurait pu évacuer son spleen et sa tristesse
Car sentir la douceur infinie de vos tendres caresses
Aurait fait germer dans son cœur des vers revigorés.
à” muse que ma plume ne cessera de magnifier,
Quel poète saura-t-il rendre grâce à votre grâce,
Et vous écrire un sonnet aussi unique que votre race?
Un jour peut-être, saura-t-on comment vous déifier!
Les références de l’auteur:
Sonnet pour Helene de Ronsard
A une dame creole de Baudelaire
Le bourgeois gentilhomme de Moliere