Le prince charmant n’existe pas !
Sachez du moins qu’il n’est pas en moi,
Car derrière mes fous rires candides
S’est embusqué un avatar plutôt sordide :
Il assure la relève du gentilhomme
Sans que le visage ne se transforme.
Ne m’aimez donc pas si vous ne l’aimez
Jaloux, il vous aura de son fiel harassé
Avant que je ne vous ai enlevé et embrassé.
Vous fuiriez alors comme d’autres avant vous
Vers le bonheur, l’homme qui ne cache un loup
Qui lui existe bien, et prospère je ne sais où.
Je ne vous tendrai donc la main qu’une fois, seulement
Vous la saisirez si de nous vous voulez, seulement
Et pour la vie nous serons amants ou parfaitement indifférents.